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1.2. Fonctionnement du secours
Les responsables administratifs des secours sont le préfet du département où a lieu le sinistre ainsi que le maire de la commune concernée. Les frais d’intervention sont à la charge de la commune, ce qui est irréalisable en secours spéléologique étant donné la petite envergure des communes concernées. Des secours aussi techniques que ceux entrepris en spéléologie font l’objet de plans de secours départementaux particuliers inclus dans les «plans d’urgence ». C’est pourquoi différents corps interviennent lors de ces secours : pompiers, gendarmes, CRS, croix rouge, SAMU, et surtout des spéléologues bénévoles. Selon la convention nationale d’assistance mutuelle signée en1978 puis révisée en 1985 entre le ministère de l’intérieur et la fédération de spéléologie, les représentants de l’Etat sont responsables de la direction administrative des secours, le spéléo-secours français jouant auprès d’eux le rôle de conseiller opérationnel, fournissant les moyens en hommes et en matériel et dirigeant les opérations souterraines. Parmis les spéléologues, les conseillers techniques nationaux sont agrées par le ministère, et les conseillers techniques départementaux sont nommés par le préfet du département concerné.
1.2.3. Le rôle du médecin : 1.2.3.1. La loi Loi n° 86-11 du 6 janvier 1986 relative à l’aide médicale urgent« L’aide médicale urgente a pour objet, en relation notamment avec les dispositifs communaux et départementaux d’organisation des secours, de faire assurer aux malades, blessés et parturientes, en quelque endroit qu’ils se trouvent, les soins d’urgence et appropriés à leur état. »1.2.3.2. Quels médecins ? Actuellement, tout médecin désirant prendre part aux secours en spéléologie doit se faire connaître auprès des autorités administratives départementales. Il est évident qu’une bonne condition physique est requise, les secours étant souvent très étalés dans le temps et éprouvants. Une connaissance des techniques de spéléologie est aussi nécessaire afin d’être autonome dans les cavités. C’est le SAMU qui coordonne les interventions médicales en fonction de la pathologie de la victime et de la difficulté d’accès. Le rôle du médecin est capital. Il doit, dans des conditions précaires, - porter assistance au blessé, - porter un diagnostique, - administrer les premiers soins, - décider du conditionnement de la victime.
Il est difficile de rendre opérationnel une structure qui est activée quatre à cinq fois par an. C’est pourquoi le matériel médical doit être stocké dans un lieu fixe (SAMU) départemental ou régional ou son entretient est assuré. Il n’y a pas de matériel spécifique au secours souterrain en dehors du matériel d’évacuation (duvet pour le blessé, brancards, matelas à dépression, du projet d’une civière de plongée) de réchauffeurs de gaz inhalés (petit dragon), de heatpack. La seule spécificité tient à la mise en œuvre d’un matériel et de produits courants mais sélectionnés si possible pour résister aux chocs, à l’humidité, être léger et peu encombrant. Le matériel est réparti dans des bidons étanches, en unités «logiques » permettant d’effectuer à chaque fois une action médicale complète (perfusion ou immobilisation d’un membre…) sans déconditionner plusieurs contenants. 1.2.4. Le déroulement d’un secours : En Isère, les démarches s’opèrent de cette manière : Accident Alerte Gn-SP-CTD ou CTA-CRS ou PGHM-SAMU Opération Préfecture CT CODIS PCO-CT Spéléo-samu-gn-pghm-crs-mairie-hélico-croix rouge-radio amateurs-autres… Victime 1.2.5. Conclusion. Le secours en spéléologie repose, dans la plupart des cas, sur les différents corps constitués et les bénévoles de la FFS , qui ont depuis longtemps montrés leur efficacité puisqu’il est même fait appel à eux à l’étranger lors de secours délicats. Mais un bon fonctionnement du secours est réalisable si une collaboration étroite entre les différents intervenants est établie ; ce qui n’est pas toujours le cas suivant les départements. |
![]() | «sur le terrain» l’information des riverains et la réactivité des secours en cas de danger | ![]() | |
![]() | ![]() | «Entretien des bâtiments publics» (compte 61521 en M4, M831 et M832) et 615231 «Entretien de la voirie» de la section de fonctionnement... | |
![]() | ![]() | «Entretien des bâtiments publics» (compte 61521 en M4, M831 et M832) et 615231 «Entretien de la voirie» de la section de fonctionnement... | |
![]() | «gris», dans lequel les gouvernements, les agents ou les individus contournent intentionnellement les lois. Aussi, ce marché représente... | ![]() | «loi Madelin». Cette loi a l’avantage d’être plus souple au plan de la gestion financière et surtout, leur permettant de déduire... |
![]() | ![]() | «filer» une étude de cas sur le thème suivant dans le cadre d’une progression simplifiée autour de quelques exemples |