télécharger 15.37 Kb.
|
Pour refonder l’Ecole de la République : les parents et les associations mieux reconnus ! La loi pour la refondation de l’Ecole de la République va, dans les semaines qui viennent, être soumise à la représentation nationale. C’est un moment historique pour notre Ecole publique et pour l’Education dans notre pays. Il ne s’agit pas moins en effet pour notre Ecole que de renouer avec ses ambitions fondatrices: la réussite de tous, l’accès à une citoyenneté active, l’engagement pour une société plus juste et plus fraternelle. Passer d’une Ecole centrée sur la fabrique des seuls « meilleurs » à une Ecole qui donne à tous les enfants et les jeunes les moyens de se préparer à faire les choix personnels, professionnels et citoyens qui jalonnent toute vie humaine. Elever le plancher pour tous avant de se préoccuper d’élever le plafond pour quelques uns. Nos associations partenaires de l’Ecole et la FCPE, première fédération de parents d’élèves, confirment leur adhésion aux principales dispositions du projet de loi, issues d’une large concertation de juin à octobre 2012. Cette loi n’est pas toute la refondation et nous l’aurions souhaitée plus ambitieuse encore. Mais elle contient déjà des leviers importants pour une Ecole plus juste, bienveillante, efficace. Ne prenons pas le risque de ne pas faire un pas au motif que deux seraient nécessaires. L’histoire des politiques scolaires nous enseigne que la multiplication des préalables au changement permettant prétendument une solution est une des causes profondes de l’immobilisme. Nous partageons pleinement la réaffirmation des fondements laïques et démocratiques de l’Ecole de la République, mais ils ne sauraient être formels. Ils reposent sur une claire volonté et des missions pour l’éducation à la citoyenneté, l’apprentissage du vivre ensemble, des pratiques pédagogiques qui impliquent les élèves dans leurs apprentissages et un socle commun de connaissances, de compétences et de culture évalués tout au long de la scolarité. A l’heure où les moyens et les temps pour connaitre, s’informer et apprendre se sont multipliés et ouverts, notamment par les techniques numériques, à l’heure de l’extension des responsabilités humaines présentes et à venir et de la cohabitation des générations et des cultures plus nombreuses que jamais, l’Ecole doit trouver sa place singulière et exceptionnelle dans la nécessaire coopération des éducateurs. Compte tenu de notre engagement depuis la naissance de l’Ecole publique, aux côtés des enseignants, des familles et des collectivités, nous soulignons l’importance qu’il y a :
C’est dans cette perspective que nos associations sont prêtes à s’engager résolument et à apporter leur expérience militante, leur expertise professionnelle, leurs réseaux d’acteurs locaux, leur éthique républicaine. Nous nous engageons aussi parce que nous ne nous résignons pas à voir nos enfants transformés parfois en cœur de cible et en part de marché. Rien ne serait plus contradictoire qu’une refondation affichée comme républicaine qui aboutirait, à accélérer des processus de marchandisation des activités éducatives proposées aux élèves, ou encore à réduire leur contenu à des fonctions occupationnelles, avec le risque d’accroître plutôt que de réduire les inégalités sociales, économiques, culturelles et territoriales entre les élèves. Au côté de l’Ecole et des collectivités, nos associations portent cette exigence et c’est pourquoi elles doivent être reconnues dans la loi, notamment en rétablissant leur mention dans l’article 46 qui la prévoyait initialement et que le conseil d’Etat a arbitrairement fait disparaitre. Pour les projets éducatifs territoriaux, les associations constituent à la fois des ressources humaines pour les activités, ressources professionnelles, volontaires et bénévoles et une relation indispensable aux habitants afin de faire largement partager le nouvel élan éducatif dont notre pays a besoin. Elles ont, par ailleurs, largement contribué au développement des politiques éducatives locales, dans une fonction d’ensemblier, mobilisateur de la communauté éducative. Au delà du décret du 24 janvier 2013 relatif aux nouveaux rythmes scolaires et de sa circulaire d’application, c’est bien dans les dynamiques locales que se construira l’articulation des actions pédagogiques organisées par les enseignants et des actions éducatives, sportives ou culturelles qui doivent, selon nous, faire précisément appel sous la responsabilité des collectivités territoriales, aux associations d’éducation populaire, celles dont la complémentarité au service public d’éducation est historiquement reconnue. C’est une condition fondamentale pour concourir au développement personnel de l’enfant et à un accès plus large à la culture, au sport, aux loisirs éducatifs pour tous. Refonder l’Ecole de la République et investir dans l’éducation suppose l’adhésion la plus large possible de la population et de tous les acteurs. C’est à cette condition que les enfants et les jeunes de notre pays trouveront, dans la mobilisation de tous les éducateurs, l’indispensable confiance en eux, dans les autres et dans les cadres collectifs avec le désir de les faire progresser. AFEV, Thibault Renaudin, secrétaire général CEMEA, Jean Luc Cazaillon, délégué général, Clubs Unesco, Claude Viellix, délégué général CRAP, Philippe Watrelot, président Education et Devenir, Marie Claude Cortial, présidente EEDF, (Eclaireuses et Eclaireurs de France), Claudie Delpy FCPE, Jean Jacques Hazan, président FESPI, Audrey Maurin, déléguée générale FG PEP, Jean Pierre Vilain, président FOEVEN, Fédération des AROEVEN, René Bouillon, secrétaire général FORESCO, Echanges réciproques de savoirs, Claire Hébert Suffrin, présidente GFEN, Gérard Medioni Léo Lagrange, Yann Lasnier, délégué général FRANCAS, Didier Jacquemain délégué général ICEM, Catherine Chabrun Ligue de l'Enseignement, Jean-Marc Roirant, Secrétaire général OCCE, Eric Weil, président Peuple et Culture, Paul Fayolle, président |
![]() | «En cas de désaccord entre les parents ou parents-tiers dont l’Administration aura connaissance, les chefs d’établissements et directeurs... | ![]() | «l’éducation globale», et ce qu’elle implique pour l’École, les associations, les collectivités, les parents… «Apprendre ensemble... |
![]() | ... | ![]() | «officielle» du handicap provient d’une démarche effectuée par les parents. Généralement les parents sont alertés par ce qui se passe... |
![]() | ![]() | «Le nouvel élan». Nous avons interprété celui-ci comme une demande d’étude curriculaire. Comment refonder l’enseignement des mathématiques... | |
![]() | «réforme territoriale» vont dans le mauvais sens et présentent un réel danger pour l’école de la République et de manière plus générale,... | ![]() | |
![]() | ![]() | «être heureux dans la vie» est leur vœu le plus cher pour leur progéniture. Seuls les parents français les devancent à cet égard... |