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Canet le 14 février 2016 « La maladie, surtout lorsqu’elle est grave, met toujours l’existence humaine à l’épreuve et apporte avec elle des interrogations qui creusent en profondeur. Parfois, le premier moment peut être de révolte : pourquoi est-ce que cela m’est arrivé ? On se sent désemparé, la tentation devient grande de penser que tout est perdu, que désormais rien n’a plus de sens… Dans ces situations, la foi en Dieu est, d’une part, mise à l’épreuve et, d’autre part, révèle en même temps toute sa puissance positive. Non parce que la foi fait disparaître la maladie, la douleur ou les problèmes qui en dérivent, mais parce qu’elle offre une clé avec laquelle nous pouvons découvrir le sens le plus profond de ce que nous sommes en train de vivre; une clé qui nous aide à voir que la maladie peut être la voie pour arriver à une proximité plus étroite avec Jésus, qui chemine à nos côtés, chargé de la croix. Et cette clé c’est sa Mère, Marie, experte de cette voie, qui nous la remet… » Dans l’Evangile des tentations, l’esprit du mal est à l’œuvre pour empêcher Dieu d’accomplir sa mission, pour nous faire dévier de ce chemin du salut, en nous prenant par nos points faibles, notre orgueil mal placé. Jésus nous montre la voie. « Aux noces de Cana, Marie est la femme attentive elle s’adresse à Jésus et lui présente le problème tel qu’il est : « ils n’ont pas de vin » (Jn 2,3). Et quand Jésus lui répond que son heure n’est pas encore arrivée (cf. v. 4), elle dit aux serviteurs : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (v. 5). Alors Jésus accomplit le miracle…. » « Marie, Mère prévoyante et priante, le cœur maternel et débordant de miséricorde, comme lui; les mains qui veulent aider, comme les mains de Jésus qui rompaient le pain pour celui qui avait faim, qui touchaient les malades et les guérissaient. Cela nous remplit de confiance et fait que nous nous ouvrons à la grâce et à la miséricorde du Christ. L’intercession de Marie nous permet d’expérimenter la consolation pour laquelle l’apôtre Paul bénit Dieu : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit » (2 Co 1, 3-5). Marie est la Mère « consolée » qui console ses enfants. » C’est bien aussi ce que font ceux qui ont charge de la santé, professionnels ou bénévoles, je pense aux soins palliatifs. Loi Claeys-Leonetti : Oui à la culture palliative de Mgr D’Ornellas (début 2015). « Les parlementaires venait de voter une nouvelle loi sur la fin de vie. Ils ont heureusement écarté l’idée qu’une vie pouvait être inutile : oui, chaque personne est digne du plus grand respect jusqu’au terme de sa vie ! Ils ont maintenu que « l’obstination déraisonnable » est interdite : oui, prendre soin de la personne est plus essentiel que la seule poursuite de thérapies devenues disproportionnées ! La loi donne des droits aux patients afin de respecter leur autonomie. Or celle-ci s’inscrit toujours dans une relation, d’autant plus que la vulnérabilité grandit. C’est en garantissant aux patients comme aux soignants une juste implication dans la relation de soin que la loi peut répondre à l’ambition d’une meilleure qualité de soins. Cet art est celui de l’accompagnement guidé par l’intention de soulager, adapté à chaque personne et à ses souhaits, dans les limites du raisonnable. Nous remercions les soignants qui, avec les bénévoles, s’engagent en équipe, au quotidien, aux côtés de personnes en fin de vie pour que leur « confort » soit le meilleur possible. » « Dans la sollicitude de Marie se reflète la tendresse de Dieu. Cette tendresse même devient présente dans la vie de beaucoup de personnes qui se trouvent aux côtés des malades et savent en comprendre les besoins, même les plus imperceptibles, parce qu’elles regardent avec des yeux pleins d’amour. Que de fois une maman au chevet de son enfant malade ou un enfant qui prend soin d’un parent âgé, ou un petit-fils proche de son grand-père ou de sa grand-mère, dépose sa prière entre les mains de la Vierge ! Pour nos êtres chers qui souffrent à cause de la maladie, nous demandons en premier lieu la santé ; Jésus lui-même a manifesté la présence du Royaume de Dieu à travers les guérisons précisément : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent » (Mt 11, 4-5). Mais l’amour animé par la foi nous fait demander pour eux quelque chose de plus grand que la santé physique : nous demandons une paix, une sérénité du cœur qui est un don de Dieu, fruit de l’Esprit Saint que le Père ne refuse jamais à ceux qui le lui demandent avec confiance…. » En cette Journée de la pastorale de la santé, « nous pouvons demander à Jésus miséricordieux, par l’intercession de Marie, sa Mère et la nôtre, qu’il nous accorde à tous, cette disposition au service de ceux qui sont dans le besoin, et concrètement de nos frères et sœurs malades. Parfois, ce service peut être fatigant, lourd, mais nous sommes certains que le Seigneur ne manquera pas de transformer nos efforts humains en quelque chose de divin. Nous pouvons nous aussi être des mains, des bras, des cœurs qui aident Dieu à accomplir ses prodiges, souvent cachés. Nous aussi, bien-portants ou malades, nous pouvons offrir nos fatigues et nos souffrances comme cette eau qui remplit les jarres aux noces de Cana et a été transformée en un vin excellent. Avec l’aide discrète à celui qui souffre, comme dans la maladie, on porte sur ses épaules la croix de chaque jour et on suit le Maître (cf. Lc 9,23) et, même si la rencontre avec la souffrance sera toujours un mystère, Jésus nous aide à en dévoiler le sens… » Le saint Père nous redit : « À tous ceux qui sont au service des malades et des personnes qui souffrent, je souhaite d’être animés par l’esprit de Marie, Mère de la Miséricorde. « Que la douceur de son regard nous accompagne en cette Année sainte, afin que tous puissent redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu » (idem, 24) et la garder imprimée dans nos cœurs et dans nos gestes. Confions à l’intercession de la Vierge les angoisses et les tribulations, ainsi que les joies et les consolations et adressons-lui notre prière afin qu’elle tourne vers nous ses yeux miséricordieux, surtout dans les moments de douleur, et qu’elle nous rende dignes de contempler aujourd’hui et à jamais le Visage de la Miséricorde, son Fils Jésus. » Le sacrement des malades : « C’est le sacrement qui nous permet de réagir chrétiennement devant le malheur (…) Le moment du face-à-face avec la mort, le moment de la maladie grave, est un moment dangereux pour la foi (…) Au moment où je touche ma précarité, ma vulnérabilité, est-ce que je vais être capable, dans un sursaut, de faire confiance à Dieu ? Nous ne pouvons le dire tout seul, (…) ce serait peut-être encore un dernier acte de gloriole. C’est pourquoi il faut que le Christ, qui a connu notre précarité, notre vulnérabilité (…) vienne en nous, nous donner son acte d’offrande. Le sacrement des malades est donc ce sacrement, quand la vie est en péril, où le Christ nous apprend à vivre son agonie (…) C’est l’acte de foi et d’espérance le plus radical qu’une créature puisse faire envers le Père qui l’a créée : « Père, entre tes mains, je me remets tout entier » ». |
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