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Le résultat de l’estimation de l’évapotranspiration potentielle présente ici des valeurs importantes pouvant atteindre 300mm certains mois. Ces valeurs interviennent entre mars et mai. Les mois à ETP faible ne sont pas les mêmes pour les différentes stations. En effet, on enregistre les valeurs faibles autant en pleine saison pluvieuse qu’en saison sèche. La capacité du potentiel évaporant est donc élevée avec le modèle de Thorntwaite. La distinction dans l’évolution saisonnière des E.T.P. ne permet pas de dégager clairement les périodes sèches des périodes humides. L’application du modèle de Turc nécessite quant à elle la connaissance des valeurs de la température moyenne du mois ou de la décade et de la radiation globale par jour. Cette radiation intègre la valeur quotidienne moyenne de la radiation à la limite de l’atmosphère et la valeur du rapport d’insolation (rapport de la durée moyenne d’insolation pendant le mois concerné à la durée théorique d’illumination). La formule se présente comme suit : E.T.P.= 0,4 t/t+15 (IG + 50) avec IG = Qs(0,18 + 0,62 n/N) dans laquelle Qs = valeur quotidienne moyenne de la radiation à la limite de l’atmosphère, n/N = rapport d’insolation et t = température moyenne (mensuelle). Les paramètres et les résultats du calcul de l’E.T.P. sont résumés dans les tableaux 15 à 18. Deux paramètres nous permettent ici d’apprécier la variation de l’évolution de l’évapotranspiration potentielle selon Turc : l’insolation à travers le rapport n/N et la température. Les valeurs moyennes annuelles pour les quatre stations présentent des différences qui varient en fonction de la latitude et de la position du site en altitude. C’est ainsi que les stations de Ngaoundéré et Mokolo qui sont des sites de montagne ont des moyennes de température (22° et 26°) et insolation (0.52 et 0.62) plus atténuées que les sites de Maroua (27° et 0.67) et Garoua (28° et 0.67). Cela agit directement sur le comportement de l’évapotranspiration qui évolue en fonction de ces deux paramètres ; cette situation se manifeste par les valeurs totales annuelles de l’E.T.P. qui passent de 1779mm à Garoua, à 1423mm à Ngaoundéré. Les mois de la saison sèche ont des valeurs élevées, elles commencent à baisser avec la recrudescence des pluies pour remonter dès la fin de la saison des pluies. La variation des valeurs de l’ETP est liée aux conditions de température ; les périodes à température faible ont des valeurs d’évapotranspiration moins élevées. Tableau 15. Paramètres de calcul de l’E.T.P-Turc. à Ngaoundéré
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