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Les écarts enregistrés entre les deux profils ne sont pas, en eux-mêmes, négligeables. Les CV de référence ont reçu, au total, près de moitié plus de réponses positives (44 %) que les CV portant un nom et prénom « d’origine maghrébine », 30 % de plus de la part de la SODEXHO, 40 % de plus de la part de LVMH, et trois fois plus (200 %) de la part de la BNP. Pour autant, ce dernier cas illustre à l’extrême le manque de signification statistique de ces résultats : d’évidence, les écarts enregistrés sur la base de si faibles effectifs ne sont pas statistiquement fiables. « Le nombre de réponses positives est trop faible pour permettre de mesurer une tendance » 19. Le rapport d’étude souligne alors que ces résultats ne permettent pas de conclure à la présence de discriminations. Mais ils ne permettent pas de conclure à leur absence non plus. Partie IIDONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUESNATIONALES ET LOCALESLe Bureau International du Travail préconise que les tests de discrimination portent sur des secteurs d'activité et des métiers qui soient représentatifs des bassins d'emploi retenus pour l'étude 20, et qu'ils mettent en scène des profils de « candidats testeurs » correspondant à des candidats réels effectivement en concurrence sur les marchés du travail qui sont testés. Afin d’illustrer comment l’enquête répond à ce double objectif, différentes statistiques seront présentées dans les trois sections composant cette Partie II. Des données de cadrage permettront dans un premier temps de préciser l'offre et la demande de travail sur les six bassins d'emploi concernés par les tests. Il s'agira ensuite de repérer les secteurs d'activité et les métiers vers lesquels les jeunes actifs s'orientent. Enfin, la prise en compte du niveau d'étude, du sexe et de « l'origine » de ces nouveaux entrants sur le marché du travail conduira à souligner que tous ne disposent pas des mêmes chances d'accéder à un emploi. 3. Données de cadrage sur les six agglomérations concernées par l’étude 3.1. Secteurs d'activité
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