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La théologie (« La scolastique ») Le XIIème siècle a vu un essor intellectuel important. Des clercs se sont rassemblés dans des écoles qui sont devenu des universités. A Paris on étudiait principalement la théologie, à Bologne le droit et à Montpellier la médecine. Surtout au XIIIème siècle et la traduction des œuvres philosophiques grecques et latines redécouvertes, les intellectuels s’inspirent de cette tradition antique pour poursuivre la réflexion dans un tout autre contexte. Pour les théologiens, c’était l’Ethique et la Politique d’Aristote qui a servi de base méthodologique pour analyser les réflexions religieuses. Albert le Grand (1193-1280) a rédigé deux ouvrages (Sur l'Ethique, La Politique) pour analyser le travail d’Aristote. Il a aussi repris le travail de Pline l'Ancien (23-79 après JC) dans Histoire naturelle. Thomas d'Aquin (1225-1274), élève d’Albert le Grand et le plus grand théologien du Moyen Age, était lui aussi fortement influencé par la méthode logique d’Aristote. Sa Somme Théologique examine de totalité de la foi chrétienne utilisant la méthodologie d’Aristote. Dans Il a également rédigé des textes à l’intention des gouvernants concernant leur devoirs et responsabilités en tant pouvoir séculier (Du gouvernement royal), y compris comment ils doivent protéger le commerce pour permettre au peuple de pouvoir se procurer les denrées nécessaires pour la survie. D’autres auteurs ont traité directement des questions économiques, tels Pierre Jean Olivi (1248-1298) Traité des contrats , Jean de Gerson (1363-1429) Des contrats. Ces théologiens se préoccupent principalement d’expliquer au lecteur comment atteindre le salut divin et adoptant un comportement qui respecte certaines règles. Les règles sont quasiment les mêmes depuis l’époque patristique : Il est rappelé que tout le monde doit travailler, même si c’est n’est pas un travail manuel. On doit être charitable envers les autres, mais on ne doit pas mettre en péril sa propre capacité de se nourrir et de nourrir sa famille. Il est interdit de prêter de l’argent contre intérêts. Mais les théologiens du bas Moyen Age prêtent plus d’attention à la question du Juste Prix (voir textes ci-dessous). L’œuvre de Nicolas Oresme (vers 1320-1382), Traité sur l'origine, la nature, le droit et les mutations des monnaies , mérite une attention particulière, car cet auteur était très en avant sur la question de la monnaie. La plupart d’auteurs se limitait à l’analyse d’Aristote qui consistait à dire que la monnaie était nécessaire pour pouvoir échanger des biens nécessaires pour la vie. Oresme, par contre, examine le résultat de la dévaluation que pratiquait la monarchie française à l’époque. Pour pouvoir augmenter sa richesse, à défaut de pouvoir lever les impôts à volonté, le roi diminue la quantité d’argent dans chaque pièce et fabrique un plus grand nombre de pièces. Le résultat est que l’inflation augmente avec chaque dévaluation et les acteurs économiques craignent de nouvelles mutations. Orseme, conseiller du roi, expose le problème économique et moral, car le roi tente de créer de la richesse sans rien produire d’utile. Au contraire, il se rend coupable de perturber les marchés qui permettent aux gens de vivre. La question de la quantité d’argent en circulation n’avait pas attirée beaucoup d’attention à cette époque, mais devient une des questions fondamentales de la réflexion dès le XVIème siècle. Il faut citer en passant Jean Buridan (v. 1300-1358), que l’on suppose être l’auteur de l’anecdote « L’âne de Buridan ». Dans cet anecdote, un âne a aussi bien faim que soif et on pose un seau d’eau et un autre seau d’avoine à distance égale sur les deux côtés de l’âne. L’auteur conclue que l’âne se laisse mourir de faim et de soif car il ne sait pas choisir entre les deux produits, les deux étant également nécessaires pour la survie. Un être humain, doté de raison, à la même place aurait choisi l’avoine car il reconnaitrait la valeur marchand du seau d’avoine, produit plus cher que l’eau car plus cher à produire. Si l’anecdote semble absurde, il met simplement en évidence la différence entre la valeur d’usage et la valeur d’échange, un point de départ théorique à la base de la réflexion d’Adam Smith. Le droit La renaissance intellectuelle ne se limitait pas à des réflexions philosophiques et religieuses. De nombreux intellectuels se penchent sur des questions juridiques. La sophistication des administrations publiques, ainsi que la redécouverte du Code Justinien, ont donné naissance à une avalanche d’ouvrages qui tente de rendre cohérent un ensemble de lois sans principes clairs. De nombreux exemplaire du Code Justinien ont vu le jour, chacun avec des annotations (gloses). Les juristes du droit canon mettent en place un Codes similaires, rassemblant tous les décrets des papes et évêques importants : Gratien, Décrétales (XIIème siècle), Raymond de Penafort, Les décrétales de Grégoire IX (1234). Documents Le Juste Prix (N.B. Dans l’intérêt de l’espace et de la compréhension des étudiants, certaines des citations représentent des résumés très sommaires des passages indiqués. Ne pas citer alors sans avoir consulté l’original.) A. Droit civil Code Justinien 1. "Une chose vaut le prix auquel elle peut être vendue." (Digeste, 13, 1, 14 ; Digeste, 35, 2, 63 : Digeste 36, 1, 1, 16 ; Digeste 47, 2, 53, 29.) 2. "Le prix d'une chose ne dépend pas de l'usage ou de l'utilité (utilitate) de cette chose pour un individu ; il est établi communément. Il ne doit pas prendre en compte les attentes, mais doit représenter la valeur présente. Cependant, la valeur estimée d'un bien, par exemple lors d'un héritage, ne devait pas toujours suivre exactement le prix du marché du moment, car des périodes de pénurie très éphémères peuvent faire flambée les prix qui ne correspondent plus à la valeur de la chose." (Digeste, 35, 2, 63.) 3. "Dans les prix de vente, il est naturellement permis de tromper l'autre pourvu qu'aucune fraude ne soit utilisée." (Digeste, 4, 4, 16, 4.) Ordonnances médiévales 4. Charlemagne (juin 794) : Que personne ne vende, ni en temps d'abondance ni en temps de carence, une mesure d'avoine plus d'un denier, une mesure d'avoine plus de deux deniers, une mesure de seigle plus de trois deniers, ou une mesure de frument plus de quatre deniers. Douze pains de frument, d'un poids de deux livres, ne doit pas coûter plus d'un denier, ... Synodus Franconofurtensis (Loi de Charlemagne, juin 794).Capitularia Regum Francorum, in MGH Legum, sectio II, Alfred Boretius (ed.), 2 vols., Hanover, 1883-1897, t. I, pp. 73-78. 5. Philippe VI de Valois (18 mars 1330) : « Nous voulons et avons toujours voulu que chacun de notre royaume puisse vivre raisonnablement de son travail, et pour cette raison, nous avons abrogé notre première ordonnance fixant les prix et les salaires des journaliers, car ceux-ci ne pouvaient pas vivre convenablement selon les taux établis. Mais aussitôt que cette voie leur a été ouverte, ils se sont mis à exiger des salaires excessifs. Nous demandons, alors, que des salaires convenables soient établis en fonction de la monnaie, de la saison et des prix des denrées. » ("Isambert": t. iv, pp. 383-384.) 6. Edouard III (18 juin 1349) : « Parce qu’une grande partie du peuple, surtout des ouvriers et servants, est récemment mort de la peste, beaucoup voyant le besoin des maîtres et le manqué de servants refusent de travailler à moins qu’ils reçoivent des salaries excessifs, et certain préfèrent même mendier plutôt que de travailler pour gagner leur vie; Nous […] avons après délibération et conseil avec les clercs et les nobles, et avec des hommes savantes qui nous aident, de leur conseil mutuel, ordonnons (que toute personne de la classe ouvrière accepte tout emploi aux taux de salaires d’avant la peste, etc.) » Statutes of the Realm, t. I, pp. 307-308. B. Droit canon 7. Jules Ier, pape (280-352) : "Acheter du blé ou du vin pendant les moissons ou les vendanges, non pas par nécessité mais par cupidité, pour revendre deux ou trois fois plus cher plus tard est considéré une forme d'usure et les bénéfices sont considérés turpe lucrum." (Décrets, II, 14, 4, c. 9) 8. Grégoire IX, pape (1145-1241) : "Les prêtres de chaque paroisse doivent réprimander leurs paroissiens qui exigent des voyageurs et des pèlerins des prix au-dessus de ceux qui sont pratiqués au marché local pour la nourriture qu'ils leur vendent." (Décrets, III, 17, 1) 9. Henri de Suse, évêque (1200-1271) : "Les parties à un contrat peuvent naturellement se tromper de prix." (Summa super titulis Decretalium, II, 20, c. 42, 2) C. Philosophie - Théologie 10. Albert le Grand (vers 1200-1280) : "Le juste prix est celui auquel un produit peut être évalué selon l'estimation du marché au moment de la vente." (Comm Sent., IV, xvi, 46 in Opera Omnia, t. 29, p. 638.) 11. Thomas d'Aquin (1224-1274) : "La valeur d'une chose vendable doit être différente dans de différents endroits, selon son abondance : là où une chose est plus abondante, on peut en acheter plus pour le même prix. […] Le prix d'une chose ne dépend pas de sa condition naturelle, car parfois un cheval vaut plus qu'un esclave ; il dépend plutôt de l'utilité de cette chose pour l'homme." (Summa Theologica, II-II, 77, 2-3.) 12. Henri de Gand (1217-1293) : "Si les marchands apportaient plusieurs cargaisons de chevaux à un marché, quelqu'un pourrait acheter un cheval à un prix très bas, mais juste, compte tenu de l'abondance. Mais si tout à coup, après cette vente unique, tous les marchands emportaient leurs chevaux, il y aurait une pénurie extrême sur le marché. Dans ce contexte de pénurie, le cheval - qui avait été vendu à un prix très bas - pourrait se vendre à un prix très élevé une heure plu tard, sans aucune modification du cheval en question, et ce prix élevé serait encore considéré comme le juste prix (iusto pretio)." (Quodlibet I, 40 in Opera Omnia, t. 5, p. 230) 13. Jean de Gerson (1363-1429) : La loi peut justement fixer les prix des choses qui sont vendues […] au-dessous desquels le vendeur ne doit pas donner ou au-dessus desquels l'acheteur ne doit pas exiger, quel que soit leur désir de le faire. Comme le prix est une sorte de mesure de l'équité à maintenir dans les contrats, et comme il est souvent difficile de trouver cette mesure avec exactitude, compte tenu des divers désirs corrompus des hommes, il convient que le moyen soit fixé selon le jugement d'hommes sages. […] Dans l'état civil, personne n'est plus sage que les législateurs. Alors, il convient à ceux-ci, quand c'est possible, de fixer le juste prix, qui ne peut pas être dépassé par le consentement privé, et qui doit être appliqué. (De Contractibus., I, 19, in Opera Omnia, t. 3, I, V, 19, p. 175) 14. Dives et Pauper (traité de moralité écrit vers 1405-1410) : "La vraie valeur et le juste prix d'une chose dépendent du prix communément payé sur le marché au moment, alors une chose vaux tant qu'elle peut se vendre." (Dives and Pauper, t. II, p. 154.) 15. Jean Nider (1380-1438) : "On doit vendre son grain selon l'estimation commune ou, autrement dit, au prix du marché." (De contractibus mercatorum, c. 2, 1. Cité dans J. Baldwin, Medieval Theories of the Just Price, p. 54.) 16. Bernardin de Sienne (1380-1444) : "Les prix des marchandises et des services devraient être établis par les autorités locales, pour le bien commun, et non par la libre négociation." De Evangelio aeterno, 35,. 2, c. 2, t. IV, p. 148. Travail Réflexion : Sur la base des textes ci-dessus, expliquer les différents points de vue par rapport au Juste Prix. Réfléchissez bien aux objectifs des différents auteurs, à leur contexte historique et à l’évolution des idées dans le temps. Essayer de dégager deux courants principaux. Peut-on observer des réflexions similaires dans les débats économiques actuelles ? Rédaction : Rédiger une petite dissertation d’environ 400-500 mots (3 paragraphes) pour commenter ces textes. Commencer par un plan, rédigeant une phrase complète (sujet, verbe, complément) pour chaque paragraphe de votre commentaire. Rédiger également une phrase complète qui résume votre idée principale. Réflexion On remarque dans ces 16 textes que certains semblent favoriser un Juste Prix qui serait déterminé par le jeu naturel entre l’offre et la demande (textes 1, 2, 3, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15), alors que d’autres prône l’intervention des autorités pour fixer les prix (textes 4, 5, 6, 13, 16). Mais même certains de ces derniers n’ignorent pas l’importance de prendre en compte les forces économiques dans l’élaboration du prix établi par l’état (5, 6). La division ne se fait pas clairement entre textes juridiques et textes théologiques, car le Code Justinien et le droit canon préfèrent le prix du marché alors que les ordonnances médiévales établissent des prix officiels. Parmi les théologiens, seulement deux se déclarent favorable à la fixation des prix par les autorités. Il est impossible de conclure sur la base de ces seuls textes, mais on pourrait établir l’hypothèse d’une évolution de la théorie du juste prix, peut-être suite à un changement de contexte. En effet, la Peste noire a obligé toutes les autorités d’Europe à intervenir sur les marchés. Il se peut que, après avoir observé les effets d’une conjoncture néfaste, les théologiens commençaient à débattre du rôle du gouvernement dans la régulation des marchés. Plan Idée principale : Suite au bouleversement économique causé par la Peste noire, les théologiens ont commencé à réévaluer leur position sur le Juste Prix. 1. Avant la Peste noire, la plupart des penseurs estimaient que le Juste Prix devait être établi par le jeu libre entre l’offre et la demande sur le marché. 2. La Peste noire a bouleversé les marchés obligeant les autorités séculières à intervenir en régulant prix et salaires. 3. Les théologiens de la période après la Peste semblent plus réceptifs à l’idée que le gouvernement peut jouer un rôle bénéfique dans l’économie en fixant les prix. Commentaire Suite au bouleversement économique causé par la Peste noire, les théologiens se sont mis à réévaluer leur position sur le Juste Prix. Avant la Peste noire, la plupart des penseurs estimaient que le Juste Prix devait être établi par le jeu libre entre l’offre et la demande sur le marché. Le Code Justinien laisse les parties d’un échange négocier librement le prix d’un bien, mais jusqu’à une certaine limite. Selon le principe du laesio enormis, on ne pouvait pas dépasser plus de 50% le prix « établi communément » sur le marché. De même, les papes Jules Ier et Grégoire IX, à des époques très éloignées, réitère le principe par lequel l’on doit respecter le jeu libre entre l’offre et la demande. Il était interdit, par exemple, de vendre des biens à des étrangers plus cher que leur valeur sur le marché local, ou d’acheter pas cher une grande quantité de denrées du marché pour faire grimper artificiellement des prix et revendre au prix fort après. Albert le Grand, Thomas d’Aquin et Henri de Gand, théologiens du XIIIème siècle, ont également indiqué que le Juste Prix est celui qui est déterminé à un endroit et à un moment précis selon l’abondance du produit et le besoin dont les hommes ont de ce produit. Cette interprétation du Juste Prix a été mise en cause par les bouleversements économiques survenus après la Peste noire. La Peste noire a bouleversé les marchés obligeant les autorités séculières à intervenir en régulant prix et salaires. Dans toute l’Europe, cette épidémie a sévit entre 1348 et 1351, emportant avec elle près de la moitié de la population. Une telle chute démographique a eu des conséquences importantes sur les marchés. En quelques mois, le nombre consommateurs avait diminué, réduisant de 50% la demande de tous les produits de base, alors que les stocks de denrées n’avaient pas changé sensiblement. Les prix ont dont chuté. Par contre, en raison de l’épidémie, personne ne voulait travailler, préférant profiter des plaisirs de la vie, prier pour la miséricorde de Dieu ou simplement s’occuper des malades et défunts. Les employeurs ont dû offrir des salaires élevés pour faire travailler les ouvriers et la production a diminué sensiblement l’année suivante la Peste, faisant flamber les prix. Ces mouvements brusques des marchés ont obligé les autorités à fixer les prix et salaires. Certains exemples de la fixation des prix et salaires existent depuis avant la Peste noire, mais c’était au moment de cette grande chute démographique que tous les gouvernements en Europe se sont mis à contrôler très étroitement les marchés. Les théologiens de la période après la Peste semblent plus réceptifs à l’idée que le gouvernement peut jouer un rôle bénéfique dans l’économie en fixant les prix. Jean Gerson et Bernardin de Sienne, deux théologiens nés peu après la Peste noire, semblent favoriser la fixation des prix. Les autorités locales seraient plus à même de déterminer un prix équitable pour tout le monde que le libre jeu de l’offre et de la concurrence. D’autres, tel l’auteur de Dives et Pauper, ou Jean Nider, continuent encore à répéter les réflexions des théologiens d’avant la Peste, mais les autorités séculières peuvent dorénavant s’appuyer sur certains théologiens pour pouvoir intervenir sur les marchés. C’est un bel exemple de comment le contexte économique et social joue un rôle important sur l’évolution de la pensée économique. (559 mots) 2. Le Mercantilisme (XVème-XVIIème siècles) « C’est l’industrie que l’on poursuit pour le bénéfice des riches et des puissants qui est principalement encouragée par notre système mercantile. Celle que l’on poursuit pour le bénéfice des pauvres et des indigents est trop souvent soit négligée ou opprimée. » Adam Smith, Richesse des nations, 1776, Livre IV, ch 8 Le terme « mercantiliste » est employé pour la première fois par Adam Smith pour désigner un système économique, pas une école de pensée. Ce système est soutenu par un cadre intellectuel, mais il s’agit surtout d’un système politique et économique réel. Pour Smith, ce système agit contre les intérêts des classes laborieuses et ne bénéficie que l’élite sociale. A la place, Smith propose un système capitaliste qui fait croître la richesse globale et bénéficie tous les membres de la société. Son œuvre fondamental a été donc rédigé pour argumenter contre le système politique et économique en place à son époque. Il est donc essentiel de bien comprendre le système qu’il a souhaité remplacer. Le Contexte |
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