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INTERVENTION 06 11 2010 Grèves, manifestations, blocages, la détermination des salariés ne faiblit pas depuis des mois malgré le passage en force du gouvernement, le vote escamoté des sénateurs, les réquisitions plus au moins légales et depuis quelques jours « le silence radio » des médias. Cette contestation née du refus de la réforme injuste des retraites est soutenue par l’opinion publique. Ceci témoigne de la forte inquiétude sociale et du profond mécontentement face à ce Président et ce gouvernement qui méprisent et bafouent la souveraineté populaire. Oui depuis des semaines, des millions de Français sont dans la rue. Nos concitoyens ouvrent les yeux et expriment leur ras-le-bol face à la politique destructrice d’une oligarchie plus que jamais à la botte du MEDEF. La mobilisation du 28 octobre dernier a été un succès malgré la période de vacances scolaires et le vote définitif de la loi au parlement. Contrairement à ce que prétend le premier ministre, la légitimité du texte n’est pas acquise !!! On n’écoute pas la colère du peule, on crée de faux casseurs, on cambriole les journalistes gênants ... Que reste-t-il de la démocratie si personne ne veut entendre ce qui s’exprime dans la rue. Depuis son installation à l’Elysée, Nicolas Sarkozy considère que sa légitimité politique issue des urnes lui permet d’imposer un train de régressions sociales. Mais le peuple ne se laissera ni berner, ni culpabiliser. Et il ne laissera détruire ni le droit de grève, ni l’existence des organisations syndicales. Le gouvernement a bel et bien perdu la bataille d’idées. Sa politique autoritaire et antisociale au service exclusif de la dictature des puissances d’argent est rejetée. Le sentiment d’injustice déborde !!! Comment peut-il faire peser 80% du financement de sa réforme des retraites sur les salariés alors qu’il a trouvé des millions d’euros pour sauver les banques pendant la crise ? Ces salariés parlent de leurs conditions de travail. Derrière le refus de travailler au-delà de 60 ans, ils posent la question du sens du travail. La course à la rentabilité a développé de nouvelles pénibilités, physiques et morales, sans compter la flexibilisation des horaires, l’explosion de la précarité, les temps partiels ... qui phagocytent la maîtrise du temps pour soi. Nicolas Sarkozy ne cesse de fustiger les 35heures mais il oublie de préciser que la France préserve un des plus fort taux de productivité horaire au monde ! Ce n’est pas le moment de faiblir. Ce mouvement de contestation doit rester un mouvement de solidarité. Alors que le chômage touche 25% des jeunes, le mépris avec lequel le gouvernement traite leur engagement est inacceptable. L’Union Nationale Lycéenne appelle à faire des AG dans tous les lycées. L’UNEF appelle les étudiants à poursuivre la mobilisation et à participer massivement aux différents rassemblements. Et que dire des conséquences de la réforme sur les femmes : souvent contraintes à des emplois précaires et sous rémunérés, elles n’auront d’autres choix que de pousser au-delà de 67 ans pour ne pas subir de décote sur leurs pensions. Les organisations syndicales évoquent un peu trop frileusement un nouveau rendez-vous national de mobilisation dans la semaine du 22 au 26 novembre. Les modalités et le contenu seront déterminés lors d’une réunion le 8 novembre prochain. Ce n’est pas le moment de capituler. Poursuivons notre implication dans le mouvement de contestation. Il nous appartient, ensemble actifs et privés d’emploi, jeunes et retraités, syndiqués et non syndiqués de créer au plus tôt les conditions favorables pour imposer au gouvernement le retrait de la loi de réforme des retraites et au-delà, la suppression du bouclier fiscal, l’abandon du projet de réforme territoriale, le maintien des emplois et plus prés de nous le soutien des Conti. Il n’y aura pas de paix sociale sans justice sociale !!! À Saint - Gaudens, le Collectif Retraite Comminges se réunit lundi 8 novembre à 18 heures à la maison des syndicats. Sur le canton d’Aurignac, le collectif s’est réuni à deux reprises. Une troisième rencontre est programmée Mercredi 10 Novembre à la mairie d’Aurignac. Ce week-end à l’occasion de la foire de la Saint Martin, stand de discussion et d’informations cet après midi à 16h30 et demain dimanche à 11H00 apéritif de la solidarité pour les grévistes. |
![]() | «garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'Etat» | ![]() | |
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![]() | ![]() | «L’immense majorité n’a pas à subir la loi d’une minorité» selon Brice Hortefeux (le 20. 10. 2010) |