Etymologie du mot. Grec, idea=idée, logos=discours. Ainsi, le discours des idées, l’études des idées. Traduire le monde en idées





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LA FIN DES IDEOLOGIES ?
INTRODUCTION.

Etymologie du mot. Grec, idea=idée, logos=discours. Ainsi, le discours des idées, l’études des idées. Traduire le monde en idées.

Définitions de l’idéologie multiple, non consensuelle., polysémique. Poss caractère politique fort, et ainsi, idéologie encadre la société, confert des grilles de lectures.

Enjeux de taille, puisque va de la société entière, son avenir et sa façon de la penser. Fin du fil conducteur de la société, fin de son histoire si fin des idéologies.

XXe siècle : le siècle des idéologies.(nazisme, totalitarisme).

Perte de repère depuis la rupture de 1989, quelles grilles de lectures encore la ? y a t il une disparition des grilles pour déchiffrer le monde. Recherche nouveaux discours d’explication.

Importance de l’ideologie dans la vie publique (cf. les régimes totalitaires).

Différence avec la religion car pas de rapport avec notions de transcendance ou surnaturel. (autorité de la Révélation). Dimension idéologique, certes.

En apparence, pas de grandes idéologies fortes et totalisante. Fin de l’évolution idéologique des hommes ? Disparition des systèmes porteurs de représentations globales et conflictuelle ?

Fin de l’histoire et victoire de l’une sur l’autre ?

Au profit de quoi ? Idée disparition ne cache t-elle pas plutôt une redéfinition, un repositionnement des idées.

Idées différemment vécues ?
I : « La fin des idéologies », définir le débat.
A : Idéologie, un terme polysémique et polémique.

1 : Eléments de définition.

Difficulté : Multiplicité de définitions, dépend de ce sur quoi on veut insister. Désubstancialisation du terme, on ne sait plus trop de quoi on parle. Grille de lecture, défini la vie sociale et donne repères simplificateurs à ceux qui y croient.

Problème, idéologie beaucoup abordée, mais peut l’être sur son contenu, sur sa nature, sur l’adhésion des gens, rationnelle ou irrationnelle. On privilégie certain aspects en particulier.
Confusion des définition, pas de consensus dans l’emploi savant du mot.

Tradition polémique, idéologie utilisée pour stigmatiser l’adversaire, péjoratif pour doctrine qui veulent penser l’odre social. ‘cf. Tourner le dos à l’idéologie » Jospin à la convention nationale du PS en juin 1986.

Définition marxiste. : Définition négative. Oppose vigoureusement idéologie et sciences, et la défini comme l’ensemble des représentations fausses produites par les dominants pour justifier l’exploitation de classe. A l’idéologie mystificatrice, il oppose une science prolétarienne pour faire la lumière sur la réalité des rapports entre les hommes.

Idéo comme fausse conscience, miroir déformé de la réalité (cf. image inversée emprunter à

Rupture avec la science ; le faux et le vrai…refus objectivité scientifique. Paradoxe de marx.

Sens de l’histoire chez Marx, de type hégélien.

Néanmoins, 3 éléments : dimension organisatrice (structurante, fin des religion, gde idéologies= retrouver l’unité collective perdue,), notion de croyance, et concept de violence symbolique. Cf Bourdieu et imposition des représentations du fait de la violence symbolique.


B: Caractéristiques et fonctions de l’idéologie :

Idéologie comme représentation : offre des cadres de lectures de la réalité : est nécessaire, non neutre , historiquement efficiente car n’est pas l’expression d’u rapport social extérieur à elle même mais un rapport qu’elle traduit. (le met et œuvre et le reproduit), nécessairement collective (fonction de ralliement et reconnaissance. Porteuse d’une identité collective+ dimension symbolique).

Représentation de la réalité : en ce sens diffère de l’Utopie (plutôt un modèle théoriquement parfait dont on se moque si réalisable ou non).

Idéologie assume la réalité, lui donne un cohérence apparente. Logique systématique du réel, est toujours dans la légitimation politique et d’elle même et pour ceux qui y croient (valeurs, modes de vie). Ne laisse pas de place au doute.
Idéologie totalitaire : logique d’une idée, expliquer le mouvement de l’histoire comme un processus unique et cohérent déduit à partir d’une idée (sens de l’histoire pour Marx, Loi de la nature pour Nazisme.) Force du projet, du meilleur lendemain.

II : Le discours sur la fin des idéologies

A : Fin de l’Histoire et triomphe de la démocratie
Les idées semblent voler en éclats. Fin Grands système internationaux pour interpréter le monde à la place de la science et la religion.
1989, fin de la guerre froide, et envolée lyrique. Triomphe du libéralisme, victoire écrasante de la démocratie partout dans le monde et surtout défaite de l’idéologie socialiste.
FUKUYAMA : fin de l’histoire et des idéologies. « démocratie libérale et économie de marché sont les seules possibilités viables pour nos sociétés modernes »

Question du sens de l’histoire. (2 forces fondamentales : expansion sens de la nature et techno contemporaine= fondement de la modernisation éco).

Huntington : XIXe siècle des nations, 20 idéologies et XXIe des civilisations. Traduction en idées.

Bruckner : Evoque la fin des ennemis, depuis la chute du communisme et les discours sur la démocratie. Elle-même s’affaiblit, étant donné qu’elle n’a plus d’ennemis. Disparition URSS la rend plus vulnérable étant donné qu’on ne peut plus la défendre contre qqch. Donnait une impulsion.+ question : Ou est l’équilibre des forces quand les forces vont toutes dans le même sens ?

ID bouleversement des clivages, baisse de visibilité.

Attaque Lipovetsky (cf. L’ère du vide) qy=ui déclare la prophétie tockevilienne réalisée et fin de la politique (cf. Ere du vide, description de l’âge individualiste, individu détachés, cool, règne du tout consommable et jetable, ère de la séduction, de l’éphémère, sécurité des jouissances privées.)

Parle du fétichisme de la démocratie qui s’est dégradé en idéologie et même plus tenace encore car vit de l’illusion d’avoir mis à mort les autres idéologies. Toujours sens de l’histoire et finalité.

Cf critique : Dieu est mort, les grandes finalités s’éteignent mais tout le monde s’en fout, voila la joyeuse nouvelle ». Alarmiste (tout le monde ne s’en fout pas, au contraire, angoisse généralisée.

Aron : 50’, pense société tournée vers matérialisme , pas idéologie mais vers opium ( las vacances, la télé, le rêve..) + retour du discours avec le virage libéral de la gauche. *ARON : Libéralisme et socialisme nourrissent toujours des discussion et controverses, mais ne sont plus des doctrines, pas style débat idéologique (manque de classe, de parti, de structures sociales). Pas de classe pour incarner un schémas de pensée, redonner confiances en certaines valeurs

Nostalgie de l’idée d’universalité. Fin croyance forte et d’idéologues (hommes de culture plus capable de croire en des principes imposables à tous). Glisse ton vers l’indifférence ?

Surtout déclin de visibilité. Dès lors qu’il y a une hiérarchie de légitimité entre les croyances et les valeurs, et dispositif efficaces pour faire prévaloir certaine d’entre elle, alors il ya un travail idéologique actif. Baiss visibilité et émergence consensus, moyen de communication masque les antagonisme.+ déclin des organisations qui contestaient ouvertement valeurs dominantes. Une idéologie moins frontalement contestée se donne moins à voir comme idéologie. + Modernité de la formulation des croyances : idéologie sans idéologue ni adversaires. Interférences multiples entre les auteurs, moins de fondamentaux, de pères fondateurs. Fin de production d’œuvre audacieusement utopiques, démythologisation, désenchantement, déclin des discours prophétiques. Certes mobilisation contre « pensée unique » mais pas théorisé, pas intégré dans des schémas de pensée rationalisant… +tot le soft power.

B : Un monde sans repère ?



-La fin des horizons d’attente, chute du communisme, essoufflement du socialisme (cf. fin des états-nations), fin des grands projets rassembleurs…le vide de soi, fin de l’histoire. Discours alarmiste sur la fin des idéologies, et sur la globalisation (dissout le lien social, obstacle à la reconstitution de grands systèmes de pensé collectifs, étant donné individualisme croissant).
Force de l’idéologie réside dans sa capacité mobilisatrice. Pas vraie ou fausse. adhésion, vérité pour qqns. Besoin de croyances, exigence fondamentale de la vie sociale.

Ambition globalisante et rationalisant. Monde de « grand ennui », difficulté de se projeter.

Analyse récurrente (un « présent sans avenir »cf. discours sur les jeunes)

Perte de sens.

Laidi, et 3 notions du sens : fondement ( principes de bases sur lesquels s’appuie une société), Unité ( rassembler les image du monde dans un ensemble cohérent) et Finalité ( projet vers un ailleurs réputé meilleur).

Triomphe apparent de la démo de marché, mais pb= ne soutient pas le débat. Difficulté à faire sens, n’offre pas de grille de lecture totalisante.

ID qu’avant la politique définissait le identités, alors qu’auj, impression que c’est justement la quête de problématique de l’identité qui conduit l’action ou l’inaction politique.

Fragmentation des passions, des intérêts et représentations. Fin d’un corps de pensée et idée de la fin des horizons d’attente : Encore une finalité à l’action collective ?
ID de crise aussi parce que décalage préoccupant entre attente du changement et le discrédit idéologique des grands schémas de la transformations sociale consécutive à la fin de la GF.

Globalisation :difficulté à faire sens et paradoxe= impose aux acteurs la nécessité de se projeter mais laisse en jachère l’ID même de projet.


Idéologie dans les RI :

Affirmation du primat économique, technique et choix de la Globalisation qui ôte la place au débat d’idées et aux choix politiques (cela dit, souvent un alibi politique, fin de l’Etat nation, perte de prérogatives…) + parole non plus aux idées mais au discours.
III : Un repositionnement des modes de pensée ?

A : Les valeurs post-matérialistes.

Inglehart analyse les changements culturels qui ont affectés nos sociétés industrialisées. Discours sur le glissement des valeurs.

Inglehart : changement de ma conception de l’existence même (// idéologie, société… positionnement humain // aux idées). Changement progressif, la weltanschauung.

Principe fondamental : accent mis sur le bien-être matériel et la sécurité physique. Id que l’on est plus porté à s’intéresser à l’immédiat et plutôt qu’évènement lointain et inoffensif. Aujourd’hui moins de besoin vers l’économique+ redéfinition // au politique (plus facile plus accessible). Croissance de la compréhension du fait politique national et international. Révolution silencieuse
B : Nouveaux mouvements sociaux et l’exemple de l’écologisme.

Naissance alors des nouveaux mouvements sociaux, mobilisation collective se redéfinit. Fin du cadre contraignants et rigide de l’idéologie totalisante (cf . conception du militantisme différent au PC ou au sein de Ni putes ni soumises par ex.)Possibilité d’appartenance multiple

On se mobilise plus parce qu’on est disponible, par sensibilité, et moins pour entrer dans une dynamique identitaire collective forte.

Aussi, mobilisation sur des sujets moins totalisants, plus ponctuels. Combat pour la vie sociale, pour agir sur une conception particulière (Féminisme, écologisme, lutte reconnaissance des droits pour les homosexuels…etc.) Etant donné redéfinition de la conception de l’existence.

Ecologisme, un grand récit ? L’exemple de l’écologisme : idée disparition des grands récits, mais écolo : ne serait pas la forme nouvelle ? , comme les prophéties du XIXe prévoit évolution catastrophique, et préconise des réorientations sociales, s’inscrit dans une temporalité, une histoire et se constitue en récit, projette une vision du monde, a visée mondiale, qui englobe la vie quotidienne ; Ecolo se positionne pas uniquement sur saccage de la nature mais aussi lien social. Messianisme, changement des gestes quotidien, forte dimension affective et symbolique

C : Permanence idéologique et redéfinition.
Toujours des ismes. et des idéologies



Libéralisme et position américaine dans le monde. Globalisation est-elle une idéologie ? Unie les rejets contre elle ( écologisme, néo-marxisme) doctrine clintonienne, libéralisme américain, pensé théorisé, et s’impose aussi comme un messianisme. Cf. des penseurs et idéologues. Rentre dans un schémas de pensée, + exportation de pratiques et valeurs (cf. Djihad versus Mac world)

Logique de production et d’efficacité aussi art d’une idélogie.

Idéologie droits de l’homme et du communautarisme (humanitarisme comme inspirateur et alibi a action des Etats) Besoin de l’Etat aussi, porteur rationalité et de puissance

Diffusion idéologie dominante. (demichel) le rôle des médias, journaliste et monde politique dans la production de schémas de pensée.

.

Rapport droite-gauche. Repositionnement, et nouvelle identification des individus. Discours sur la fin de cet axe, mais demeure un système de valeurs, cela dit non contraignant. + de concessions, mais individus toujours capables de s’identifier sur un axe. Question intervention de l‘Etat. Etat-providence et éco de marché à synthétiser. Question redéfinition de la gauche aussi, changement de sa signification.

Conclusion : Pas la mort des « isme », toujours idéologies

Seulement, se sont repositionnée. Fin relative des grandes doctrine totalisante, et mouvement des idées vers une individualisation des idées, segmentation plus forte des idée aussi, qui peuvent être utilisée à loisir, sont moins rigides, plus souples et moins contraignante. Chacun récupère et lit lui même, interprète. Idéologies ont perdu leur caractère fondamentalement collectif.

Fin de l’universalisme surtout.

Recomposition des idées, vécues sur le mode individuel et plus collectif ; Déclin de la visibilité des ID. Fin idéo totalisante, aller/ retour, on pioche ca et là…

Idéologies sont l’héritage d’un siècle ou l’Etat n’ignorait pas la pluralité des civilisations mais ne doutait pas l’universalité de son message.

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«Idées», 1962. [Texte disponible dans Les Classiques des sciences sociales. Jmt.]

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