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LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE Feuille d’édification chrétienne Que le Seigneur incline vos cœurs à l’amour de Dieu et à la patience de Christ ! 2 Thessaloniciens 3, 5 __________________________ SOIXANTE-ONZIÈME ANNÉE 1930 EN MARCHANT DANS LE DÉSERT En traversant le désert, nous avons à nous souvenir qu'un fidèle Berger marche devant nous. Son nom est « Je suis », « l'Éternel », Celui qui ne peut changer. Il nous aime du même amour, aujourd'hui, que lorsqu'il mourait pour nous sur la croix du Calvaire. C'est un grand encouragement pour nous en commençant une nouvelle étape de notre voyage vers le « Pays de la promesse ». Nos besoins sont nombreux et de natures bien diverses. Nous les sentons, mais pourquoi nous en tourmenter, puisque nous pouvons dire : « Je ne manquerai de rien » : Ni pour mon âme, ni pour mon corps, ni pour mon cœur. Le fidèle Berger ne sait-il pas mieux que nous, quels sont nos besoins ? Le monde devient de plus en plus agité: c'est un lieu dans lequel il n'y a ni repos, ni satisfaction; et c'est au milieu d'un tel tourbillon qu'il nous faut marcher. Voulons-nous, nous aussi, nous agiter avec les arbres de la forêt ? Non, près de Jésus, le Bon Berger, il y a de verts pâturages dans lesquels nos âmes se reposent. Une soif ardente de bonheur dévore le cœur de tous les hommes. Nous sommes dans une terre aride, altérée, sans eau. Allons-nous, comme Agar, Genèse XXI, 16, élever notre voix et pleurer en considérant le désert dans lequel nous nous trouvons ? Non ! Le Bon Berger mène ses chères brebis auprès des eaux paisible où elles peuvent se désaltérer à longs traits, Il est possible que nous ne sachions pas trouver nous-mêmes ces sources rafraîchissantes ; peu importe, Lui-même nous y conduit, nous n'avons qu'à le suivre et nous aurons ainsi souvent l'occasion de chanter auprès d'un puits d'eaux vives, au milieu du désert. Il semble que, dans les jours actuels tout est propre à nous décourager ; à nous ruiner spirituellement. Ce que nous voyons, ce que nous entendons, l'atmosphère même que nous respirons, semble être néfaste à nos âmes. Que faire ? Nous décourager au milieu de la ruine générale ? N on, le Bon Berger est celui qui restaure nos âmes, Il a la langue des savants pour soutenir par une parole celui qui est las, et le regard de sa face guérit tous nos maux. À quoi bon gémir sur notre faiblesse et notre incapacité ? Regardons vers lui, nous serons illuminés et nos faces ne seront pas confuses. Nous ne voyons aucun chemin .tracé sur les sables du désert dans lequel nous avons à marcher, Où donc aller au milieu de l'iniquité qui se montre partout ? Que faire quand des voix diverses font entendre de tous côtés ? Toute la sagesse humaine ne saurait nous renseigner. Faut-il donc retourner en arrière ? Non! Il y a un chemin dans lequel le mal n'entre pas, il est très étroit, il est vrai ; mais 1e Bon Berger y conduit ses brebis, C'est un chemin merveilleux : il nous sort de ce monde et nous conduit vers les cieux ! Ce chemin passe dans une sombre vallée ; il est dans les lieux bas de la terre ; il arrive même sou- vent que la mort effrayante projette son ombre sur ce chemin. Aurons-nous de la crainte ? Non ! Ce n'est plus que l'ombre de la mort pour ceux auxquels le Bon Berger a donné la vie en abondance. Du reste, que craindre, puisqu'il est avec nous dans ce chemin ? Bientôt nous allons quitter cette sombre vallée pour entrer dans le séjour de la lumière et de la vie. Dans ce chemin, il nous arrive parfois d'avoir peur de nous égarer : nous sommes de pauvres brebis si dépourvues de sens et l'ennemi est si redoutable et si rusé. Oui, cela est vrai, mais le Bon Berger a dans sa main tout ce qui est nécessaire pour nous rassurer, tout ce qu'il faut pour nous consoler : sa houlette est là pour nous ramener dans le chemin si nous nous en écartons ; et son bâton est dans sa puissante main pour éloigner les ennemis. Ces ennemis sont là présents, puissants et acharnés. Oh, combien ils sont dangereux! Puissions-nous en avoir de plus en plus conscience, mais non pour en être effrayés, car c'est le Bon Berger, lui-même qui .les rencontre, puisqu'il va devant nous. Quel bon Berger! Alors même que l'ennemi est là pour nous assaillir, il nous fait goûter les plus douces jouissances et il nous fait asseoir à sa table. Nous pouvons bien dire, avec le Psalmiste : « Tu as oint ma tête d'huile, ma coupe est comble » car l'Esprit Saint nous occupe de l’excellence de sa personne et notre bonheur est parfait. Bien des questions se posent en commençant une nouvelle année : Que rencontrerons-nous sur notre chemin ? Que seront les jours de cette année ? C'es jours, si même il en reste, ne seront pas nombreux, car nous sommes au terme de notre voyage, et ils seront marqués de sa bonté et de sa gratuité qui ne nous, feront pas défaut. Souvent le jour de demain nous angoisse, et ce demain sera peut-être la gloire et le repos de la maison du Père: terme bienheureux d'un voyage accompli sous la conduite du Bon Berger. Amis, prenons courage en regardant en haut ! ALF. G. …………………………………………… IL BOIRA DU TORRENT... Notes recueillies à une méditation de H. R. PSAUME CX Ce court psaume, de sept versets seulement, forme pour ainsi dire le centre du livre des psaumes. Il ne nous entretient que d'une seule personne, du Seigneur Jésus, comme le font d'ailleurs aussi le II ème, le VIII ème, le XVI ème, le XXII ème et quelques autres encore, tandis que la plupart des autres Psaumes où Il nous est présenté, nous parlent de Ses souffrances en accord avec celles des saints du Résidu d'Israël dans les derniers temps. Si ces psaumes sont plus fréquemment que d'autres cités dans le Nouveau Testament, c'est que Dieu veut nous occuper du Seigneur, et uniquement de Lui. Nous trouvons sans doute notre bonheur dans une foule de choses qui entourent notre Sauveur bien-aimé, qui découlent de Lui, nous pouvons nous occuper de la doctrine du salut, de notre avenir éternel, et de bien d'autres sujets encore, mais c'est notre privilège de pouvoir à certains moments ne penser qu'à Lui. Le culte est un de ces moments-là. Il est là, devant nos yeux; nous Le voyons dans son abaissement qui l'a conduit jusqu'à la mort et à la mort de la croix. C'est cet abaissement qui plaît aux yeux de son Père, et c'est en vertu de cet abaissement qu'il Lui a donné un nom au-dessus de tout nom, la place suprême. Nous trouvons souvent dans le Nouveau Testament des allusions au Psaume VIII : « Tu l'as fait de peu inférieur aux anges ». Dans le Psaume XVI, nous voyons Jésus serviteur dans le chemin qui l'a conduit jusque dans la mort, et la conséquence en est : « Tu me ferai connaître le chemin de la vie, ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours ». Puis, dans le Psaume XXII, nous trouvons la réponse: « J'annoncerai ton nom à mes frères », à la question du Seigneur: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Tout l'avenir glorieux de Christ comme Chef de son Église se développe à la suite de cette parole ! Dans beaucoup de psaumes le premier verset présente toutes les conséquences de ce qui suit. Aussi le premier verset de ce Psaume CX pourrait-il être mis à la suite du dernier: « Il boira du torrent dans le chemin, c'est pourquoi Il lèvera haut la tête; l'Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que, je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ». Il est le Fils de l'homme dans le Psaume VIII, le serviteur dans le XVI, la victime dans le XXII, et ici dans le CX, Il est l'envoyé du Père, envoyé pour accomplir une mission dans le monde, pour faire la volonté du Père; et cette volonté était qu'Il vînt s'offrir Lui-même. Il n'hésite pas un instant, Il se met en route, Il veut arriver au but, et dresse résolument sa face, vers Jérusalem. Un torrent ne se rencontre pas à chaque pas sur son chemin. Mais quand une pauvre pécheresse de Samarie est amenée à Sa connaissance, Il boit de l'eau du torrent; Il en boit encore quand Il amène à la connaissance de Son amour, une Marie de Magdala, possédée de sept démons. Il boit de l'eau du torrent quand, à la dernière heure, un pauvre brigand cloué sur la croix, lui dit : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume », et qu'Il peut lui répondre: « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis ». Qu'ils sont rares ces moments préparés par Dieu son Père, pour qu'Il puisse boire de l'eau du torrent, puiser pour ainsi dire des forces nouvelles pour arriver au bout du chemin ! Et au bout du chemin, c'était la croix ignominieuse, où il est mort pour nous. Aussi Dieu lui a dit: « Assieds- toi à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ». Et nous, qui Le voyons à la droite de la Majesté, n nous associe à Lui dans cette gloire que Dieu Lui a donnée. Nous sommes crucifiés avec Lui, et avons part maintenant à Sa gloire. Nos pensées peuvent le suivre, et combien nos cœurs sont touchés de Son amour, cet amour qui L'a fait descendre dans les profondeurs des abîmes, afin de nous élever plus haut que les cieux! Malgré toute notre faiblesse, dans le chemin, Son amour ne nous abandonne pas; l'Éternel a juré et Il ne se repentira pas. « Il est sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédec ». Il maintenant devant Dieu pour nous présenter à lui, et pendant le chemin pour nous combler de bénédictions, jusqu'à ce que nous soyons arrivés au centre de toutes les bénédictions, dans la gloire. ……………………………………. ÉVANGILE SELON MATTHIEU Études de Lausanne CHAPITRE I Dans l'Évangile selon Matthieu, l'Esprit Saint nous présente le Seigneur Jésus sous le caractère du Christ, le Messie ou Oint, tel que les prophètes l'avaient annoncé. Dieu voulait que les chrétiens sortis du judaïsme fussent parfaitement assurés que Celui en qui ils avaient cru, était bien le Messie promis; et les chrétiens de tous les temps, ont appris à connaître leur Sauveur et leur Seigneur sous ce caractère-là, comme sous ceux que nous présentent les autres Évangiles, par lesquels nous avons une révélation complète des gloires morales de Celui qui est Fils de Dieu, Fils de l'homme, Serviteur et Messie. En Matthieu, comme en Marc et en Luc, le Seigneur est présenté au peuple juif qui, par ce fait, était responsable de le recevoir, tandis que dans l'Évangile selon Jean, il est considéré dès le début comme rejeté. Le monde qui avait été fait par Lui, ne l'a pas connu, et les siens ne l'ont pas reçu. Dans cet Évangile, il est vu comme Dieu, le Fils de Dieu, opérant tout lui-même, au milieu d'un monde perdu, plongé dans les ténèbres, et ne manifestait que de la haine pour Celui qui était l'expression de l'amour de Dieu révélé comme Père, ce qui a comblé la mesure de leur péché. Puisque le sujet de l'Évangile de Matthieu est le Messie annoncé par les prophètes, les citations de l'Ancien Testament abondent, surtout celles du prophète Ésaïe qui en parle le plus. Il est dit plusieurs fois: « Afin que fut accompli ce que le Seigneur avait dit par le prophète » (1, 22 ; II, 15; IV, 14; XXI, 4). Ou : « En sorte que fut accompli » et « Alors fut accompli » (II, 17, 23 ; VIII, 17 entre autres). Ce qui est aussi accentué dans cet Évangile, c’est le rejet du Christ par le peuple auquel il était présenté en toute évidence comme celui qui était son Roi, son Libérateur. Il est dit au Psaume XXIV, 8 : « Qui est ce roi de gloire ? » et au verset 10 : « Qui est-il ce roi de gloire ? » Matthieu le présente dans son ministère ici-bas, au milieu de son peuple terrestre, avec toutes les preuves qu'il est ce Roi de gloil1e qui entrera un jour par les portails éternels. Il était nécessaire, en tout premier lieu, d'établir, par sa généalogie officielle, les droits du Christ à la royauté. Elle devait remonter à Abraham par le roi David, les deux souches de la généalogie du Christ, et ceux auxquels les promesses avaient été faites. Elle est appelée: « Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham. » Elle est officielle parce qu'elle est celle de Joseph, mari de Marie, seule valable chez les Juifs. Tandis que celle de Luc, qui est celle du Fils de l'homme, remonte à Adam par Héli, père de Marie, qui était aussi de la famille de David, se rattachant à ce roi par Nathan (Luc III, 31 et 1 Chroniques XIV, 4). En Matthieu, elle se rattache à David par Salomon (v. 6). Cette généalogie se divise en trois séries de quatorze générations chacune, correspondant aux trois grandes phases de l'histoire du peuple juif. D’Abraham a David, de Davis à la transportation, et, de la transportation à Christ. On peut voir par ces trois séries de générations ; avec quel soin Dieu les comptait (Psaume XC, 1) que depuis Abraham, elles se succédassent pour arriver à la naissance du Messie promis. Cette généalogie témoigne que c'est sur le pied de la pure grâce que le Christ pouvait venir à son peuple, car l'Esprit de Dieu y mentionne quatre faits que les hommes auraient passé sous silence, pour ne pas porter atteinte à leur gloire et que Dieu relève précisément pour sa propre gloire, en faisant ressortir sa grâce sans laquelle aucune bénédiction ne pouvait parvenir ni à Israël, ni au monde. Après les trois patriarches auxquels les promesses inconditionnelles avaient été faites, vient Juda, le chef de la tribu royale, ayant engendré Pharès et Zara, de Thamar, dans les circonstances humiliantes rapportées en Genèse XXXVIII. Au v. 5 on trouve Rahab, une cananéenne, la prostituée de Jéricho dont la foi est rappelée en Hébreux XI, 31 et Jacques II, 25 ; c’est d'elle qu'est issu Booz. Booz engendra Obed de Ruth, la Moabite, femme qui ne rappelle rien d’humiliant, au contraire, mais elle appartenait à une nation qui ne pouvait entrer dans la congrégation d’Israël, même à la dixième génération (Deutéronome XXIII, 3 et Néhémie XII, 1-2). Lorsque Booz prit Ruth pour femme on voit le principe de la grâce proclamé en ce que les anciens disent : « Que la prospérité que l’Éternel te donnera de cette jeune femme, ta maison soit comme la maison de Pérets, que Thamar enfanta à Juda ! (Ruth IV, 12.) Lorsque le roi Salomon est nommé, il est rappelé qu’il était fils de David par celle qui avait été femme d’Urie, ce qui remettait en mémoire la chute de celui dont Dieu a pu dire qu’il « avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, et ne s’est détourné de rien de ce qu’il lui avait commandé tous les jours de sa vie, excepté l’affaire d’Urie, le Héthien » (1 Rois XV, 5). Aucun cas particulier de péché n’est rappelé à part de David pendant la période des rois, ni dans celle qui suit. Toute l’histoire de ce peuple est cependant lamentable, couronnée qu'elle est, par le rejet de Christ. Rien n'a pu détourner le courant de la grâce qui donne un Sauveur à un tel peuple et à tous les hommes : ni le péché de Juda, ni la souillure des nations, en Rahab, ni ce que la loi disait touchant les Moabites, en Ruth, ni la chute du roi David. Si le Sauveur veillait participer à l'humanité, ce n'était pas ses ancêtres, selon la nature humaine, qui faisaient sa gloire, il ne pouvait naître d'une race irréprochable, puisqu’il venait la sauver. Mais il a accepté de devenir un homme pour manifester les perfections divines dans l'humanité parfaite qu'il a revêtue, étant le Fils que nul ne connaît si ce n'est le Père, et pour communiquer une nature divine à de misérables pécheurs qu'il venait sauver. Lorsqu'il règnera comme Fils de l'homme, il est dit au Psaume XLV; 16 : « Au lieu de tes pères, tu auras tes fils ». Toute gloire proviendra de Lui seul. La généalogie se termine en disant: « Et Jacob engendra Joseph, le mari de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ ». Le Christ que le peuple attendait était ce Jésus, nom sous lequel il a été méprisé, humilié et rejeté, parce qu'Il ne répondait pas à ce que ce peuple orgueilleux désirait. Les versets 18 à 25 racontent comment le grand mystère de l'union de la divinité et de l'humanité a pu s'accomplir. Fait merveilleux qui est aujourd'hui nié publiquement dans la chrétienté, en face de la déclaration si positive du verset 18 : « Or la naissance de Jésus Christ arriva ainsi ». Dire autrement c'est mentir et faire Dieu menteur, tandis que la foi s'empresse d'accepter avec reconnaissance ce que la raison est incapable de comprendre car : « Personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père » (Chap. XI. 27), savoir l'union de la divinité et de l'humanité dans cette personne qui était toujours Dieu en étant réellement un homme comme nous, à part le péché, union nécessaire pour accomplir les conseils éternels de Dieu. Luc nous donne les détails sur la naissance du Fils de l'homme, puisque c’est sous ce caractère que son Évangile le présente. Matthieu nous parle d'un ange envoyé par Dieu pour rassurer la conscience délicate de Joseph, et lui dire de ne pas craindre de prendre auprès de lui Marie, sa femme, à laquelle il avait été accordé la faveur souhaitée par toute femme pieuse, en Israël : d'être celle dont le prophète Ésaïe avait parlé (Ésaïe VII, 14). L'ange lui dit: « Elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus, nom qui signifie Jéhovah Sauveur car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or tout cela arriva afin que fut accompli ce que le Seigneur a dit par le prophète, disant: « Voici la vierge sera enceinte .et enfantera un fils, et on appellera son nom Emmanuel », ce qui interprété, est : Dieu avec nous. » Comment ne pas adorer au lieu de discuter ou de nier, en présence d'une déclaration si merveilleuse faite par Dieu lui-même si longtemps à l'avance et qui s'accomplissait alors ? Quelle gloire apparaît déjà dans la désignation d'une telle personne ! il est conçu de l'Esprit Saint. Son nom est Jésus, Jéhovah Sauveur, parce qu'il était l'Éternel venu pour sauver son peuple de ses péchés, il était Dieu; présent au milieu de son peuple: Emmanuel, voilant sa gloire en devenant un homme, afin d'être accessible à tous ; mais la foi discernait en lui la gloire morale, car Jean dit: « Et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité ». Alors que pour ceux qui n'ont pas la foi: « il n'a ni forme, ni éclat; quand nous le voyons, il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer » (Ésaïe LIII, 1-3). « Joseph étant réveillé de son sommeil, fit comme l'ange du Seigneur le lui avait ordonné, et prit sa femme auprès de lui. » Lorsqu'elle eut enfanté son fils premier-né, il appela son nom Jésus. (À suivre) …………………………………………. |
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