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![]() (d’après le cours de M.Quiry) I Principales méthodes d’évaluation des entreprise
3 raisons : préparation d’une négociation (achat, vente de l’entreprise) besoin d’information et de transparence, savoir le prix de sa participation (société non côté) obligation réglementaire ou fiscale -fiscale (ISF, droits de successions,…) si entreprise non côté -comptable (actions d’une société détenu par une autre,…) -boursière : 1 gestion des conflits d’intérêts 2 retrait obligatoire (squeeze out) !! NE PAS CROIRE A SES PROPRES MENSONGES !! il faut essayer d’être le plus juste possible pour être bien armé pour les négociations.
2 méthodes :
2 approches :
=> En finance comptable ≠ finance
Flux de trésorerie généré par l’entreprise (méthode intrinsèque) pour l’actionnaire (approche directe) => valorisation de l’entreprise à travers les dividendes. Valeur d’une action=∑ (flux de trésorerieᵢ)/(1+taux d’actualisation) ͥͥcar méthode intrinsèque =∑ DPAᵢ/(1+ t) ͥͥ flux=DPA car approche directe Trois cas de figure :
Point de vue de l’actionnaire (approche directe), comparaison par rapport aux autres entreprises (méthode relative). Price Earning Ratio (PER)=Vaction/BPA => coefficient multiplicateur pris à partir d’autres sociétés comparables. 3 facteurs expliquent le PER (du + important au – important) :
Vaction=PER*BPA PER=10 => entreprise dont les résultats sont stables (en Europe). Une entreprise dont les bénéfices par action futurs sont de : 100, 110, 120, 130, 140, 150, a probablement un PER de 25
On valorise l’AE, on prend en compte actionnaire et prêteur (approche indirecte) à partir des flux généré par l’entreprise (méthode intrinsèque). Le résultat d’exploitation (REX) revient à la communauté des investisseurs, c’est donc le résultat pertinent à prendre en compte dans une approche indirecte (le résultat net (RN) revient aux actionnaires). Précisément c’est les flux de trésorerie disponible (FTD) qui leurs reviennent. FTD=REX-IS théorique calculé sur le REX+dotation aux amortissements-investissements-variation BFR Vae=∑ Fᵢ/(1+t) ͥͥ = ∑ FTDᵢ/((1+ͥt) ͥͥ Vcp=Vae-Vd Vaction=Vcp/nombre d’action Trois cas de figure :
On valorise l’AE, on prend en compte actionnaire et prêteur (approche indirecte), comparaison par rapport aux autres entreprises (méthode relative). Vae=REX*multiple du REX Vae=EBE*multiple de l’EBE Multiples REX ou EBE dépend de 3 facteurs :
![]() II La méthode des multiples (méthode relative)
Multiple de transaction : s’observe lors d’une transaction portant sur l’achat du contrôle d’une société. Multiple boursier : s’observe lors d’une transaction portant sur quelques titres ou % du capital. Trouver les entreprises comparables :
2 grandes familles de multiples :
-PER=Vaction/BPA=Vcp/RN -PBR (Price Book Ratio)=Vcp/montant comptable des CP (surtout pour banques) -Multiple de la CAF=Vcp/CAF
-multiple REX=Vae/REX -multiple EBE=Vae/EBE -multiple du CA=Vae/CA (moins bien)
Avec les multiples on peut faire :
-Inconvénients : société à évaluer as-t’elle des caractéristiques proche de la moyenne ? -Appréciation : protection de l’indécis
-Inconvénients : Au moins trois comparables Société correspond elle à la médiane ? -Appréciations : Mieux que la moyenne mais ne doit pas supprimer la réflexion.
-Inconvénients : Outil sophistiqué, nécessite 3 comparables -Appréciations : Outil sophistiqué et souvent efficace 2 lois pour la droite de régression :
En abscisse on prend le taux de croissance et en ordonnée les multiples voulus.
RN pour le PER :
REX pour le multiple du REX :
EBE pour le multiple de l’EBE : différence entre les produits d’exploitation et charges qui se traduisent tôt ou tard par une entrée ou une sortie de cash (ATTENTION pas de normes comptables). ![]() Multiples sur 3 années :
Inconvénient : dans le futur ça peut diverger
Inconvénient : part d’incertitude Souvent 3 valeurs différentes en fonction des années, donc on fait une fourchette. Multiples années N calculés avec résultat année N. III La méthode des flux de trésorerie disponible (méthode intrinsèque)
Vérifier la vraisemblance du business plan à partir du passé et regarder que les variations ne soient pas trop fortes : -taux de marge (=REX/CA) -variation du CA, il faut arriver à la fin du BP à une variation du CA faible.
Dans un BP, il doit y avoir un fort investissement au début puis une décroissance de l’investissement. La dotation aux amortissements, elle, croît. A la fin du BP investissements et dotation aux amortissements doivent être à peu près égales.
Pour le flux terminal on met en place un taux de croissance à l’infini. Si c’est entreprise cyclique, on prend une moyenne pour un taux de croissance à l’infini. Flux terminal=dernier flux connu*(1+taux de croissance à l’infini). Valeur terminale=flux terminal/(t-g) Valeur aujourd’hui de la valeur terminale=valeur terminale/(1+coût capital)^n
Coût du capital : taux de rentabilité exigé de l’AE compte tenu de son risque de marché. Modèle MEDAF (Modèle d’Equilibre Des Actifs Financiers) :
Dans une approche directe : Le degré de sensibilisation d’un actif aux fluctuations du marché est caractérisé par le coefficient β. Plus le β est élevé plus l’action est sensible aux fluctuations de marché et donc plus il est risqué. La moyenne des β est égale à 1. Taux de rentabilité d’un actif = taux de l’argent sans risque + prime de risque proportionnelle au risque de marché de cet actif = taux de l’argent sans risque + β * (taux de rentabilité du marché-taux de l’argent sans risque) Coût du capital = taux argent sans risque + β de l’AE * (prime de risque du marché) Prime de risque du marché=taux de rentabilité du marché-taux de l’argent sans risque βae = βaction/(1+(Vd/Vcp)) Le βae d’une entreprise à évaluer est souvent calculer comme la moyenne des βae des sociétés comparables. Dans une approche indirecte : Le coût du capital est la moyenne pondéré du coût des CP et du coût de la dette. Coût du capital = coût CP*(Vcp/(Vcp+Vd)) + coût dettes*(1-taux IS)*(Vd/(Vcp+Vd))
C’est le même que la méthode soit relative ou intrinsèque. Pour le calcul :
Cela inclut surtout :
On prend en compte la valeur des dettes, pas leur montant comptable, sauf si la solvabilité de l’entreprise ne bouge pas et les taux d’intérêts n’ont pas varié depuis l’émission de la dette. En norme IFRS, il y a une valeur financière de la dette.
S’il y a contrôle de la société, la différence entre 50% et 100% des actions est traité :
Si c’est une mise en équivalence, on évalue à part les participations mises en équivalences et on les considère comme un actif.
Actifs qui ne dégagent pas de flux ou résultats inclut dans EBE, REX et FTD et dont la valeur n’est pas capturé dans l’AE (ex : terrains en friches non constructible, participation non consolidé), c’est cà considérer comme un actif.
→ Soit ils sont utilisés dans le calcul des FTD en tenant compte du taux d’impôts effectif (et non théorique) compte tenu de leur existence. → Soit ils sont valorisés à part !! Report fiscal déficitaire ≠ montant de l’économie d’impôt induite !!
Instruments dilutifs : titres financiers émis par l’entreprise qui peuvent se traduire par l’émission de nouvelles actions de l’entreprise. 3 façons de le traiter :
IV Approfondissements des points complexes
Cette méthode consiste à valoriser chaque actif et chaque dette séparément. On peut valoriser un actif sur la base : Optique continuité De sa valeur liquidative (valeur à la casse)
Méthode utilisé quand Ventreprise est fortement attaché à des éléments qui ont une valeur indépendamment de leur inclusion dans un processus de production (ex : sociétés foncières, châteaux bordelais,…). Servent également à valoriser les grands conglomérats (car multiple u coût du capital global peu pertinent dû aux différentes activités et aux différents lieux géographiques) La Vpatrimoniale n’est pas un prix plancher car :
Permet de faire des valorisations pertinentes que l’entreprise possède ou non son immobilier. La méthode consiste à décomposer l’entreprise qui possède son immobilier en deux parties :
→ on suppose qu’elle loue et reçoit un loyer d’immobilier d’exploitation de la partie opérationnelle → valorisé sur la base du prix au mètre carré de l’immobilier comparable.
→ son résultat est diminué des loyers versés à la partie immobilière au titre de l’immobilier d’exploitation → valorisé avec les méthodes relatives avec les multiples des sociétés comparables ne possédant pas leur immobilier ou avec l’actualisation des FTD à un coût du capital similaire à celui des sociétés comparables ne possédant pas leur immobilier.
Loi du bon sens : La Vae est supérieur au montant comptable de l’AE ssi l’entreprise est capable de dégager pendant un certains temps une Re>coût du capital, et inversement. Loi d’airain : Une entreprise ne peut pas durablement obtenir sur son AE un taux de Re significativement supérieur au coût du capital. Donc à la fin du cash flow flade (continuité du plan d’affaire) il faut que RE=coût du capital (à vérifier car plan d’affaire souvent optimiste !)
Inutile de faire moyenne ou médiane mais se demander, pourquoi ces différences ? Tout d’abord refaire ses calculs Comparaison valeur rentabilité-valeur patrimoniale ![]() Création : Vrentabilité=Vpatrimoniale car l’activité n’a pas commencé Lancement : Vrentabilité pleins d’espoir alors que Vpatrimoniale chute (premiers achats, brevets,…) Croissance : Vpatrimoniale augmente car bénéfice souvent réinvestis à 100% et Vrentabilité aussi car nouveaux horizons. Maturité : La croissance de la Vrentabilité baisse puis stagne et Vpatrimoniale continue à augmenter mais à un rythme moindre car il y a une distribution de dividendes. Déclin : bénéfices baissent donc Vrentabilité Si V par multiple>V par actualisation FTD (20-25% de plus) : Dans une optique financière, c’est le moment de s’introduire en bourse ou de vendre. En effet, investisseurs préfèrent la méthode des multiples plutôt qu’un plan d’affaire (qui peut sembler trop optimiste). Si V par multiple Si les actionnaires actuels croient au plan d’affaire c’est financièrement le moment de se renforcer au capital et d’éviter les émissions d’actions. Si V par multiple=V par actualisation FTD: On n’est ni en euphorie ni en déprime, l’entreprise doit être semblable à ses comparables.
→ Pour la méthode des FTD, on essaie la variation (10-20%) de plusieurs critères (coût du capital, flux terminal, marge d’exploitation, BFR,…) pour voir les plus importants. → Pour les méthodes intrinsèques, l’approche indirecte est préféré (on apprend l’entreprise), sauf dans les banques, MAIS avec les méthodes intrinsèques risque de Garbage In Garbage Out (si hypothèses ne valent rien => modèle ne vaut rien). → Méthode relatives : apparences simples mais le multiple regroupe beaucoup de choses → Contrairement aux valeurs financières qui reposent sur la passivité des investisseurs, la valeur stratégique repose sur l’action de l’entrepreneur (=valeur de contrôle pour acheteur). Cette valeur stratégique doit tôt ou tard se traduire en termes financiers et résultats grâce aux revenus de : revenus, coûts, réduction de la concurrence. Conclusion : L’évaluation d’entreprise est spéculative, il faut donc se couvrir : → Préférer le financement par CP, asseoir le remboursement de la dette sur la rentabilité actuelle de l’entreprise → par comparaison avec la stratégie de croissance interne c'est-à-dire du monde réel |
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