CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE
Nous sommes là pour vous aider
 Association Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association

N° 12156*02 Dossier de demande de subvention Veuillez cocher la case correspondant à votre situation :
X première demande
renouvellement d’une demande
Nomenclature Acsé :
Vous trouverez dans ce dossier :
Des informations pratiques
Une demande de subvention (fiches 1-1, 1-2, 2, 3-1 et 3-2)
Une attestation sur l’honneur (fiche 4)
La liste des pièces à joindre au dossier (fiche 5)
Un compte rendu financier de l’action subventionnée (fiches 6-1 et 6-2)
______________________________ Veuillez envoyer ce dossier à l’une des administrations suivantes (cochez la case correspondante et donnez les précisions demandées) :
Ministère…………………………
Direction…………………………
Direction…………………………
Direction…………………………
Direction…………………………
…………………………………… Cadre réservé au service
Le présent dossier n’est utilisable qu’à l’occasion des demandes formulées au titre de l’année 2009
Informations pratiques
Qu’est-ce que le dossier de demande de subvention ?
Ce dossier doit être utilisé par toute association sollicitant une subvention auprès d’une autorité administrative (État, collectivité territoriale, établissement public). Il concerne le financement d’actions spécifiques ou le fonctionnement général de l’association. Il ne concerne pas les financements imputables sur la section d’investissements. Le dossier comporte 6 fiches. Fiche n° 1.1 et 1.2 : Présentation de votre association
Pour recevoir la subvention, vous devez disposer d’un numéro SIRET et d’un numéro de récépissé en préfecture qui constituera un identifiant dans vos relations avec les services administratifs1,. Si vous n’en avez pas, il vous faut dès maintenant en faire la demande à la direction régionale de l’INSEE. Cette démarche est gratuite.
Si votre dossier est une demande de renouvellement d’une subvention, ne remplissez que les rubriques concernant des éléments qui auraient été modifiés depuis la demande précédente. Fiche n° 2.1 et 2.2 : Budget prévisionnel de votre association
Vous devez remplir cette fiche si votre demande de subvention concerne le fonctionnement général de votre association ou son objet social. Si vous disposez déjà d’un budget respectant la nomenclature du plan comptable associatif2, il vous suffit de le transmettre sans remplir la fiche à l’exception de la case précisant le montant de la subvention demandée. Fiche n° 3.1, 3.2, 3.3 et annexe : Description de l’action projetée
Vous devez remplir cette fiche si la demande de subvention correspond au financement d’une action spécifique que vous souhaitez mettre en place . Fiche n° 4 : Attestation sur l’honneur
Cette fiche permet au représentant légal de l’association, ou à son mandataire de signer la demande de subvention et d’en préciser le montant.
Votre demande ne pourra être prise en compte que si cette fiche est complétée et signée. Fiche n° 5 : Pièces à joindre Fiche n° 6 : Compte rendu financier 3
Le compte rendu financier est composé d’un tableau accompagné de son annexe explicative (p.6-1) et d’un bilan qualitatif de l’action (p.6-2). Ce compte rendu est à détacher et à retourner dans les 6 mois suivant la fin de l’exercice pour lequel la subvention a été accordée.
1-1. Présentation de votre association
|
Identification de l'association
Nom de votre association : CHENELET
Sigle:.................................................................................... ……………………………………….…..………
Objet:..Insertion par l’économique, développement d’activités environnementales pour les plus faibles
Adresse de son siège social :.877 Le Petit Wandin
Code postal : 62340 ..Commune : BONNINGUES LES CALAIS.
Téléphone : 03 21 10 51 16 Télécopie : . 03 21 10 22 83
Courriel : dhays@chenelet.org.
Adresse site internet :www.chenelet.org
Numéro SIRET : 41141502900015 ..Numéro de récépissé en préfecture : W623000421
(si vous ne disposez pas de ces numéros, voir p 2 « Informations pratiques ») Adresse de correspondance, si différente : 28 Rue de Moyecques.
Code postal : 62250 Commune : LANDRETHUN LE NORD Union, fédération ou réseau auquel est affiliée votre association (indiquer le nom complet, ne pas utiliser de sigle) :
Union Régionale Interfédérale des oeuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux , RESEAU COCAGNE Identification du responsable de l'association (le représentant légal : le président ou autre personne désignée par les statuts)
Nom : MARTY Prénom : François
Fonction :.Président
Téléphone :.........................................................Courriel :.....................................………........................
Identification de la personne chargée du dossier de subvention
Nom : HAYS .Prénom Dominique
Fonction :.Directeur
Téléphone :06 64 53 12 45.Courriel dhays@chenelet.org
Identités et adresses des structures associatives relevant du secteur marchand avec lesquelles vous êtes lié
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
1-2. Présentation de votre association
Pour un renouvellement, ne compléter que les informations nouvelles ou les mises à jour.
| I ) Renseignements administratifs et juridiques Date de publication de la création au Journal Officiel : .05/01/02
Votre association dispose-t-elle d'agrément(s) administratif(s)? X oui non Si oui, vous préciserez le(s)quel(s) Type d’agrément : attribué par : en date du :
CDIAE ACI D.D.T.E.F.P Période 14/06/06 au 31/12/08 Votre association est-elle reconnue d'utilité publique ? oui X non Date de publication au Journal Officiel :............................... Votre association dispose-t-elle d’un commissaire aux comptes ? X oui non
II ) Renseignements concernant les ressources humaines Nombre d'adhérents de l'association : 20
(à jour de la cotisation statutaire au 31 décembre de l'année écoulée)
dont 11 hommes 9 femmes
Moyens humains de l'association
Bénévole : personne contribuant régulièrement à l'activité de votre association, de manière non rémunérée Bénévoles : 15

Nombre total de salariés : 25

Nombre de salariés (en équivalent
temps plein travaillé / ETPT4) : 19

Cumul des trois salaires annuels bruts les plus élevés :......................................86 450 .Euros (4) Les ETPT correspondent aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents.
A titre d'exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l'année correspond à 0,8 ETPT, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à 80 % correspond à 0,8 * 3/12 ETPT.
2. Budget prévisionnel de l’association
Dans le cas où l’exercice de l’association est différent de l’année civile, il vous appartient de préciser les dates de début et de fin d’exercice.
| Exercice 20 date de début : date de fin :
CHARGES
| MONTANT (2) EN EUROS
| PRODUITS (1)
| MONTANT (2) EN EUROS
| 60 - Achat
|
| 70 - Vente de produits finis, prestations de services,
marchandises
|
| Achats d'études et de prestations de services
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| Prestation de services
|
| Achats non stockés de matières et de fournitures
|
| Vente de marchandises
|
| Fournitures non stockables ( eau, énergie)
|
| Produits des activités annexes
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| Fourniture d'entretien et de petit équipement
|
|
|
| Autres fournitures
|
|
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| 61 - Services extérieurs
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| 74- Subventions d’exploitation
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| Sous traitance générale
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| Etat: (précisez le(s) ministère(s) sollicité(s)
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| Locations
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| -
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| Entretien et réparation
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| Région(s):
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| Assurance
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| -
|
| Documentation
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| -
|
| Divers
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| Département(s):
|
| 62 - Autres services extérieurs
|
| -
|
| Rémunérations intermédiaires et honoraires
|
| Commune(s):
|
| Publicité, publication
|
| -
|
| Déplacements, missions
|
| -
|
| Frais postaux et de télécommunications
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| Organismes sociaux ( à détailler):
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| Services bancaires, autres
|
| -
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| 63 - Impôts et taxes
|
| -
|
| Impôts et taxes sur rémunération,
|
| Fonds européens
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| Autres impôts et taxes
|
| CNASEA (emplois aidés)
|
| 64- Charges de personnel
|
| Autres recettes (précisez)
|
| Rémunération des personnels,
|
| -
|
| Charges sociales,
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| 75 - Autres produits de gestion courante
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| Autres charges de personnel
|
| Dont cotisations
|
| 65- Autres charges de gestion courante
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| 76 - Produits financiers
|
| 66- Charges financières
|
| 77 - Produits exceptionnels
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| 67- Charges exceptionnelles
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| 78 – Reprises sur amortissements et provisions
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| 68- Dotation aux amortissements (provisions pour renouvellement)
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| 79 - transfert de charges
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| TOTAL DES CHARGES PREVISIONNELLES
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| TOTAL DES PRODUITS PREVISIONNELS
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| 86- Emplois des contributions volontaires en nature
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| 87 - Contributions volontaires en nature
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| Secours en nature
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| Bénévolat
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| Mise à disposition gratuite de biens et prestations
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| Prestations en nature
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| Personnel bénévole
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| Dons en nature
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| TOTAL DES CHARGES
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| TOTAL DES PRODUITS
|
|
L’association sollicite une subvention de €
L’attention du demandeur est appelée sur le fait que les indications sur les financements demandés auprès d’autres financeurs publics valent déclaration sur l’honneur et tiennent lieu de justificatifs. Aucun document complémentaire ne sera susceptible d’être demandé si cette partie est complétée en indiquant les autres services et collectivités sollicitées.
Ne pas indiquer les centimes d’euros
3-1. Description de l’action
|
Personne chargée de l'action : Nom : HAYS Prénom : Dominique…
Téléphone : 06 64 53 12 45 Courriel:dhays@chenelet.org Présentation de l'action
Nouvelle action : X Renouvellement d’une action :
Présentation de l’action :
Il s’agit d’une nouvelle action, ou plus précisément d’une action profondément renouvelée depuis le dernier projet CUCS 2007. Objectifs de l’action
Le projet des « Ateliers de consommation responsable» consiste à créer une action originale, inscrite dans la durée, consacrée à l’éducation à la diversité alimentaire (équilibre et qualité nutritionnelle) et à la consommation responsable (mieux comprendre et se donner de nouvelles capacités concrètes de faire face, sans recourir à l’assistanat, aux conditions économiques et sociales de la production alimentaire.
Il est parti du diagnostic de la fracture alimentaire : (cf également informations complémentaires jugées pertinentes)
On constate une prévalence de l’obésité et des déficiences nutritionnelles chez les plus pauvres. Selon l’étude ABENA, il existe une relation entre la qualité nutritionnelle et son coût. Ceci pourrait expliquer les choix alimentaires défavorables à la santé, la forte prévalence de l’obésité et les déficiences nutritionnelles chez les plus pauvres. Selon JM Lecerf (Institut Pasteur) l’obésité et la réduction de l’activité physique sont fortement associées et la sédentarité est beaucoup plus importante dans les milieux moins aisés.
Il existe une relation entre la qualité nutritionnelle et son coût. Les produits les moins chers et d’un bon apport caloriques sont bien souvent à faible valeur nutritionnelle. Les produits tel que le poisson, les fruits et les légumes sont chers. Seuls ceux qui en ont les moyens semblent pouvoir prétendre à une alimentation équilibrée.
Le manque de « culture alimentaire », et plus particulièrement, la rupture de la chaîne de transmission des savoir-faire culinaires entre générations et la désaffection pour les produits non préparés, pénalise le budget et l’équilibre alimentaire des foyers en difficulté.
Il n’est pas certain que ces publics soient dans un proche avenir correctement soignés si la couverture sociale diminue. Les initiatives de prévention n’en sont que plus légitimes face aux nouveaux défis de santé publique.
- Objectifs élargis de l’action Il s’agit de promouvoir équité sociale, en ce qui concerne l’accès à une alimentation diversifiée et de qualité
Créer un lieu d’apprentissage de la santé alimentaire prioritairement dédié aux publics fragiles et permettre aux populations urbaines des quartiers prioritaires d’en être les usagers
Promouvoir la citoyenneté dans l’acte de consommation, et une économie domestique maîtrisée
Lutter contre la peur et le rejet de la nouveauté, inviter à la mobilité culturelle
Plus finement, le parcours d’ateliers alterne temps forts, séances d’information, d’échanges et de mise en pratiques en fonction de ces objectifs détaillés :
1/ Augmenter la capacité personnelle à agir sur la stratégie alimentaire du foyer
Il s’agit de doter les personnes d’un portefeuille de savoir et de savoir faire assurant des modifications de comportement alimentaire pertinentes
Améliorer la connaissance des intérêts et risques pour la santé
Améliorer les connaissances nutritionnelles : acquisition systématique des repères du PNNS pour tous les participants
Acquérir les bases d’un savoir faire culinaire compatible avec le PNNS et les possibilités économiques du foyer
Donner des capacités d’autoproduction accompagnée, par une approche concrète et totalement renouvelée du jardinage vivrier.
2/ DEVELOPPER DES OPPORTUNITES INEDITES D’ACTIVITE PHYSIQUE COMPATIBLES AVEC LES CONDITIONS DE VIE PERSONNELLES.
Banalisées dans l’ordinaire quotidien, les situations de «sédentarité » ne sont pas toutes conscientes et leurs effets, de fait, mal appréciés. L’effort physique est alors dénué d’intérêt. Il faut donc retrouver l’intérêt, trouver prétexte à l’effort physique.
Améliorer la connaissance des risques liés à la sédentarité et la mise en exergue des situations banales de sédentarité
Créer des opportunités concrètes d’activités physiques combinées à l’activité cuisine et reproductibles dans le contexte économique, social et environnemental de la personne
3/ AUGMENTER LES CHANCES D’ACCEPTABILITE SOCIALE DU CHANGEMENT
Il ne suffit souvent pas de savoir ou de savoir faire pour prendre la maîtrise de la situation sur des appréhensions culturelles et des situations d’immobilisme souvent bien ancrées. Il faut actionner certains leviers psychologiques :
Redonner de la valeur aux produits « de l’origine » à l’assiette
Renforcer le sentiment d’avoir de l’importance : « ma santé est précieuse, le plaisir prend des formes inattendues, je sais faire des choses étonnantes »…
Créer de réelles opportunités de vaincre les résistances au changement dans la famille, par le partage facilité des connaissances et des envies
4/ CREER UN NIVEAU DE CONSCIENCE ET DE RESPONSABILISATION SUR LES QUESTIONS SOCIETALES LIANT SANTE, ALIMENTATION ET ENVIRONNEMENT.
L’urgence sociale donne aux prescripteurs le prétexte à ne pas encourager la citoyenneté des personnes en situation précaire. L’expérience nous montre au contraire que la compréhension de l’environnement d’un sujet est un facteur de mobilisation à ne pas négliger, à plus forte raison quand d’autres intérêts divergents de la santé des intéressés peuvent être en cause. Nous souhaitons :
Améliorer la prise de conscience des enjeux sociétaux touchant aux questions alimentaires
Renforcer les capacités de discernement par les personnes de leurs propres intérêts et de leurs responsabilités de consommateurs face au marché alimentaire
5/ INITIER UN RESEAU DE RESSOURCES COMPLET LIE AUX ACQUIS DES ATELIERS
L’appropriation de nouveaux comportements physiques et alimentaires, une fois amorcés au Chênelet, résulte de multitudes d’actions et opportunités, de facteurs facilitants, parfois ponctuels mais toujours convergents qui ne peuvent être garantis que par un réseau d’intervenants. Il faudra notamment dans ce cadre :
Accentuer les collaborations entre acteurs géographiquement proches doublement investis dans la lutte contre l’exclusion et l’alimentaire. Cette opération engage déjà une épicerie sociale, un transformateur des produits de la mer et deux jardins de cocagne.
Favoriser une offre de produits alimentaires concordant aux activités de l’atelier auprès des épiceries sociales
Développer avec les intervenants locaux qualifiés, des propositions d’activités physiques accessibles aux publics en relais de celles qui sont pratiquées dans le cadre des activités du Chênelet.
Modéliser l’ensemble du dispositif en vue de transferts
Contenu de l’action
L
 ’action se déroule sous formes :
d’ateliers auxquels les participants vont assister (en général 12 ateliers, voir tableau type ci après)
d’un ou deux temps forts (il est prévu d’inviter un grand chefs pour clôturer l’action, ainsi qu’Eric Prédine, grand spécialiste du jardinage vivrier)
d
 e conseils de jardinage en lieu et place de micro jardins implantés en proximité des lieux de vie des intéressés, à partir d’un « kit d’autoproduction facilitée » (voir ci après)
de démarchage de partenaires relais en vue de faciliter l’accès à une nourriture de qualité, à la pratique d’activités physiques, au jardinage
Déroulement type des ateliers LES ATELIERS
DE CONSOMMATION
RESPONSABLE
| Matin
| Repas pris ensemble
| Après-midi
|
|
|
| thématique
| contenu
| Atelier 1
| Atelier cuisine découverte
| X
|
Equilibre alimentaire (diététique)
| Nos habitudes alimentaires
Portraits PNNS
Présentation des ateliers et des intervenants
Visite des lieux
Recueil des attentes
| Atelier 2
| Atelier cuisine
| X
| Equilibre alimentaire (diététique)
| Santé et alimentation : Equilibre apports/dépenses
Aliments indispensables et accessoires
Les 7 groupes d’aliments
L’équilibre alimentaire
| Atelier 3
| Atelier cuisine
| X
| Equilibre alimentaire (diététique)
| Le rythme alimentaire
Equilibrer son menu sur une journée, sur la semaine
Elaborer un menu avec des contraintes / Equilibrer sa « gamelle » ou son sandwich
| Atelier 4
| Atelier cuisine
| X
| Consommation responsable
| Nos représentations alimentaires à partir du « Photo-alimentation »
La mondialisation et alimentation : composantes, mutations
| Atelier 5
| Atelier cuisine
| X
| Equilibre alimentaire (diététique)
| Les courses : les différentes manières d’acheter, bien se préparer, sur place et après –Manger, selon les cultures
| Atelier 6
|
|
| Alimentation et activité physique
| Les plantes sauvages comestibles (balade, récolte et dégustation) – Les prix : leur composition
| Atelier 7
| Atelier cuisine
| X
| Equilibre alimentaire (diététique)
| Les étiquettes et labels : savoir les lire et les comprendre, traquer le vrai du faux / les « 10 jours sans »
| Atelier 8
| Atelier cuisine
| X
| Activité physique
| Qu’est ce que l’activité physique et ses bénéfices sur notre santé
Apprentissage d’activité physique à faire à la maison
| Atelier 9
| Atelier cuisine
| X
| Activité physique
| Apprentissage d’activité physique accessible à tous – à faire à la maison - suite
| Atelier 10
| Atelier cuisine
| X
| Jardinage
| Apprentissage du jardinage facile et accessible
| Atelier 11
| Atelier cuisine
| X
| Jardinage
| Apprentissage du jardinage facile et accessible
| Atelier 12
| Atelier cuisine
| X
| Jardinage
| Apprentissage du jardinage facile et accessible
|
Les ateliers cuisine sont animés par divers intervenants selon la thématique :
Frédérique Robillard de « Graines de saveurs »
Lucie Courtois, Caroline, Sarah de l’association de diététiciennes « Magic Santé »
Paul Balesme, Chef cuisinier de Chênelet
Hafid Djelad, ingénieur agronome de Chênelet
Véronique Caron-Lamblin du « Jardin de la Source »
La totalité du volet « équilibre alimentaire » est animé par les diététiciennes de Magic Santé.
Les interventions sur la consommation responsable sont faites par Dominique Hays de Chênelet.
Les ateliers « activité physique » sont animés par le REDIAB (réseau d’aide aux diabétiques) et le volet jardinage par Hafid Djelad du Chênelet.
Le kit d’autoproduction facilitée
I
 l comprendra tous les éléments techniques, méthodologiques et physiques pour démarrer une expérience d’autoproduction :
supports de transmission des éléments de connaissance du fonctionnement d’un sol et des plantes : comprendra les savoirs basiques sur l’entretien d’un sol, la prévention et le traitement des parasites et maladies, les différentes familles de plantes du potager
fiches « techniques » pour chaque culture : pour chaque légume, une fiche permettra de connaître la manière de planter, à quel moment, quand récolter et les soins particuliers, avec quelles autres plantes l’associer. Ces fiches se veulent des supports simples d’utilisation, adaptés à un public non-familier de la lecture et du vocabulaire technique du jardinage.
F
 iches « techniques » sur les gestes : chaque fiche expliquera avec des schéma et photos les gestes techniques du jardinage : préparer un sol, l’amender
support de jardinage : jardin en carré, jardin pour tous, bac riviera, sac, pots, hydroponie… la recherche de supports pertinents se poursuit, une réflexion est notamment menée sur la fabrication de support à partir de matériaux recyclés, ce qui est cohérent d’un point de vue environnementale, abaisse le cout de revient et, si on les fabrique avec les usagers, les rend autonomes : le jour ou ils veulent augmenter leur production, ils sont en capacité de construire des supports en plus.
s
 ubstrat : soit on le fournit dans le kit, soit on développe des solutions permettant de se le procurer pas loin de chez soi et à moindre coût, le débat reste ouvert
des graines : une douzaine d’espèce différentes : les plus faciles à cultiver, les plus productives et les plus familière culinairement de la culture du public. De plus, les quantités nécessaires pour démarrer un projet d’autoproduction ne sont pas très importantes. On peut donc imaginer des solutions correspondant à de l’achat collectif de graines, sélectionnées pour s’adapter au contexte de culture, puis un reconditionnement et un partage entre les jardiniers.
Les moyens affectés au projet : • Ressources humaines internes
Anne-Gaëlle Charvet, éco-conseillère de formation, responsable technique des actions cuisine depuis janv. 2005, chargée de l’organisation opérationnelle des activités, de la programmation, du suivi des intervenants et de l’évaluation
Dominique Hays, diplômé des carrières sociales, directeur du Chênelet, chargée de la production des supports de communication, de la diffusion et participation au maillage des partenaires / 20 jours
Hafid Djelad, ingénieur agronome
Paul Balesme, Chef cuisinier des 4 Saisons du Chênelet
• Les moyens matériels mis au service de cette action :
Locaux : cuisine de 80 m2 neuve équipée et aux normes (marche en avant et HACCP), salle de réunion (capacité 15 personnes) et salle de rencontre (capacité 100 personnes)
Electricité, eau, bois de chauffage (chaudière) – au prorata
Fournitures : produits alimentaires
Equipement cuisine (piano, four, tables de travail…)
Petits matériels (équipements supplémentaires en ustensiles de cuisine par rapport à l’activité courante de la cuisine pour que tout le monde ait son matériel lorsque nous cuisinerons à plusieurs, gants, charlottes, tabliers)
Matériels pédagogiques (livres, tableau, feuilles, photocopies, jeux, photos pour groupe de parole, etc.)
Matériel potager mis à disposition, notamment les kit de jardinage
Véhicule 9 places pour transport des personnes
Public cibles
L’activité s’adresse à des personnes de tous âges, hommes et femmes qui se trouvent en situation précaire, bénéficiaires du RMI, en difficulté sociale, professionnelle ou personnelle, prêts à se mobiliser sur un parcours santé
Les ateliers de consommation responsable s’adressent à des personnes en situation de précarité : employés en contrat dans les structures d’insertion, mais aussi usagers des épiceries sociales, des structures d’aide alimentaire, de prévention santé, des services sociaux des collectivités territoriales.
Les partenaires associatifs mobilisés pour identifier et proposer les publics sont :
Pour Calais :
Calepi, le Toît
Foyer Bethel
Personnel en insertion à Chênelet et relevant de la zone objectif prioritaire politique de la ville
Pour Boulogne sur mer
Panier de la mer 62
Biosolidarité
Ferme Beaurepaire*
Personnel en insertion à Chênelet et relevant de la zone objectif prioritaire politique de la ville
* La ferme Beaurepaire accueillera vraisemblablement certains micro jardins. Cette dernière organise pour sa part des opérations dans ce domaine notamment, présentées au CUCS. Il s’agit d’opérations tout à fait indépendantes, et tout à fait complémentaires. Une attention particulière sera portée par les deux structures sur ce point
Pour Saint Omer
Personnel en insertion à Chênelet et relevant de la zone objectif prioritaire politique de la ville
Nombre de bénéficiaires
Public catégorie 1 :
Boulogne sur mer :8 bénéficiaires
Calais : 8 bénéficiaires
Saint Omer : 3 bénéficiaires
Lieux de réalisation de l’action
Site de Chênelet, 28 rue de Moyecques, 62 250 Landrethun le Nord
L’implantation des micro jardins dans les quartiers où résident les usagers des ateliers dépendra de leur localisation précise et des possibilités offertes par la leur propre habitat. L’implication des intéressés sur la localisation des espaces de culture est partie intégrante de la pédagogie du projet.

Date de mise en oeuvre prévue
Année 2009 Durée prévue de l’action
1 an

Indicateurs et méthodes d’évaluation prévus Au démarrage :
Un premier questionnaire permettra « d’étalonner » avant l’action :
les habitudes alimentaires et les savoirs-faire en cuisine,
les pratiques physiques et sportives et le niveau de sédentarité,
les connaissances en matière d’alimentation, d’activité physique et de santé, mais aussi de citoyenneté alimentaire.
Le premier groupe de parole complétera ces informations.
En continu :
Pour chaque atelier, des indicateurs d’activités seront relevés :
Par l’animatrice :
Nombre de participants
Nombre d’intervenants et qualité
Durée des interventions et respect des horaires
Par les intervenants :
Participation au groupe de parole (nombre de prises de parole et sujets)
Participation aux temps « théoriques » (nombre de questions et sujets)
Par les participants :
Indices de satisfaction des participants (vote en fin de séquences avec notes, grille de ressenti, parfois petit questionnaire) sur chaque séquence dont les repas.
Des groupes de parole permettront de faire un retour sur expérience avec les participants (voir public associé à la mise en œuvre).
A la fin de chaque parcours avec un groupe :
A la fin de chaque parcours d’atelier avec un groupe, des indicateurs de processus seront étudiés :
Les conditions de réalisation de l’action,
Les différences entre le programme prévue avant démarrage et le réalisé : les évolutions et leurs causes
A partir de l’analyse de ces données en cohérence avec les objectifs, nous pourrons réévaluer et faire évoluer notre action, d’une année sur l’autre.
Enfin des indicateurs de résultats seront relevés par l’intervenante :
Taux d’assiduité et d’absentéisme
Taux de participation des familles aux temps prévus (atelier 1 et 4), nombre de personnes invitées
Taux de demande de participation à ces ateliers par des personnes en ayant entendu parler par le bouche-à-oreille
Taux de personnes ayant retransmis une information ou une pratique à un de ses proches.
Et auprès des participants (questionnaire sur la base de celui de départ – afin de permettre une comparaison) :
Connaissances acquises (nombre et types à partir d’un questionnaire détaillé par thème d’atelier)
Gestes nouveaux quant à l’équilibre des menus, à la cuisine, aux achats, à l’activité physique
Propositions de recettes, d’activités ou de nouveaux sujets à aborder.
A la fin de chaque année :
L’analyse de ces différentes données, croisées entre les 4 groupes, permettra de vérifier les objectifs fixés par notre action, et plus encore de mesurer l’adéquation entre ces objectifs, les méthodes pédagogiques utilisées et les moyens humains et matériels.
Un rapport d’évaluation, décrivant les différents indicateurs et analyse, sera produit pour nos financeurs, principalement le PRS. Des résultats seront également diffusés.
Autres informations pertinentes Le diagnostic sur la perception, par le public, de la notion d’équilibre alimentaire
En menant une enquête auprès d’une quarantaine d’usagers cibles de l’action émanant de 4 structures sociales partenaires, on constate :
Que 9 personnes sur 10 semblent à l’écart de la notion d’équilibre alimentaire : plus de 50 % en ont une représentation erronée et parmi ceux qui en ont une représentation assez juste, seuls 10 % d’entre eux semblent avoir des habitudes alimentaires compatibles avec cette représentation.
En effet, la consommation des aliments à haute valeur nutritionnelle recommandés par le PNNS semble nettement insuffisante : près d’ 1 personne sur 2 ne consomme qu’occasionnellement, voire jamais de légumes sans que les fruits n’interviennent en substitution (63 % en mangent déjà en quantité insuffisante) ; le poisson est peu présent à table (50 % n’en consomme qu’une fois par semaine et 39,5 % rarement ou jamais)
Malgré cela, 6 personnes sur 10 semblent prêtes à changer leurs habitudes alimentaires pour une alimentation plus équilibrée et à apprendre à cuisiner pour cela. Cet apprentissage semble aussi rendu nécessaire par la rupture de la chaîne des transmissions du savoir-faire culinaire entre générations (pour plus de la moitié d’entre eux)
Enfin, 6 personnes sur 10 ne pratiquent aucun sport, le bricolage et le ménage semblant constituer la principale ou seule activité physique de 76 % des interrogés (en dehors du travail). Par contre, la consommation télévisuelle reste forte (66 % la regardent plus de 3 heures par jour, 45 % plus de 5 heures en week-end)
Ces constatations rejoignent à leur mesure les diagnostics spécialisés. Selon l’Etude ABENA, il existe une relation entre la qualité nutritionnelle et son coût. Ceci pourrait expliquer les choix alimentaires défavorables à la santé, la forte prévalence de l’obésité et les déficiences nutritionnelles chez les plus pauvres. A cela s’ajouterait selon JM Lecerf (Pasteur) le fait que l’obésité et la réduction de l’activité physique sont fortement associées et la sédentarité est beaucoup plus importante dans les milieux moins aisés. L’insécurité, les problèmes d’urbanisme, l’accès aux équipements sportifs et au coût du sport sont en cause mais aussi le style de vie familial et le nombre d’heures passées devant la télévision : la aussi, une inégalité apparaît puisque certaines études ont montré que la télé était associée à un accroissement de l’obésité dans les milieux défavorisés seulement.
L’étude ABENA, pour sa part, conclue à la nécessité de renforcer les connaissances nutritionnelles des publics dans un cadre économique assumable (L’INSERM estime à 3,50 €/jour/personne la somme nécessaire pour manger équilibré), de proposer une aide alimentaire de qualité (les publics recourant à l’aide alimentaire affirment ne pas pouvoir dépenser 2,40 €/jour/personne, selon ABENA), tout cela en étant particulièrement attentif à l’acceptabilité sociale des changements attendus. Chênelet, associé à trois partenaires du littoral, entend mener une action originale en ce sens, en liant les apprentissages alimentaires à la nécessité d’activités physiques à même de répondre aux mêmes critères d’acceptabilité.
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