Quelques sujets, leur problématique et un plan possible, à partir des annales du bac





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Quelques sujets, leur problématique et un plan possible, à partir des annales du bac. :
Attention, des sujets apparemment similaires peuvent se traiter différemment selon leur formulation ; toujours réfléchir à la question posée. Par contre des sujets formulés différemment peuvent parfois se traiter avec des plans comparables. Rester vigilant, les documents fournissent aussi des arguments, des pistes d’analyse dont il faut tenir compte. Les plans proposés ici ne sont pas toujours les seuls possibles.

(D = dissertation ; S = synthèse ; 98 = année du bac)
. Après avoir présenté les difficultés des PED, s’interroger sur les causes de ces difficultés (S 95)

I Le constat des difficultés du Tiers Monde

A des problèmes communs (transition démographique, pauvreté et inégalité, économie extravertie et duale,…)

B et des situations spécifiques (tous les PED ne sont pas logés à la même enseigne)

II Des explications diverses :

A simple retard ou des blocages qui alimentent les difficultés

B libre échange et/ou protectionnisme pour mieux maîtriser son ouverture

C des facteurs socioculturels (des cultures plus ou moins propices à la croissance, des dirigeants plus ou moins soucieux de sortir leur pays du mal développement,…)
. Montrer que les difficultés des PED les plus pauvres s’expliquent par des blocages à la fois économiques et socioculturels (S 98)

I Des blocages économiques

A faible croissance du fait d’un cercle vicieux de la pauvreté ; peu d’infrastructures

B insertion défavorable dans la division internationale du travail et endettement

II Des blocages socioculturels

A de fortes inégalités, une élite politique corrompue, des régimes politiques autoritaires,…

B des cultures qui peuvent être peu propices : poids de la religion, peu d’individualisme et de rationalité (importance de la communauté), pression démographique,…
. Après avoir rappelé que le développement s’accompagne de transformations économiques, montrer qu’il comporte d’autres dimensions (S 02)

I Les transformations économiques du développement

A la croissance améliore le niveau de vie et modifie le système productif (secteurs - loi d’Engel -, actifs et qualifications)

B source de développement (urbanisation, consommation, y compris collective, groupes sociaux - moyennisation -,…)

II Les autres dimensions

A les indicateurs sociaux, politiques, démographiques, culturels (ex. IDH) ; la réduction des inégalités ; une plus grande sécurité

B le développement durable
. Après avoir montré que la croissance est indispensable au développement, expliquer pourquoi elle n’est pas suffisante (S 99)

I La croissance est indispensable

A les facteurs économiques de la croissance et du développement (croissance extensive et intensive ; rôle du capital, du travail, du partage des gains de productivité; de la DIT...) et ex. de stratégies de développement réussies (NPI)

B les théories économiques du développement : Rostow et le décollage des économies, une approche libérale du développement comme succession d’étapes, ou des approches qui insistent sur les blocages de la croissance (cercle vicieux de la pauvreté, dépendance et extraversion)

II mais elle n’est pas suffisante

A la croissance n’est pas toujours synonyme de bien-être et ne rend pas compte de toute la richesse produite ; le développement a une dimension qualitative (cf l’IDH) ; le PIB ne mesure pas l’activité informelle ; le niveau de vie masque l’importance des inégalités

B le développement suppose d’autres facteurs socioculturels: rôle de l’Etat et structures politiques ; environnement et développement durable ; rôle des valeurs et acculturation ; démographie…
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. Montrer que la hausse de la rentabilité des entreprises peut favoriser la reprise de leurs investissements mais que ce n’est pas une condition suffisante (S 01) :

I La restauration des profits pour dynamiser les dépenses en capital fixe

A pour la théorie libérale, le profit, l’autofinancement et l’épargne financière sont les facteurs déterminants de l’investissement (sous ses différentes formes) ; théorème de Schmidt

B la dégradation des profits va de pair avec celle des investissements à partir des années 70, inversement, l’amélioration du taux de marge par des politiques de l’offre à l’origine d’une reprise de l’investissement à la fin des années 80

II Toutefois, ce n’est pas suffisant

A le partage de la valeur ajoutée ne doit pas trop sacrifier les salaires car, pour Keynes, le déterminant de l’investissement est la demande effective (rôle de l’incertitude -pessimisme- ; effet accélérateur) ; la profitabilité compte davantage que le profit maximum et l’endettement peut stimuler (effet de levier) alors qu’un excès d’épargne et des taux d’intérêt élevés sont néfastes

B … comme le montre la décennie 90 jusqu’à nos jours avec un risque de retard technologique de l’Europe face aux Etats-Unis

. Montrer que l’accroissement de la demande favorise la reprise de l’investissement, mais que d’autres facteurs interviennent dans la décision d’investir (S 01)

I Hausse de la demande, condition de l’investissement

A analyse keynésienne de l’investissement :

B empiriquement vérifiée à différentes périodes (corrélation conso/I et I/PIB)

II Les autres facteurs de l’investissement

A la rentabilité, analyse libérale

B un environnement propice : coût relatif du capital et du travail ; conditions financières (autofinancement, marché financier, taux d’intérêt) ; taux d’utilisation des capacités de production ; vieillissement du capital ; aides publiques…
. Analyser les liens entre demande et investissement (D 02)

I La demande condition nécessaire mais non suffisante à l’investissement

A l’analyse keynésienne est vérifiée empiriquement

B mais l’investissement dépend aussi des profits et des conditions de financement

II L’investissement est facteur d’augmentation de la demande :

A l’effet multiplicateur à court terme

B investissement de productivité, immatériel, progrès technique et hausse de la productivité  hausse de la demande (compétitivité, pouvoir d’achat)
. Vous expliquerez comment l’investissement est source de croissance économique (D 04)

I les effets de l’investissement sur l’offre

A l’investissement source de productivité : accumulation du capital (« détour de production » et différents types d’investissement) permet  production ; l’innovation et gain de productivité (NTIC), monopole provisoire et rente pour financer la RD

B les conditions de la croissance : les irrégularités de la croissance (PT et destruction créatrice, exemple du fordisme aux NTIC, la fin du paradoxe de Solow aux Etats-Unis) ; les limites du déversement d’emploi ; l’investissement ne dépend pas seulement des profits mais aussi de la demande effective

II les effets dur la demande :

A le multiplicateur d’investissement : revenu  conso + S  production = revenu … ; S = I pas forcément réalisé  faiblesse de la demande effective  I public pour relancer l’activité

B les conditions de la relance de l’investissement : les limites du multiplicateur (contraintes extérieure et budgétaire ; risque inflationniste) et l’étroitesse des marges de manœuvre de l’Etat dans le cadre de l’UE
ou I les effets à court terme II les effets à long terme (rôle du progrès technique)
. Après avoir montré les effets du progrès technique sur le volume de l’emploi, vous mettrez en évidence son influence sur la nature des emplois (S 03) :

I Les effets quantitatifs

A le volume de l’emploi dépend des rythmes de la production par rapport à la productivité (thèse du déversement ou de la compensation de Sauvy) ; destruction et création selon les innovations de produit ou de procédé, selon l’investissement de capacité ou de productivité, selon les effets sur la durée du travail  les effets de la productivité se font sentir à long terme (cycle Kondratiev et Schumpeter).

B conséquences sur la structure des actifs (déclin des agriculteurs, plus récemment des ouvriers, montée des classes moyennes ; féminisation des emplois ; exclusion des actifs plus âgés)

II Les effets qualitatifs

A mutations dans l’organisation du travail : du taylorisme/fordisme aux NMOT sous la pression de l’automatisation, et changement de qualifications : élévation du niveau de formation (initiale et continue), importance de la maîtrise de l’information, individualisation des compétences ; aspects positifs (post-taylorisme) et négatifs (néo-tatlorisme)

B conséquences du fait d’une évolution du rôle social du travail (progrès technique, facteur du changement social): dualisme du marché du travail et exclusion ; effets sur la mobilité sociale (mobilité structurelle notamment), sur l’émancipation des femmes et la famille, sur la structure sociale (moyennisation) et sur les conflits (perte d’influence du mouvement ouvrier, des syndicats et « NMS » - critique écologique des dérives du progrès technique -)

. Analyser les effets des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sur l’emploi dans les PDEM (D 02) : idem ci-dessus ou ci-dessous
. Montrer que le progrès technique peut avoir des effets négatifs, mais aussi positifs sur l’emploi (S 97)

I Les effets négatifs

A à court terme, destruction d’emploi par substitution du capital au travail ; si productivité supérieure à production

B les emplois détruits ne coïncident pas avec les emplois créés ; problème d’employabilité des moins qualifiés et d’exclusion du marché du travail 

II Les effets positifs

A à long terme, thèse du déversement ou de la compensation (Sauvy) du fait des gains de productivité et des évolutions de la demande

B à conditions de fournir des efforts de formation, de faciliter la mobilité professionnelle, de réduire le temps de travail,…
. Analyser les relations entre l’innovation et la croissance économique (D ?)

I L’innovation comme source de croissance, une relation discutable

A Qu’est-ce que l’innovation et ses raisons

B des effets déstabilisateurs et un impact insuffisant sur la croissance (obsolescence accélérée, chômage technologique, « destruction créatrice »)

II L’innovation favorable à la croissance

A transformation des conditions de marché (aspects microéconomiques) : l’innovation profite aux consommateurs, aux entreprises, aux salariés

B aspects macroéconomiques : productivité et croissance ; multiplicateur d’investissement ; corrélation efforts de recherche et croissance
. Après avoir mis en évidence l’importance de l’innovation dans la croissance économique, montrez comment les pouvoirs publics peuvent agir sur l’innovation (S 04)

I l’innovation au cœur de la croissance :

A destruction créatrice et croissance : innovations de produits et de procédés ; productivité et croissance intensive

B grappes d’innovations et cycles

C mondialisation et concurrence accrue  efforts de compétitivité-prix et hors prix ; stratégie de différenciation de produits et importance de la RD

II le rôle de l’Etat :

A la RD financée en partie par l’Etat

B mais non suffisante, besoin de coopération avec les entreprises (division du travail au sein de la RD : recherche publique fondamentale et recherche appliquée privée ; pôles technologiques,… incitation à la création d’entreprise : start-up et capital-risque, fiscalité favorable et aides publiques - ANVAR,… -)
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. Montrer en quoi l’organisation actuelle du travail dans les PDEM peut apparaître à la fois comme une rupture et comme une continuité par rapport à l’organisation taylorienne et fordienne du travail (S 98)

I La remise en cause de l’OST (ou post-taylorisme)

A la qualité et l’adaptabilité à la demande priment sur la quantité et la standardisation

B l’organisation actuelle requiert autonomie, responsabilité et requalification

II Un néo-taylorisme

A la division horizontale et verticale du travail et l’accélération des cadences restent un moyen d’accroître la productivité dans de nombreuses activités ; le contrôle de la hiérarchie se poursuit

B dans un contexte de chômage et de précarité, l’intensification du travail est subie sans contrepartie ; le déclin des conflits n’est pas forcément le signe d’une amélioration des relations de travail ; les tensions restent latentes
. Analyser les effets de la division technique du travail (D 97)

I La recherche de la productivité n’est pas toujours favorable aux conditions de travail

A le capitalisme développe la division du travail (manufacture d’épingles) mais Marx dénonce l’exploitation et l’aliénation au travail ; Taylor et Ford en accentuant les principes de la division du travail augmentent les cadences et dégradent la qualification ouvrière

B cette division poussée du travail entre en crise sociale dès les années 70 et montre son inefficacité face aux mutations de la demande et des techniques dans les années 80

C toutefois, les NMOT n’apparaissent que comme un néo-taylorisme et l’automatisation développe un chômage technologique en excluant du marché du travail les moins qualifiés

II L’organisation du travail permet d’élever le niveau de vie et transforme les modes de vie

A la productivité du modèle fordiste permet la consommation de masse, grâce aussi à un compromis entre syndicats (soutenus par une classe ouvrière mobilisée) et patronat autour du partage des fruits de la croissance

B l’élargissement des professions favorise la montée des classes moyennes et accentue la mobilité sociale, l’émancipation des femmes, une homogénéité des modes de vie,…

C les NMOT encouragent la communication, la motivation des salariés, les responsabilisent, requalifient des métiers d’ouvrier,…améliorent la qualité des produits et incitent à l’innovation
. Quels sont les effets de l’organisation du travail sur la croissance économique (D 00)

I L’organisation du travail permet la croissance économique

A les principes de la division du travail (Smith, Taylor et fordisme, NMOT)

B à l’origine de gains de productivité, source de croissance : effets de la productivité ; croissance des Trente Glorieuses, (rôle de l’investissement lié à l’organisation du travail), flexibilité et compétitivité (prix et structurelle) aujourd’hui ; l’innovation (organisationnelle) au cœur de la croissance (Schumpeter)

II l’organisation du travail rencontre des limites freinant la croissance

A la crise du modèle fordiste (sociale - cf Marx et l’aliénation au travail - et économique : ralentissement de la croissance)

B néo-taylorisme, précarisation et fluctuation des emplois, éclatement du collectif de travail et leurs effets contre-productifs ; insuffisante reconnaissance salariale et faiblesse de la demande effective, source d’un ralentissement de la croissance
.
Après avoir présenté les principales transformations de l’organisation du travail depuis les années 70, montrez les effets sur les conditions de travail (S 03)

I Les principales transformations de la division du travail depuis 70

A post-taylorisme : face à la crise sociale et économique du fordisme émergent des NMOT, inspirés du modèle japonais (toyotisme) mais s’agit-il d’une véritable rupture ?

B le néo-taylorisme : extension des principes de l’OST dans de nouveaux secteurs d’activité (industriels mais aussi tertiaires) ; division horizontale et verticale du travail persistante

[C dualité du monde du travail entre un marché interne favorable aux statuts des salariés gages d’une meilleure productivité et un marché externe destiné à réaliser les ajustements en réduisant le coût du travail]

II Les conséquences sur les conditions de travail

A les effets négatifs du néo-taylorisme : stress, maladies musclo-squelletiques, contraintes hiérarchiques et du client ; cadences élevées

B une précarité défavorable à la bonne intégration des salariés, source d’anomie

C les effets positifs du post-taylorisme : une plus grande autonomie, une requalification du travail ouvrier

Conclusion : insister sur le fait que post et néo-taylorisme s’entrecroisent avec plus ou moins de poids pour l’un ou l’autre modèle selon les entreprises, les secteurs. Les NMOT ne sont pas une « libération » des salariés vis à vis des contraintes de rentabilité des firmes mais les conditions de travail sont plus ou moins bonnes selon les entreprises et les relations qui s’y nouent. La capacité des salariés à se mobiliser pour défendre leurs conditions de travail joue un rôle déterminant, même si la dégradation du marché du travail rejaillit sur leurs possibilités de négociation.
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. Après avoir analysé les effets positifs d’une diminution du coût du travail, mettre en évidence les limites (S 00) :

I Pour les libéraux, baisse du coût du travail permet baisse du chômage

A marché du travail régit par la CPP et loi de l’offre et de la demande

B mais des rigidités qu’il faut lever pour flexibiliser le marché

C une augmentation d’emplois, notamment peu qualifiés ; une diminution du chômage dans les pays anglo-saxons

II Une efficacité limitée

A les expériences ne sont pas toujours concluantes

B démotivation et surtout insuffisance de la demande effective (Keynes) 

C remise en cause de la protection sociale ; inégalités

. La réduction du coût du travail permet-elle de réduire le chômage des travailleurs peu qualifiés ? (D03)

I La baisse du coût du travail contribue à la diminution du chômage des travailleurs peu qualifiés

A les arguments théoriques : conception néo-classique du marché du travail (salaire d’équilibre, rémunération à la productivité marginale du travail) ; baisse des coûts et hausse des profits favorables à l’investissement et, à terme, à l’emploi (Schmidt) ; baisse des coûts et meilleure compétitivité, gain de pouvoir d’achat  croissance économique ; baisse du coût du travail limite la substitution capital-travail et accroît l’employabilité des moins qualifiés.

B la vérification empirique du modèle : faible chômage des pays anglo-saxons, notamment grâce au développement massif d’emplois peu qualifiés dans les services (hôtellerie, restauration, service aux ménages, commerce,…) ; revenu minimum inférieur aux Etats-Unis qu’en Europe, flexibilité quantitative externe forte (précarité)… ; la reprise de l’emploi de 98 à 01 en France, en partie due à des allégements de charges sociales a permis de nombreuses créations d’emplois peu qualifiés.

II Les limites d’une réduction du coût du travail

A La politique de réduction du coût du travail n’est pas toujours efficace économiquement : (théorie keynésienne) la baisse du salaire (net), la précarité freinent la demande effective,... donc l’emploi ; le chômage alimente une épargne de précaution renforçant la récession  effet pervers : ce qui est rationnel pour l’entreprise débouche sur un effet émergent macroéconomique contraire aux attentes ; également risque d’impact négatif sur la productivité (salaire d’efficience)

B … ni socialement : le dualisme du marché du travail (interne /externe), la baisse des charges sociales qui pèse sur l’équilibre des comptes de la Protection sociale et conduit à leur remise en cause  un affaiblissement de la cohésion sociale et une individualisation croissante, source de creusement des inégalités (les Etats-Unis ont davantage de pauvreté qu’en Europe, fortes inégalités dans l’accès à la santé, lors de la vieillesse,… ; marginalisation des moins qualifiés,…).

C D’autres stratégies sont envisageables : développer la formation des moins qualifiés et assurer leur protection pour faciliter leur insertion (modèle suédois) ; développer d’autres formes de flexibilité (fonctionnelle, quantitative interne), source de productivité ; éviter les « trappes à pauvreté » en offrant des retours à l’activité plus favorables qu’un maintien dans l’assistance (ce qui suppose un salaire minimum supérieur aux minima sociaux et l’embauche à temps plein plutôt qu’à temps partiel).
. La flexibilité du marché du travail peut-elle constituer un remède au chômage ? (D 96)

I Pour les libéraux, la flexibilité du marché moyen de réduire le chômage

A le marché du travail s’équilibre selon la loi de l’offre et de la demande ; l’entreprise doit être compétitive

B flexibilité salariale (allégement de charges) mais aussi externalisation, précarité, aménagement du temps de travail pour réduire le coût du travail et accroître la productivité

II Les limites dans la lutte contre le chômage

A la flexibilité peut nuire à la motivation et à l’efficacité (dégrader la qualité - la compétitivité structurelle) ;elle peut nuire à la bonne intégration sociale, source d’affaiblissement du lien social, de conflits,…

B la réduction du coût du travail pèse sur la demande effective (Keynes)

C la flexibilité peut prendre d’autres formes (horaire, polyvalence,…)

Ou I Flexibilité et lutte contre le chômage

A en théorie… ; les différentes formes de flexibilité

B la flexibilité donne des résultats

II Une solution partielle

A chômage persistant et les raisons (chômage keynésien, technologique,…)

B les effets négatifs de la flexibilité ; socialement, économiquement

Ou I Les différentes formes de flexibilité apportent des solutions dans la lutte contre le chômage

A la flexibilité salariale, au cœur de la théorie libérale : chômage et rigidité du marché du travail ; restaurer la concurrence et réduire le coût du travail (salaire flexible, allégement de charges, emplois précaires, externalisation) ; les Etats-Unis se rapprochent du plein-emploi

B la flexibilité de l’organisation (de l’entreprise) : aménagement et réduction du temps de travail ; polyvalence des salariés

II Les limites

A la gestion libérale développe un chômage conjoncturel et des inégalités sociales (théorie keynésienne + hausse du chômage avec la récession ; hausse de la pauvreté aux Etats-Unis) ; la réussite américaine a d’autres raisons que la seule flexibilité du coût du travail (hausse de la productivité grâce au NTIC, $ monnaie internationale,…)

B les limites de la flexibilité interne : limites de la baisse du temps de travail ; limites à la polyvalence (coût de formation, d’organisation,… ; problème d’employabilité des moins qualifiés)
. La flexibilité est-elle toujours favorable à l’emploi ? (D 04)

I La flexibilité est favorable à l’emploi

A la flexibilité externe, dans une perspective libérale, permet de créer des emplois : loi du marché, coût du travail élevé et lutte contre le chômage qui passe par une flexibilité salariale, une flexibilité quantitative externe et l’externalisation ; déreglementation du marché du travail ; meilleur ajustement de l’emploi aux variations de l’activité dans un contexte de concurrence internationale accrue ; amélioration de la rentabilité, source d’investissement, de croissance et d’emploi (Schmidt)

B la flexibilité interne améliore l’efficacité de l’entreprise : flexibilité fonctionnelle (NMOT) et adaptation aux NTIC ; productivité (ses effets) et croissance  emploi ( PIB   p) ; flexibilité des horaires (RTT, aménagement du temps de travail et création d’emplois)

II les effets pervers de la flexibilité

A dualité du marché du travail (interne et externe) : démotivation nuisible à la compétitivité (salaire d’efficience) ; concurrence accrue sur le marché du travail et dévalorisation des diplômes, marginalisation des moins qualifiés (jeunes et les plus âgés, immigrés,…)

B creusement des inégalités et montée de la pauvreté ; affaiblissement de la cohésion sociale

C pessimisme et faible progression du pouvoir d’achat pèsent sur la demande effective : analyse keynésienne du chômage conjoncturel
. Analyser les effets d’une politique de réduction du temps de travail sur le niveau de l’emploi (D 01)

I Risque de ralentissement de la croissance

A réduction de la compétitivité et de la rentabilité des firmes ; désincitation à l’embauche et désorganisation de la production

B dégradation des conditions de vie des salariés par limitation du pouvoir d’achat et plus grande intensité du travail (les limites de l’aménagement du temps de travail)

II mais politique qui peut être efficace

A création d’emploi et baisse du chômage ; gisements de productivité dans la réorganisation du travail (ex. des 35h)

B cercle vertueux de croissance en redynamisant la consommation et l’investissement (Keynes) ; essor de nouvelles activités grâce aux temps libres
. Après avoir montré que l’élévation du niveau de qualification est une réponse au chômage, montrer les limites (S 02)

I La hausse des qualification et la lutte contre le chômage

A les évolutions du marché (sélection à l’embauche) et de l’organisation (progrès technique et NMOT) conduisent à une demande d’emplois de plus en plus qualifiés, pénalisant les moins qualifiés ; de la qualification à la compétence

B l’offre de travail doit s’adapter par une formation initiale et continue plus élevées, et par une plus grande flexibilité ; constat d’une corrélation entre diplôme élevé et chômage faible

II mais ce n’est pas suffisant pour résoudre le chômage

A le déséquilibre durable entre offre et demande de travail a des causes multiples malgré l’élévation générale de la formation ;

B le marché du travail continue de créer des emplois peu qualifiés, notamment dans les services, du fait de la précarisation du travail et de la poursuite d’une organisation taylorienne
. La réduction du chômage dépend-elle uniquement de la croissance économique (D 03) :

I La croissance nécessaire

A une corrélation vérifiée entre taux de croissance et taux de chômage

B explication keynésienne du chômage conjoncturel ; une politique de relance efficace aux Etats-Unis face à la récession de 01 à 03

C à long terme, le progrès technique permet la productivité et la croissance, tout en créant des emplois (thèse de la compensation)

II mais non suffisante

A la montée d’un chômage structurel due à la hausse des actifs supérieure à celle des emplois, du fait des rigidités du marché du travail (thèse libérale) et du progrès technique (chômage technologique) dans une économie mondialisée (concurrence des NPI, entre PDEM,… et restructuration)

B rendant complexe les politiques de lutte contre le chômage ; combinaison d’allégement du coût du travail, de flexibilité (sous ses différentes formes), de mesures ponctuelles de relance quand les conditions le permettent, de réduction du temps de travail, de formation,…+ comparaison des situations américaine et européenne et conséquences sur les inégalités.

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. Après avoir montré la persistance des inégalités dans notre société, les expliquer (S 97)

I Des inégalités persistantes

A inégalités économiques (revenus et patrimoine, consommation, santé et espérance de vie, emploi,…)

B inégalités sociales (dans le partage des tâches domestiques, politiques, culturelles, des chances dans l’accès aux diplômes et dans la mobilité sociale,…)

II Des explications multiples

A pour les libéraux des différences de mérite individuel et la nécessité de maintenir des inégalités pour accroître l’efficacité économique ; la gestion libérale de la crise contribue à cet accroissement des inégalités

B les classes dominantes cherchent à reproduire leurs privilèges ; la domination masculine ne s’efface que progressivement devant l’émancipation des femmes ; l’exclusion se renforce d’elle-même (stigmatisation, faible participation politique,…)
. Les inégalités sont-elles toujours incompatibles avec la démocratie ? (D 97)

I les sociétés démocratiques pour Tocqueville reposent sur l’égalisation des conditions malgré l’existence nécessaire d’inégalités

A la thèse de Tocqueville

B la société démocratique n’est pas remise en cause par les inégalités ; les libéraux les considèrent même comme nécessaires et contestent l’efficacité des politiques de réduction de celles-ci

II les inégalités peuvent être injustes et remettre en cause la démocratie

A l’accroissement des inégalités et la montée de l’exclusion fragilisent la citoyenneté ; l’Etat et la démocratie sont affaiblis

B les conditions de légitimation des inégalités ne sont pas réunies (inégalités des chances, mobilité insuffisante,…)
. Dans quelle mesure les sociétés démocratiques contribuent-elles à réduire les inégalités femmes/hommes ? (D 02)

I La réduction des inégalités selon le sexe

A d’indéniables avancées : égalité juridique et égalité des chances, tendance à l’égalisation des conditions revendication des sociétés démocratiques (Tocqueville) et constat en matière de sexe

B des inégalités qui se réduisent sur le marché du travail, dans la sphère domestique,… en lien avec l’individualisme (émancipation) ; rôle des conflits sociaux (féminisme)

II mais des changements lents en raison de pesanteurs structurelles

A l’inertie des institutions : poids de la socialisation familiale et scolaire ; partage inégalitaire des tâches domestiques et incidence sur la profession ; dans les arbitrages quotidiens, les femmes et les hommes tendent à reproduire les comportements traditionnels

B lenteur des décisions politiques : des mesures confortent le statut traditionnel des femmes ou ont tardé à changer (aides à l’éducation des jeunes enfants, garde prioritaire en cas de séparation,…) [malgré une volonté générale de rendre plus égalitaire les rapports hommes/femmes].
. Montrer que les différences de revenus permettent d'expliquer les inégalités sociales mais que ces dernières ont aussi d'autres origines (S 02).

I les inégalités sociales s'expliquent d'abord par des différences de revenus :

A différences de revenus qui ont diverses origines : inégalités de qualification (capital humain, productivité, mutations technologiques, compétition internationale avec les pays à bas salaires, pression du chômage) ; inégalités de patrimoine renforcent celles des revenus (priorité à l'épargne notamment aux actionnaires)

B ces écarts expliquent les inégalités sociales : accès différenciés à la consommation, notamment pour les biens nouveaux ; ségrégation par l'habitat ; inégalités dans les loisirs ; en matière de santé ;...

II les inégalités ont d'autres origines :

A des inégalités liées au travail : concurrence pour l'accès à l'emploi en fonction des diplômes, de la qualification, du dynamisme de la croissance,... ; précarité ; inégalités dans les conditions de travail (pénibilité, stress, horaire, pression de la hiérarchie,...)

B des inégalités liées au sexe, à l'âge, à l'appartenance ethnique,...

C des inégalités culturelles : pratiques culturelles et sociales, inégalités à l'école,...
. Après avoir caractérisé les inégalités économiques, montrez que d’autres inégalités en constituent un facteur aggravant (S 04)

I des inégalités économiques

A de revenus et de patrimoine : réduction des inégalités salariales depuis 70 mais un mouvement interrompu depuis les années 90 ; les inégalités de RD malgré la redistribution les inégalités de revenus de la propriété (épargne) creusent les écarts ; les écarts de patrimoine sont très importants (héritage et enrichissement des riches) ; incidences des inégalités de richesse sur la consommation et les choix de modes de vie (habitat, loisir, biens nouveaux,…)

B inégalités face à l’emploi et au chômage : revenu lié à l’emploi et la qualification ; précarité de l’emploi et chômage touchent plus particulièrement les ménages les moins qualifiés cumulant les handicaps ; montée de la pauvreté

II reproduction des inégalités :

A des conditions de vie difficiles limitent l’accès à des biens et services fondamentaux : nourriture moins équilibrée (obésité, carences, surconsommation de tabac, d’alcool,…), moindre accès à la santé, privation (loisir, transport,…),… concentration dans des quartiers sensibles (habitat dégradé, faible commerce de proximité, délinquance, services publics réduits et conditions d’enseignement défavorables ,…)

B inégalités scolaires : rôle du capital culturel et social, les catégories les mieux loties savent tirer partie de l’école pour maintenir leur position dominante alors que les milieux défavorisés ne profitent guère de l’institution scolaire pour favoriser leur ascension sociale

C les inégalités font système : les personnes moins instruites, moins intégrés professionnellement ont moins de ressources économiques, vivent dans des quartiers difficiles, se soignent moins bien, les enfants maîtrisent moins les codes culturels facilitant une bonne insertion scolaire et cumulent les échecs, donc ont du mal à s’insérer professionnellement,… entretenant un véritable cercle vicieux que les politiques de discrimination positive ont du mal à enrayer. La question de l’accès aux ressources reste largement conditionnée par l’accès à l’emploi et par une politique volontariste de réduction des inégalités.
. Après avoir présenté les politiques de réduction des inégalités, s’interroger sur leur opportunité (S 97)

I Les politiques de réduction des inégalités

A la protection sociale assure une redistribution horizontale et verticale

B la réduction des inégalités de revenus : le SMIC, la fiscalité 

C améliorer l’égalité des chances par la démocratisation scolaire, la discrimination positive

II Faut-il réduire les inégalités ?

A la réduction peut être favorable à la croissance en soutenant la demande et en garantissant une certaine cohésion sociale

B mais la montée de l’individualisme et la crise de légitimité conduisent à une certaine remise en cause de l’intervention de l’Etat, soutenue par le discours libéral…

C qui admet les inégalités à condition qu’elles reflètent les mérites individuels et que l’égalité des droits et des chances soient possibles
. Dans quelle mesure la croissance permet-elle de réduire les inégalités ? (D 02)

I La croissance peut contribuer à la réduction des inégalités

A hausse du niveau de vie profite à tous : pour les libéraux en économie de marché, thèse de la main invisible (A. Smith) même si des inégalités restent nécessaires à la croissance (profit et investissement, innovation, productivité,...) ; la croissance fordiste des Trente Glorieuses a permis de réduire nombreuses inégalités (loi de Kuznets) ; le libre échange favorable à la croissance (les NPI se rapprochent des PDEM) ; mais le marché reste à encadrer (thèse keynésienne) : rôle des syndicats dans le partage de la valeur ajoutée et rôle de l’Etat-Providence qui peut redistribuer une partie de la richesse produite ; corrélation croissance et emploi, donc moyen de réduire l’exclusion sociale 

B la croissance transforme les structures sociales : tendance à l’égalisation des conditions de vie (Tocqueville) et moyennisation (homogénéisation des modes de vie) ; féminisation et moindre inégalité entre les sexes; mobilité sociale structurelle mais aussi nette (réduction de l’inégalité des chances ; rôle de l’école)

II Mais elle ne suffit pas

A une hausse des inégalités avec la gestion libérale de la crise : chômage, précarité et partage de la valeur ajoutée défavorable aux salaires au profit des actionnaires ; montée de la pauvreté et de l’exclusion ; les inégalités se creusent entre PDEM et PMA, fragilisés par la mondialisation et leur dépendance

B inégalités sociales persistantes : mobilité qui reste faible et inégalités des chances ; des disparités de modes de vie entre les classes sociales (consommation, habitat, espérance de vie,…cf Bourdieu opposition entre une classe populaire dominée et la classe dirigeante) ; inégalités hommes/femmes, entre les âges,…
. Une société plus mobile est-elle nécessairement moins inégalitaire ? (D 04)

I les progrès limités de l’égalité des chances

A massification scolaire et réduction de l’inégalité des chances : l’école au cœur de l’idéal méritocratique s’est davantage ouverte à l’ensemble de la population, en élevant le niveau général d’instruction et en facilitant les possibilités d’ascension sociale ; cependant, les inégalités persistent : les réussites et les choix d’orientation scolaire restent influencés par les origines sociales

B une mobilité réelle mais faible : on note une augmentation de la mobilité, en particulier ascendante, mais elle se fait surtout dans des catégories proches et elle demeure faible dans les positions sociales extrêmes. Une partie de cette mobilité est structurelle même si la mobilité nette s’est accrue (plus grande fluidité sociale). La dévalorisation relative des diplômes (paradoxe d’Anderson) accentue le rôle du capital social : à diplôme identique les chances de mobilité intragénérationnelle sont inégales.

II une société qui reste inégalitaire :

A les limites de l’élitisme républicain : la sélection des élites s’est repliée au sein des groupes dominants, entretenant une véritable « caste » technocratique, appartenant à la classe dirigeante. La reproduction des inégalités relève d’une accumulation de capital économique, social et culturel : le diplôme donne une légitimité méritocratique pour justifier le maintien des inégalités.

B la classe dirigeante a su non seulement préserver ses avantages mais aussi les faire prospérer : les inégalités de richesse, notamment de patrimoine, mais aussi de revenus pour ceux qui exercent des fonctions dirigeantes, se sont creusées. Les politiques économiques libérales ont renforcé ces inégalités (baisse d’impôts, soutien à la rentabilité du capital,…). La société française, malgré les discours, s’éloigne de l’idéal démocratique d’un renouvellement des élites, d’une plus grande égalité des chances et d’une plus grande équité, au sens de Rawls, pour qui les inégalités sont légitimes qu’à partir du moment où elles permettent une amélioration du sort des plus démunis.

. Après avoir présenté les caractéristiques de la mobilité sociale en France, exposer ses déterminants (S 01)

I Constat de la mobilité en France

A lecture des tables (leurs limites) et constat d’une tendance à la reproduction des inégalités, notamment aux extrêmes de la structure sociale

B une mobilité, notamment ascendante, plus forte dans les catégories intermédiaires ; des trajets courts ; un accroissement de la mobilité dans le temps

II Les facteurs de la mobilité(/reproduction) sociale

A la mobilité structurelle

B rôle de la famille

C rôle de l’école
. Les inégalités économiques expliquent-elles à elles seules l’inégalité des chances à l’école ? (D 02)

I Les inégalités économiques contribuent à l’inégalité des chances scolaires

A constat d’une corrélation entre échec scolaire et faiblesse des revenus et du patrimoine (et réciproquement : réussite et capital éco. élevé)

B qui s’explique par des difficultés matérielles pénalisant la réussite, des stratégies défavorables à l’investissement scolaire (et inversement)

II Mais aussi des déterminismes sociaux et culturels

A inégalités des chances et origine sociale (influence du capital culturel et social ; stratégies différenciées des familles)

B inégalités des chances selon le sexe (socialisation différenciée, responsabilité de l’école qui entretient des stéréotypes parfois)
. L’école est-elle un facteur d’ascension sociale ? (D 96)

I La démocratisation scolaire favorise la promotion sociale

A le diplôme facilite l’insertion professionnelle, une adaptation au progrès technique et aux NMOT

B ce qui contribue à la mobilité sociale (structurelle et nette)

II Mais des effets limités

A la dévalorisation des diplômes ne garantit pas toujours la promotion sociale et marginalise les moins diplômés

B les inégalités persistent (inégalités des chances et inégalités des positions sociales)
. Analyser le rôle de l’école dans la mobilité sociale (D 98)

I La mobilité sociale dépend de l’école

A la mobilité sociale s’accroît

B en même temps que se développe la formation pour répondre aux mutations économiques et sociales

II Les limites du rôle de l’école

A l’inégalités des chances selon Bourdieu et Boudon

B la mobilité ne dépend pas que de l’école et elle reste faible notamment pour les catégories extrêmes
. Dans quelle mesure l’école contribue-t-elle à réduire l’inégalités des chances entre les jeunes ? (D 97)

I La démocratisation scolaire a réduit l’inégalité des chances et favoriser la mobilité sociale

A la massification de l’enseignement et une réduction des écarts entre milieux sociaux, entre filles et garçons

B facilitant la promotion sociale, y compris des enfants de milieu modeste ; les libéraux voient ainsi une certaine légitimation des inégalités dans une société individualiste

II mais des inégalités qui persistent et une certaine reproduction des positions sociales

A une sélection qui s’est déplacée vers le haut et a accentué la « lutte des places »; les difficultés croissantes de ceux qui subissent l’échec scolaire ; une inégalité qui s’explique par les choix rationnels des familles pour Boudon

[1 par allusion à Bourdieu qui évoque le remplacement de la lutte des classes par la lutte des places, dans une société plus individualiste mais où persistent des rapports de domination et des stratégies de reproduction sociale]

B la mobilité est en partie structurelle et la mobilité nette se fait dans des catégories sociales proches, plutôt dans les couches intermédiaires de la société ; les catégories extrêmes restent davantage figées ; les inégalités sociales sont loin de refléter l’idéal méritocratique
. Après avoir mis en évidence les principales inégalités entre les hommes et femmes en matière de mobilité sociale, vous en présenterez les explications.

I les principales inégalités en matière de mobilité entre hommes et femmes :

A plus de mobilité descendante pour les femmes que pour les hommes : immobilité plus faible pour les femmes ; mais mobilité ascendante surtout pour les hommes

B l'immobilité révèle des différences hommes-femmes dans la répartition par PCS (hommes plutôt ouvriers et femmes plutôt employées) ; handicap de qualification des femmes sur le marché du travail, entrées avec de faibles qualifications, elles ont laissé la place des emplois qualifiés aux hommes (cf. l'OST)

II les raisons de ces inégalités :

A des différences de socialisation dans le cadre de la famille (conformité aux rôles traditionnels des femmes dans la société) et à l'école (orientation distincte,... stratégie des familles, responsabilité de l'école dans les choix,...)

B le monde du travail freine l'ascension sociale des femmes et maintient la domination masculine (distinction métiers masculins et féminins ; faible accès aux postes de direction par les femmes, restriction de leurs ambitions du fait d'un faible partage des rôles domestiques)
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. Après avoir mis en évidence le recul de la classe ouvrière, analyser les conséquences en matière de conflits sociaux aujourd’hui (S 98) :

I Les transformations de la classe ouvrière

A l’opposition marxiste entre la bourgeoisie et le prolétariat est de moins en moins pertinente avec les évolutions du monde ouvrier depuis 30 ans et la montée des classes moyennes

B le déclin du syndicalisme et d’une idéologie révolutionnaire

II Les conflits sociaux contemporains

A des conflits du travail moins nombreux et qui ont changé de nature

B les nouveaux mouvements sociaux et une recomposition des oppositions de classes (Touraine)
. Après avoir rappelé le rôle des conflits du travail dans le changement social, relativiser son importance (S 98)

I Les conflits du travail au cœur du changement social

A la lutte des classes moteur de l’Histoire chez Marx

B l’importance du mouvement ouvrier et de l’action syndicale au cours du 19ème et 20ème siècles

II mais une perte d’influence des conflits du travail depuis 30 ans

A les mutations de la structure sociale infirment Marx (déclin des ouvriers, montée des classes moyennes, crise du syndicalisme,…)

B l’émergence des NMS (opposition classes moyennes et bureaucratie (nouveaux acteurs), domination plus culturelle, nouveaux enjeux, nouveaux moyens d’action,…)
. Peut-on parler d’une transformation des conflits sociaux dans les PDEM depuis la fin des années 60 ? (D 97)

I Les transformations du conflit social

A déclin du mouvement ouvrier et de l’action syndicale

B montée des classes moyennes et NMS

II Une recomposition du conflit social

A les NMS n’ont pas toujours une portée sociale majeure et on peut douter de l’influence des classes moyennes ; ambiguïté de cette classe qui se prolétarise sous l’influence de la crise

B la contestation sociale demeure : soutien populaire aux mouvements de grèves plus rares du fait de la crise et de la domination de la classe dirigeante au pouvoir renforcé ; des conflits aux moyens d’action plus « durs » ; …
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