1. 4 – Activité des commissions du CDTHED
Commission Accessibilité
La Commission Accessibilité a beaucoup travaillé. Son bilan, rédigé par Rémi, est trop long pour être évoqué… On se contentera d’une énumération :
- Suivi de l’accessibilité des lieux publics : Préfecture de l’Isère, rénovation de la gare de Grenoble, CHU de Grenoble (Hôpital Nord), voirie et cheminements, etc.
- Accessibilité des transports : Service spécialisé PMR de la SEMITAG, nouveaux Distributeurs Automatiques de Titres de transport, transports ferroviaires, etc.
- Représentation des usagers handicapés au sein des Commissions CCAPH (Communales d’Accessibilité aux Personnes Handicapées) : Grenoble, Échirolles, Fontaine, Meylan, Sassenage et Seyssinet-Pariset (quand elles se réunissent… Ce qui n’est pas toujours le cas !)
- Pétition « Pour la liberté de circulation des handicapés, il faut enlever les chicanes non accessibles ! » (437 signatures à ce jour). Une lettre ouverte est en préparation à destination de M. Michel Destot, Député-Maire (PS) de Grenoble et président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France, car Grenoble est loin d’être exemplaire dans ce domaine !
- Participation à un grand nombre de réunions locales, à des visites parfois éloignées (gare du Mans…), et même au Colloque national « Vers des espaces publics plus sûrs et partagés » organisé le 27 mars à Paris, ou notre intervention a surpris les représentants de la Ville de Grenoble, et a fortement déplu à la déléguée interministérielle à l’accessibilité… Partout, nous avons défendu nos revendications, sans tergiverser… Mais il va falloir toutefois élargir notre champ de réflexion, et aborder très rapidement la question posée par les recommandations du rapport Campion (qui vise à « enjamber » l’échéance de l’accessibilité prévue pour 2015, autrement dit de l’abandonner…). Déjà, le Gouvernement commence à capituler devant les lobbies du bâtiment, des collectivités locales et des transporteurs. (cf. les déclarations de la Ministre Cécile Duflot.) Le CDTHED ne peut pas ne pas intervenir pour donner ses positions sur ces grandes questions nationales. Mais, pour cela, la Commission a besoin de renforts.
Commission Emploi
La Commission Emploi a fonctionné régulièrement, malgré ses faibles forces (voir rapport rédigé par Roger). Elle a bien suivi la question des retraites et certains dossiers personnels. La difficulté, bien sûr, c’est qu’à la différence de l’Accessibilité il est très difficile d’obtenir des résultats concrets : en clair, le CDTHED ne peut pas trouver des emplois pour les travailleurs handicapés. Il va falloir, là aussi, prendre en compte les questions nationales et établir des liens avec les organisations syndicales et les travailleurs handicapés en entreprises (« adaptées » ou ordinaires). Ce n’est pas facile, et la Commission ne pourra le faire que si d’autres adhérents viennent la renforcer, notamment des adhérents ayant une expérience syndicale.
1. 5 – Conclusion : nos forces et nos faiblesses…
Au passif, nous n’avons pas été en mesure de publier des circulaires d’informations et de remplacer l’ancienne « Lettre du CDTHED ». Si nous avons envoyé régulièrement des communiqués par courriel, nous n’avons pas fait d’envois postaux. Certes, le site internet de l’Association est consulté, surtout à l’occasion de la campagne sur les retraites (la majeure partie de nos nouveaux adhérents sont venus par ce canal en 2013, comme en 2012), mais il va falloir faire l’effort d’informer nos adhérents qui n’ont pas d’accès internet, si nous voulons les conserver. Nos insuffisances se sont traduites par une stagnation du nombre de cotisants depuis 2011, et un vieillissement de nos adhérents. La surface géographique du CDTHED s’est étendue de manière impressionnante, mais nous avons beaucoup de mal à recruter en dessous de 55-60 ans et nous nous affaiblissons lentement en Isère. Nous perdons autant d’adhérents que nous en gagnons, faute d’assurer des liens suffisamment réguliers. N’ayant pas de permanents à rétribuer, nous n’avons pas de problèmes financiers : nos dépenses s’ajustent à nos recettes. Signalons toutefois que ce sont maintenant les frais de transport qui pèsent le plus sur notre budget, du fait du nombre croissant de délégations, de présence devant les commissions et tribunaux d’appel, etc. – qui s’ajoutent au remboursement des déplacements des membres du Bureau, et des adhérents éloignés à l’occasion des AG (voir Bilan financier). Nous ne demandons pas de subventions, nous ne vivons que des cotisations de nos adhérents. Nous sommes véritablement indépendants financièrement, et nous n’avons de comptes à ne rendre à personne d’autre qu’aux adhérents et aux handicapés et familles qui nous mandatent. Là réside notre force. Mais a contrario, nous n’avons pas un secrétariat organisé, nous ne sommes pas toujours capables de répondre assez vite, nous sommes obligés malheureusement de faire des choix, des priorités en fonction des problèmes posés par nos adhérents. Beaucoup de choses seraient à faire (ressources, santé, autonomie…), c’est pourquoi je pense que tous les adhérents qui en auraient la possibilité, même si cela est ponctuel, de se porter volontaire en participant à nos activités dans les commissions, que ce soit l’accessibilité ou l’emploi, ou pour le Bureau s’ils ont des choses à soulever, ou des questions dont ils voudraient s’occuper. Nous ne cherchons pas des spécialistes… le Bureau se réunit régulièrement chaque mois, c’est un travail collectif !
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