Evaluation des ressources en eau atmosphérique au Nord-Cameroun à l’aide des méthodes conventionnelles et satellitales





titreEvaluation des ressources en eau atmosphérique au Nord-Cameroun à l’aide des méthodes conventionnelles et satellitales
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date de publication11.02.2017
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Au-delà de la logique de proximité entre les stations, certaines corrélations n’obéissent qu’à la logique de ressemblance dans le comportement pluvieux, influencé par l’environnement local ; c’est ce qui s’observe entre Guider et Tibati ou Poli et Meiganga situées certes dans des milieux écologiques différents mais qui sont corrélées entre elles avec (0.65) et (0.51) respectivement. Un autre aspect de ces liaisons concerne des corrélations relativement faibles variant entre 0.15 et 0.35 ; elles lient les stations indépendamment des sites. Ce qui suppose là aussi une organisation pluviométrique similaire.

Globalement, les corrélations ne permettent pas de dégager de manière stricte une homogénéité zonale. En effet, si d’un côté l’éloignement des sites entraîne parfois une absence totale de corrélation entre stations, la proximité n’assure pas d’un autre côté, l’évidence de corrélation forte entre des stations voisines ; les ressemblances apparaissent surtout sur les stations de plaine situées sur les mêmes latitudes.

IV - Distribution moyenne des pluies et localisations géographiques des stations : essai de mise en relation statistique
La mise en relation entre la latitude, la longitude et les précipitations trouve sa logique dans la différenciation observée dans les cumuls de pluie (figure 10) ; en effet, en nous rapportant aux valeurs des pluies sur les stations, certains écarts sont importants au point de nous interroger sur les causes essentielles de ces différences. Ainsi, de Tibati qui enregistre une moyenne annuelle de 1716.08mm à Mora qui a un cumul de 707mm par an, on note une différence de 1000mm entre les deux stations ; à cet effet, plusieurs raisons peuvent expliquer cette distribution. Sur le plateau de l’Adamaoua, on perçoit une certaine uniformité dans les totaux annuels pluvieux des stations, tandis que au Nord-Cameroun, la diversité spatiale offre des diversités d’explication de la distribution des pluies. En effet, les stations du plateau de l’Adamaoua sont toutes localisées sur un espace physique qui est considéré comme le prolongement de la dorsale camerounaise avec toutes les influences océaniques qui le parcourent ; la plaine du Nord par contre subit par son extension, des variations diverses qui sont susceptibles d’introduire des spécificités particulières sur certains sites. On aura ainsi au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’Adamaoua plusieurs types de topographie qui peuvent soit favoriser la recrudescence des pluies, soit les inhiber : rebord sud de la Bénoué, cuvette de la Bénoué, plaine du Diamaré, Monts Mandara et plaine du Logone. Pour chaque unité topographique, nous avons choisi des stations témoins pour illustrer les différences.

Etudier les relations entre les précipitations et l’altitude, la latitude et la longitude permet alors d’apprécier l’importance des localisations géographiques sur la distribution des pluies. Cette distribution peut varier comme on l’a souligné ci-dessus, selon que l’on est sur le plateau de l’Adamaoua ou dans la région de plaine du Nord-Cameroun

Sur le plateau de l’Adamaoua, cette approche statistique a été appliquée sur 5 stations dont les données de base sont indiquées sur le tableau7 :

Tableau 7. Les données de base de mise en relation statistique entre pluie et coordonnées géographiques sur le plateau de l’Adamaoua
Ngdéré

1











































Meiganga

-0.07

1








































Tibati

0.07

0.15

1





































Banyo

0.35

0.15

0.55

1


































Tignère

0.25

-0.09

0.48

0.10

1































Guétalé

0.00

0.13

0.43

0.34

-0.03

1




























Mokolo

0.11

0.30

0.39

0.34

0.02

0.68

1

























Poli

0.28

0.51

0.32

0.14

0.12

0.32

0.37

1






















Tcholliré

0.32

0.29

0.18

0.14

-0.21

0.47

0.56

0.60

1



















Garoua aéroport

0.20

0.26

0.25

0.25

-0.07

0.54

0.55

0.37

0.59

1
















Kaélé

0.15

0.00

0.09

0.03

-0.02

0.17

0.24

-0.06

0.19

0.39

1













Doukoula

0.17

0.19

0.38

-0.10

0.28

0.26

0.24

0.40

0.39

0.38

0.17

1










Guider

0.27

0.15

0.65

0.37

0.30

0.39

0.34

0.34

0.36

0.44

0.33

0.33

1







Lam

0.46

0.16

0.40

0.37

0.12

0.55

0.48

0.38

0.48

0.56

0.36

0.25

0.52

1




Maroua

0.24

0.04

0.37

0.11

0.15

0.46

0.36

0.21

0.51

0.47

0.46

0.57

0.43

0.42

1

Stations

Précipitation

Y

Latitude(N)

X1

Longitude(E) X2

Altitude

X3

Ngaoundéré

1530.48

7.35

13.68

1114

Meiganga

1555.97

6.38

14.37

1027

Tibati

1716.08

7.48

12.6

873

Tignère

1454.6

7.37

12.65

1200

Banyo

1673.3

7.78

11.82

1110


Les données du tableau sont les moyennes annuelles des précipitations (Y) ; les facteurs géographiques de latitude (X1) et longitude (X2) sont convertis en minutes centésimales, tandis que l’altitude (X3) est exprimée en mètres. Elles nous ont permises de calculer les corrélations entre les pluies et la position spatiale des stations. Sur le plateau de l’Adamaoua, il se dégage que la distribution des pluies est expliquée à 58% par l’altitude. La latitude et la longitude avec des variances faibles (13% et 19%) se présentent comme des facteurs secondaires de répartition spatiale des pluies. Cependant, en nous basant sur la variance résiduelle non prise en compte par l’altitude (42%), nous pouvons appliquer des corrélations partielles entre les différents paramètres indiquant les relations :

- entre les précipitations et la latitude (rYX1.X2) en supposant une longitude constante,

- entre les précipitations et la longitude (rYX2.X1), la latitude restant fixe,

- entre les précipitations et l’altitude (rYX3.X2) en considérant que la longitude reste invariable ; ces liaisons peuvent être significatives et présenter de fortes corrélations pour chaque cas. On a ainsi obtenu pour le plateau de l’Adamaoua les corrélations partielles suivantes :

rYX3.X2 =-0.90

rYX2.X1 =0.28

rYX1.X2 =-0.09

Ces valeurs confirment l’effet réduit de la latitude et de la longitude sur la répartition spatiale des pluies et rappellent l’importance de la liaison entre l’altitude et les précipitations ; le coefficient de corrélation partielle illustrant cette liaison est d’ailleurs significatif au seuil de 0.05. La corrélation multiple intégrant toutes les variables explicatives n’est quant à elle pas significative à ce seuil du fait de la faiblesse des couples de corrélation, c’est-à-dire ici le nombre de stations météorologiques étudiées sur le plateau de l’Adamaoua (5 au total).




Tableau 8. Relation précipitation/coordonnées géographiques sur le plateau de l’Adamaoua

Paramètre

Coefficient de corrélation (r)

Coefficient de détermination(r2)

Variable

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Précipitation(Y)

0.36

-0.446

-0.70

0.13

0.19

0.58

Latitude(X1)

/

-0.90

0.13

/

0.81

0.02

Longitude(X2)

/

/

-0.09

/

/

0


Sur la plaine du Nord, la distribution des pluies obéit à une logique toute différente. En effet, les trois facteurs explicatifs de la répartition des pluies ont des coefficients de corrélation élevés avec les pluies. Que ce soit la latitude, la longitude ou l’altitude, ces coefficients sont significatifs au seuil 0.05. Les variances expliquant cette distribution sont respectivement 86%, 98%, 96%. Les liaisons entre les autres paramètres sont dans l’ensemble faibles.

Cependant, l’observation de l’espace d’étude nous montre que cette région est surtout constituée de basses terres ; ce qui signifie que l’influence de l’altitude est soulignée par les monts Mandara avec les stations Bourrha 775m, Mokolo 795m et Sir 920m.

En retirant ces stations des séries du calcul des corrélations, les nouvelles valeurs des coefficients subissent une profonde modification. En effet, le lien entre la distribution des précipitations n’est maintenu qu’au niveau de la latitude (-0.94) avec 88% de variance.

Ce qui confirme ici l’influence de ces stations dans la distribution des pluies régie par l’altitude, ou comme l’a souligné Suchel (1988) les monts Mandara constituent une « individualité climatique ».

Ce constat est également applicable aux autres facteurs explicatifs pour lesquels la corrélation entre les hauteurs de pluie et la latitude, montre que ce sont les stations situées sur les latitudes les plus basses qui ont les plus fortes pluies. De même, la corrélation entre pluie et longitude offre la même logique, bien qu’on n’observe pas une grande variation dans les valeurs de la longitude.

Tableau 9. Les données de base de mise en relation statistique entre pluie et coordonnées géographiques sur la plaine du Nord

Stations

Précipitation

(Y)

Latitude(N)

(X1)

Longitude(E) (X2)

Altitude

(X3)

Garoua aéroport

1001.8

9.35

13.37

242

Bourrah

985.3

10.25

13.52

775

Doukoula

816.3

10.12

14.97

340

Guétalé

823.4

10.88

13.90

490

Guider

918.7

9.93

13.95

356

Hina

900.8

10.37

13.85

544

Kaélé

816.5

10.08

14.43

388

Lam

871.7

10.57

14.13

430

Makari

470

12.58

14.45

286

Maroua

792.21

10.58

14.30

402

Mokolo

1016.61

10.73

13.82

795

Mora

707

11.05

14.15

438

Poli

1455.4

8.48

13.23

436

Sir

1024

10.57

13.67

920

Tcholliré

1301.9

8.40

14.17

392

Touboro

1226.2

7.77

15.37

500

Waza

582.2

11.40

14.57

311



Tableau 10. Relation précipitation/coordonnées géographiques sur la plaine du Nord

Paramètre

Coefficient de corrélation (r)

Coefficient de détermination

Variable

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Précipitation(Y)

-0.93

-0.99

0.98

0.86

0.98

0.96

Latitude(X1)

/

-0.01

0.02

/

0.0001

0.0004

Longitude(X2)

/

/

-0.32

/

/

0.10



Tableau 11. Relation précipitation/coordonnées géographiques sur la plaine du Nord hors mises les stations d’altitude

Paramètre

Coefficient de corrélation (r)

Coefficient de détermination

Variable

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Latitude(X1)

Longitude(X2)

Altitude(X3)

Précipitation(Y)

-0.94

0.27

0.34

0.88

0.073

0.12

Latitude(X1)

/

0.033

0.28

/

0.0011

0.08

Longitude(X2)

/

/

0.06

/

/

0.0036



















Après cette analyse de la distribution des pluies régie par les facteurs géographiques, nous comptons poursuivre la compréhension de cette distribution en déterminant le potentiel pluvieux à travers l’évapotranspiration potentielle et l’évapotranspiration réelle. Cela permet d’avoir une idée sur l’organisation des pluies en terme de traduction des potentiels en ressources.
B – ANALYSE DES EVAPOTRANSPIRATIONS POTENTIELLE ET REELLE

I - Détermination de l’évapotranspiration potentielle


La méthode d’estimation de l’ETP par le modèle de Thornthwaite, utilise des paramètres facilement accessibles ; cependant, les résultats indiquent une plus grande satisfaction avec d’autres méthodes (Penman et Turc). A propos de ces deux dernières justement, celle de Penman (considérée comme la plus satisfaisante), ne pourrait être objectivement et entièrement appliquée sur le nord Cameroun ; cette situation a poussé certains auteurs soit à réviser la formule en l’adaptant aux contraintes locales, soit en utilisant des « formules dérivées ». C’est le cas de Rippstein(1985) qui a proposé (dans le cadre des études sur la végétation sur l’Adamaoua), des valeurs estimées de l’ETP-Penman pour les stations de Ngaoundéré, Meiganga et Tibati ; ces valeurs peuvent être prises en compte dans notre travail. En ce qui concerne la méthode de Turc, la principale contrainte est la disponibilité des données sur l’insolation ; en effet, seules 4 stations météorologiques au nord Cameroun possèdent un héliographe (Ngaoundéré, Garoua, Maroua et Mokolo), ce qui limite la possibilité d’extension du calcul du bilan à l’ensemble de la région. Ces contraintes nous poussent à considérer toutes les possibilités offertes par les méthodes de calcul de l’E.T.P. selon Penman, Turc et Thornhtwaite.

La détermination de l’ETP sera effectuée sur la base du modèle de Thornthwaite pour les stations de Ngaoundéré, Meiganga, Tibati, Banyo, Poli, Garoua, Maroua et Mokolo, et de la méthode de Turc pour les stations de Ngaoundéré, Garoua, Maroua et Mokolo. Nous avons procédé à l’estimation suivant le modèle de Thornthwaite, alors que la méthode de Turc nous a servi à dresser le bilan hydrique. La formule de Thornthwaite présente l’avantage de la simplicité du calcul ; en effet, seule la valeur de la température suffit, les constances comme et F(), ainsi que l’indice i étant des données de convention. Elle se détermine ainsi : ETP=16(10T/I)F()

T = température du mois en °C

i = (T/5)1.514, indice de chaleur.

I = i, total des 12 valeurs mensuelles de l’indice de chaleur.

 = 6.75x10-7I3-7.71x10-5I2+1.79x10-2I+0.49

F() = coefficient de correction qui dépend de la latitude et du mois.
Tableau 12. Paramètres de calcul de l’ETP-Thorntwaite à Ngaoundéré




J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

T

21.5

22.8

24.3

23.9

22.7

22

21.4

21.3

21.4

22

21.8

21.5

i

9.1

9.75

10.95

10.68

9.88

9.42

9.04

8.97

9.04

9.42

9.29

9.10



2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

2.546

F()

1.02

0.93

1

1.02

1.06

1.03

1.06

1.05

1.01

1.03

1.09

1.02

ETP

81

86

108

107

97

87

83

81

79

87

90

81


Tableau 13. Paramètres de calcul de l’ETP-Thorntwaite à Mokolo




J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

T

24.6

25.8

29

30.6

28.5

26.3

24.4

23.5

24.2

26

26.3

24

i

11.16

11.99

14.31

15.53

13.94

12.35

10.88

10.41

10.75

12.13

12.35

10.75



3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

3.574

F()

1

0.91

1

1.03

1.08

1.06

1.08

1.07

1.02

1.02

1.08

0.99

ETP

102

110

183

229

186

137

107

93

95

127

140

92


Tableau 14. Paramètres de calcul de l’ETP-Thorntwaite à Garoua




J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

T

26.3

28.7

31.8

31.9

30.5

28.2

26.5

26

26.3

27.6

27.4

26.1

i

12.35

14.09

16.46

16.54

15.45

13.72

12.49

12.13

12.35

13.28

13.14

12.20



4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

4.341

F()

1

0.91

1

1.03

1.08

1.06

1.08

1.07

1.02

1.02

1.08

0.99

ETP

124

164

282

294

254

177

138

126

126

155

160

117
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