Mésaventures irréelles et autres considérations





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Troisième chapitre
« J’ignorai que tu avais autant de vocabulaire, gamin. » La patronne lisait à son tour les feuillets pendant que Sissi et Giorgio sirotaient leurs verres. Elle n’avait pas cru sa serveuse quand cette dernière lui révéla le fou projet du saltimbanque, mais elle s’était jurée de venir voir son amphigouri afin de le convaincre de cesser cette activité. Mais après avoir lu les trois premiers chapitres, elle jugea silencieusement du potentiel d’écriture de Giorgio, qu’elle n’avait jamais pleinement reconnu après tant de poèmes, et dissimula du mieux possible sa surprise et son étonnement derrière un regard de biais et un petit rictus discret. Mais déjà le guitariste jubilait et ricanait en montrant ses belles dents blanches, heureux d’avoir enfin pu prouver à la patronne du bar tout son talent. Ce n’était pas qu’il ne l’appréciait guère, bien au contraire : il la respectait autant qu’une seconde mère et ne tarissait pas d’éloges à son sujet, remerciait sa clairvoyance et son intelligence, sa sagesse : mais cette sagesse l’amenait également à considérer d’un sale œil ce vaurien qui venait régulièrement traîner dans sa gargote et duquel sa serveuse était éprise.

Elle ne le voyait jusqu’à ce jour que comme un fauteur de troubles, un mauvais garçon plus simplement, sans attaches ni famille, habitant dans une petite chambre de bonne, vivant de charité, chantant avec sa guitare pour se payer un verre. Tout était rigoureusement vrai et Giorgio ne contestait pas ces points de fait, bien au contraire, il en était plutôt fier. Mais il rêvait surtout de pouvoir améliorer sa condition, de devenir riche et célèbre, de pouvoir manger à sa faim. Il ne désirait rien d’autre que cela seul, et n’attendait qu’une occasion pour s’avancer. Enfin le jour était venu croyait-il, enfin le jour était là.
« J’ai du vocabulaire et j’ai des ambitions, et j’ai de quoi construire une belle renommée. Madame, depuis longtemps vous me voyez d’un sale œil, vous me prenez pour un ringard, pour un minable. Je dis non, je prétends que non ; j’ai eu une idée qui, si elle est menée à terme, permettra à tout le monde, à Sissi comme à vous, si vous rentrez dans la combine, de changer un peu votre vulgus.

– Et ça consiste en ça alors ? Cette biographie ?

– Pas n’importe quelle biographie. Une biographie fictive, développée comme une vraie, qui dépeindra la vie, l’existence entière et complète d’un personnage qui aura fait beaucoup de choses dans sa vie et qui aura eu une vie hors du commun, non pas réellement dans ses actions mais davantage dans ses pensées. Il dépeint sans mal ses vices cachés, ses cauchemars, ses doutes, ce qu’il a fait de mal dans la vie. C’est un microscope sur tout ce qu’il y a de mauvais en chacun de nous, c’est racoleur et ça plaît de nos jours, et ça marchera. On fera comme si tout ça était bel et bien réel, et puis patatras ! on dévoilera toute la supercherie, et on sera enfin consacrés comme de grands auteurs, et on en retirera tous les bénéfices de la gloire. »
Elle frappa le haut de son crâne avec son manuscrit pour le faire taire, et le reprit d’un air goguenard.
« On retirera ? Qui ça, “on” ? Sissi veut peut-être s’acoquiner avec toi pour des raisons qui la regardent, et elle est assez grande à présent pour faire ses propres choix sans que je n’ai mot à dire, mais moi, je suis loin d’être convaincue et je vais te dire tout de suite, même si j’avoue que ce n’est pas “aussi pire” que je me l’imaginais, c’est largement insuffisant pour faire un best-seller. Il va falloir que tu travailles un peu plus tes arguments, mon petit père, pour me convaincre de rentrer dans ton affaire – elle croisa les bras et le fixa d’un air de défi. Tu as trois minutes pour me donner clairement et simplement des éléments susceptibles de me faire changer d’avis, et ne t’avise surtout pas de toucher à ta guitare, même du cil, où ça sera niet sans justification. »
Sissi se leva et prit l’instrument en otage, qu’elle déposa non loin de la porte de la chambre et resta dans son encadrement, pour ne pas interférer entre la rixe de regard qui opposait la patronne et son ami. Des éclairs émanaient des yeux de chacun, et l’air se troublait comme soumis à une imposante chaleur venue d’on ne sait où. Giorgio s’éclaircit la voix à deux reprises avant de commencer à parler.

Il mit tout d’abord l’accent sur la grandeur d’un tel projet, au-delà de celui qui le mène et au-delà l’intrigue et les personnages : un texte était en soi une aventure où à chaque mot l’auteur se distingue sensiblement du monde de la nature et du monde des animaux, qui ignorent les Dieux lecture et écriture, affirme ainsi son humanité, sa puissance sur les choses. Écrire, c’est être dans une zone de perturbation de la réalité : c’est prétendre la décrire avec des symboles et des associations de symboles, c’est prétendre l’expliquer par des sons. C’est donner des descriptions sans l’utilisation d’une image, aller plus loin encore qu’un tableau ou qu’un croquis : c’est représenter l’ensemble du monde réel et ce qui a existé, existera et ne peut exister, sans aucun mal. Aucune cathédrale n’est assez grande, aucun univers n’est assez improbable, aucun être n’est assez abject pour ne pas pouvoir être décrit, et quand bien même l’auteur inscrit « indescriptible », « innommable » ou « les mots manquent », le lecteur sait parfaitement de quoi il retourne et il voit la chose bien mieux que mille caméras qui l’auraient patiemment filmée pendant des jours et des nuits. Quand les explorateurs, ou les mystificateurs viennent dans un monde connu, ils écrivent en premier lieu, et ensuite seulement photographient et dessinent. Les écrits restent : et on ne peut les truquer. Un récit n’est jamais truqué : il n’est jamais que fiction ou aberration.
« Donc, il faut que vous vous rendiez compte que ça sera là une grande expérience, que vous ne vivrez peut-être jamais deux fois dans votre vie !

– Deux minutes. »
Giorgio se passa nerveusement la main dans les cheveux, et modifia sa stratégie d’approche. À présent, il parlait du caractère moral et incroyable que recèlerait le texte en préparation. Un futur classique, un modèle pour des générations de lecteurs et d’auteurs, dont les répliques seraient apprises en chœur par toute l’intelligentsia qui croirait voir dans la moindre phrase des secrets cabalistiques de premier ordre.
« Une minute. »
À court d’arguments, il finit par souffler que ça serait sympathique d’avoir son expérience. Elle leva un sourcil circonspect, puis fut progressivement prise d’un tremblement qui n’était autre qu’un fou rire qu’elle ne put dissimuler plus longtemps. Elle servit à boire à eux trois et Sissi revint la guitare sous le bras, et la reposa sur le bord du lit. Ils trinquèrent alors à leur nouvelle alliance, et la patronne insista pour discuter des orientations prises par le manuscrit.
« Régulièrement, tu fais mention à ce que l’on trouvera par la suite, que ton personnage ne veut pas se précipiter… comme si tout était déjà écrit par avance. Dis-moi, tu ne crois tout de même pas à tes bêtises ?

– Non seulement j’y crois, mais c’est bien plus que cela fit Giorgio en se recoiffant, l’air hautain. Je l’ai dit à Sissi : je me suis inspiré de ma propre vie pour écrire tout ça, et de choses entendues ça et là. La phobie des souris de la matrone est par exemple directement inspirée d’une fille de Naples, petite nièce d’un de mes vieux copains qui, nous a-t-il raconté un soir, était véritablement grimpée à un arbre pour échapper à une de ces bestioles. Une fois romancée, ça donne quelque chose que je trouve prodigieux. Vraiment prodigieux : on dirait du fantastique. En parlant de fantastique, tu vois, j’ai bien parlé du fantôme, Sissi. Et je le referai, j’ai déjà des tonnes d’idées pour ce dont on va parler.

– Mais tu travailles avec un plan par avance, hein ? demanda Sissi du bout des lèvres. Ne fais pas croire que c’est que de l’impro

– Je vais te dire, y’a un peu des deux. Ouais, y’a un peu des deux. C’est dur de parler de la manière dont je bosse, mais je vais essayer.

« Au départ, j’ai eu l’idée. Tout commence par une idée. Ça peut être totalement anodin, une phrase, un titre, un son. Ça peut être n’importe quoi. N’importe quoi. L’inspiration est un démon qui s’organise comme il le peut. Je suppose qu’il doit jeter son dévolu sur le premier venu comme on distribue les cartes pour une belote, et que celui qui a l’atout parle le premier. Mais avoir l’idée n’est jamais suffisant en soi. Des petites idées, on en a chaque jour : rares sont les vraies, bonnes, grandes idées. Une fois par existence, et encore, lorsque l’on est vraiment veinard et que l’on sait se distribuer un carré d’as dans le grand jeu de la vie. Mais même une petite idée, minuscule peut suffire… à condition d’avoir le talent – il saisit sa guitare et la fit gratter rapidement. Le talent, c’est quelque chose qui ne s’apprend pas, mais qui se cultive : si bien qu’on apprend à le découvrir et non à le construire. »
Il enchaîna sur un morceau assez doux, aux tournures de valse, et Sissi dodelina docilement la tête malgré elle sur le rythme de la mélodie.
« Les personnes qui ont du talent sont prédestinées à rendre les gens heureux. C’est leur mission, leur unique mission : rien d’autre ne compte, pas même leur personne. Je suis prêt à me donner corps et âme dans ce projet, pour le mener à terme. Je suis convaincu que l’idée est bonne, qu’il faut poursuivre. J’en suis intimement persuadé. C’est tout ce qui compte à mes yeux. J’ignore précisément pourquoi d’ailleurs – sa voix s’était faite plus douce, adoptant un ton de confidence. Ou plutôt si, je sais bien pourquoi. Je sais pertinemment pourquoi. Maintenant que j’ai écrit ces premiers chapitres, je sais bien pourquoi j’ai décidé de tout mettre dans ce projet, même si je dois le faire seul, sans aide, ni secours, même si cela me prend toute ma vie, même si je dois poser le point final sur mon lit de mort, une seconde avant le grand départ dans un hôpital crasseux, sur un matelas de sang séché. Je sais pourquoi je n’attends rien d’ailleurs de ce texte, et que ça me rassure de le faire. Je le sais.

– Tu as quelque chose à prouver au monde entier, fit la patronne en s’asseyant à ses côtés et en lui passant un bras autour des épaules. Tu as quelque chose à prouver, mais peu importe d’arriver à tes fins ou pas. L’essentiel n’est pas dans la finalité, mais dans l’acte lui-même. Ton père t’a souvent dit que tu n’étais qu’un bon à rien, un fainéant, un rêveur. Il le disait comme si c’était une insulte, et toi tu l’entendais comme tel. Tu aimais pourtant, comme tu aimes pourtant chanter et écrire, et tu sais combien c’est un métier de crève-la-faim. Tu sais à quel point il est difficile, et tu t’aperçois combien ton père avait raison. Mais pourtant, malgré le fait que personne ne croie en toi, malgré le fait que toi-même, tu ne puisses pas croire en toi, tu persistes encore et toujours. Tu finis par te haïr d’être ce que tu es, tu aurais voulu plaire à tes parents, à ta famille entière, et tu as préféré égoïstement suivre la voie que tu désirais.

« Tu as voulu être honnête, et l’honnêteté est un désir d’égoïste, on ne peut pas changer cela.

« Pendant des années tu as traîné la patte, couru les villes, les campus, pour tenter de t’intégrer, et toujours on te chassait avec tes chansonnettes. Tu as fait des jeûnes de plusieurs semaines, sans rien à te mettre sous la dent, buvant de l’eau de pluie les jours où tu avais la chance de boire. La gorge sèche, les membres grêles, seule ta forte constitution t’a sauvé. Tu dois même être le sans domicile fixe le plus musclé du territoire, un physique de vainqueur, un de ceux qui tiennent la casserole par la queue, et non par l’inox. Tu n’as pas un physique de poète, tu le sais bien. Et ce texte, c’est un peu comme ta dernière chance. Un projet tellement immense, crois-tu, que toute une vie ne sera pas suffisante pour le mener à terme, mais qu’importe. Car au fond de toi, c’est ce qui sert à t’accrocher. C’est ton dernier espoir, un espoir d’égoïste. Un sale petit espoir égoïste. Tu dis vouloir donner ta vie pour finir le projet, c’est faux. Quand tu dis que tu veux prouver au monde quelque chose, quand tu le fais croire, c’est faux, c’est bien entendu faux. Tout ce qui compte, c’est ta sale petite personne.

– Non. Sissi compte… Tu comptes beaucoup à mes yeux Sissi, dit-il sans relever la tête. Si je t’ai demandé de m’aider, c’est pour…

– C’est pour que je puisse t’aider à poursuivre le projet, je le sais, Giorgio. Je le sais. Je sais bien que tu n’as pas besoin de moi comme correctrice. Regarde, je n’ai presque rien corrigé à tes premiers chapitres. Tu emploies des mots que je ne connais même pas. Des références inaccessibles. À se demander comment, et où, dans ton petit esprit tordu, tu as pu trouver toutes ces choses. Ça me dépasse, et de loin. Mais maintenant je vois plus clair dans ton esprit. Tu n’es pas là pour chercher de l’aide, tu es là pour chercher des survivants. Car tu restes un auteur égoïste : et la célébrité compte à tes yeux, beaucoup. Tu veux survivre, et tu veux être célèbre. Et tu veux que quelqu’un achève, ou publie tout ça à titre posthume. Et que même mort, ton nom soit scandé. N’est-ce pas là le but de tout auteur, de tout musicien, de tout poète ? La célébrité ? Tout artiste n’est-il donc à tes yeux qu’un égocentrique ne s’intéressant qu’à sa personne ? Tu parles du message humain dissimulé derrière ton texte, mais comment peux-tu parler de message humain, si toi-même tu ne l’es pas ? Réfléchis bien Giorgio. Quel bonheur veux-tu assurer ? Le tien, le mien, celui de la patronne, ou celui de tes lecteurs ? »
Il commença à jouer un blues pour se donner le temps nécessaire à la réflexion, puis s’arrêta brutalement.
« Les lecteurs. Un texte qui n’est pas lu n’est rien. Il n’existe même pas.

– On peut donc commencer à travailler sérieusement, fit la patronne. »
Elle ne s’intéressait guère aux conceptions artistiques de l’auteur, ou aux scrupules de la correctrice. Elle devait songer à l’avenir pragmatique, et aux retombées financières. Aux compromis. À la répartition. À la publicité même. Et l’une des données qui lui parut nécessaire concerna la manière dont ils allaient apparaître sur la couverture, selon la première mouture du livre, selon laquelle la biographie était « authentique ». Ils devraient tricher bien entendu, et elle proposait de présenter les choses ainsi : le titre de l’œuvre, avec une préface de Giorgio expliquant comment il avait trouvé le manuscrit, dans quelles circonstances, ses réactions lors de sa première lecture, l’idée qu’il s’était faite du texte en lui-même. Sissi avait été la correctrice du texte : l’occasion de revenir, elle aussi au cours d’un paragraphe sur les fautes qu’elle avait dû corriger, les tournures rectifiées, la personnalité de l’auteur à travers son écriture.
« Enfin, je serai pour ma part l’encadreuse, veillant à ce que tout se déroule le plus efficacement possible et, surtout, à ce que le texte original soit décemment respecté à la virgule près pour en conserver toute sa force.

– Il me semble qu’ainsi, votre rôle sera bien moindre en comparaison, non ?

– Tu t’inquiètes pour ta patronne ? T’en fais pas. Moi, je me chargerai de tous les communiqués, de toutes les annonces que l’on fera, à la radio, à la télé, partout. Je serai la première publicitaire de ce bouquin, si bien que bientôt on ne pourra plus discerner ma face du manuscrit, et on associera les deux pêle-mêle. Mais l’essentiel dès à présent est de considérer que nous ne formons plus qu’une seule famille, voire plus : une seule et même entité. Ta chambre sera notre repaire, et rien ne devra sortir de là. Toutes les discussions qui auront lieu concernant le projet se feront exclusivement ici, en compagnie de nous trois. À présent, il nous faut être efficace. Giorgio, tu continues d’écrire. Sissi, tu te charges de ta préface et des corrections. Moi, je me charge du plus important : trouver un titre capable de rendre toute la grandeur à l’œuvre que tu es en train d’accomplir. Car tu es en train d’accomplir un chef d’œuvre, assurément : et si au moins moi, j’en doute encore, toi, tu en es intimement persuadé, n’est-ce pas ? À voir ton sourire ravi et tes yeux qui pétillent, tes mains qui tremblent, non seulement tu le sais mais tu en es convaincu, et tu entrevois déjà tes succès futurs, n’est-ce pas… Tu es vraiment un sacré numéro, Giorgio. »
Et il acquiesça en grattant fébrilement sa guitare, et se resservit un verre.
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