Des origines à la Révolution





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Organisation

La gendarmerie assure la garde du palais de Justice de Paris. La tenue portée ici (pantalon d'intervention et chemisette), surnommée "Footix" du fait de sa première utilisation lors de la coupe du monde de 1998 est un "avant-goût" de la nouvelle tenue.

La gendarmerie nationale est présente sur l'ensemble du territoire français et effectue des missions militaires à l'étranger.

Elle se compose de formations d'active et de formations de réserve. Elle comprend :

  1. la direction générale de la gendarmerie nationale ;

  2. l'inspection générale de la gendarmerie nationale ;

  3. la gendarmerie départementale ;

  4. la gendarmerie mobile ;

  5. la garde républicaine ;

  6. la gendarmerie d'outre-mer;

  7. la gendarmerie prévôtale ;

  8. les formations spécialisées ;

  9. le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale[8];

  10. les organismes d'administration et de soutien ;

  11. les organismes de formation du personnel

Gendarmerie départementale

Article détaillé : Gendarmerie départementale.

La gendarmerie départementale est au contact régulier de la population. Elle assure principalement des missions de police judiciaire ou de police administrative. On la surnomme « la blanche » à cause de la couleur de ses insignes.

L'organisation de base est la brigade de gendarmerie, comprenant de 6 à 40 personnes, généralement située au niveau du canton. Les brigades peuvent être organisées en communautés de brigades territoriales (avec une unité de chef-lieu et des brigades de proximité) ou en brigades territoriales autonomes (BTA).

Chaque brigade est chargée de la surveillance jour et nuit d’une ou de plusieurs communes ainsi que de l’accueil du public. Les gendarmes y reçoivent les plaintes, effectuent les enquêtes administratives et judiciaires et de manière générale répondent aux appels d’urgence.

Les brigades d'un arrondissement forment une compagnie. Les compagnies d'un département forment un groupement et les groupements d'une région administrative forment une région de gendarmerie depuis la réorganisation territoriale du 1er juillet 2005. Auparavant les régions prenaient le nom de « légions ». On dénombre aujourd'hui 22 régions de gendarmerie départementale.

Ainsi, chaque niveau hiérarchique de la gendarmerie départementale correspond à un niveau de l’administration du territoire. Chaque niveau hiérarchique, à partir de la compagnie, est commandé par un officier, responsable des unités de la gendarmerie départementale placées sous son ressort. Il est le correspondant chargé de la sécurité publique de l’autorité administrative.

Il existe environ 3 600 brigades.

En plus des brigades, la gendarmerie départementale comporte des unités spécialisées dans certaines missions :

  • les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), regroupés au sein des compagnies de gendarmerie départementale, effectuent des patrouilles qui interviennent en renfort des brigades. Soit pour augmenter le nombre de patrouilles dans les rues, soit pour faire face à des évènements particuliers (interpellations, recherche de malfaiteurs…). On trouve en général un PSIG par arrondissement.

  • les unités motorisées, gendarmes motocyclistes chargés de la surveillance du réseau routier ; ils ne dépendent pas de la compagnie mais de l' escadron départemental de sécurité routière (EDSR dont la compétence s'étend sur l'ensemble du département d'implantation). On y trouve les Brigades Motorisées, les pelotons autoroutiers et les brigades rapides d'intervention équipées de la Renault Mégane RS , en fonction des EDSR. Ces unités composées de motards et de personnels à pied outre leur mission essentielle de police de la route (constatations des accidents pour les pelotons autoroute, contrôles de vitesse, coordination des transports, lutte contre l'immigration illégale, travail dissimulé), renforcent ponctuellement les unités territoriales dans la recherche de malfaiteurs, etc.

  • les unités de recherches : 370 Brigades de Recherches (BR) au niveau des compagnies (arrondissements) et 31 Sections de recherches (SR) au niveau des régions de gendarmerie sont quasi exclusivement constituées d'officiers de police judiciaire (OPJ). Elles sont essentiellement chargées des missions de police judiciaire, même si quelques enquêtes relatives au comportement des militaires peuvent leur être confiées lorsque l'IGGN n'est pas elle-même saisie. Elles assistent les brigades territoriales et prennent en compte la direction des affaires importantes. Elles sont chargées des enquêtes touchant à la moyenne et la grande délinquance.

  • au niveau des groupements (départements), des Brigades départementales de renseignements et d'investigations judiciaires (BDRIJ), qui ne sont pas des unités de recherches à proprement parler, assistent également les unités territoriales en effectuant à leur demande divers rapprochements, investigations ou opérations de police technique par l'intermédiaire de leurs personnels parfois spécialisés (Techniciens en identification criminelle, N'TECH, ANACRIM), même si leur activité est sans doute tout autant tournée vers le commandement que vers l'opérationnel. Les opérateurs du Centre d'Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG) centralisent l'information, répondent aux sollicitations internes et externes de la Gendarmerie et gèrent les interventions.

Gendarmerie mobile

Article détaillé : Gendarmerie mobile.

La gendarmerie mobile est spécialisée dans le maintien et le rétablissement de l'ordre. Elle intervient également au profit de la gendarmerie départementale et des formations spécialisées en fournissant des renforts :

  • ponctuels lors d'événements demandant des effectifs nombreux (services d'ordre, recherches et battues etc.)

  • saisonniers dans des territoires qui connaissent un accroissement temporaire de population à l'époque des vacances.

  • permanents (par roulement de ses unités) dans certaines régions : en région parisienne, dans certaines zones sensibles ou dans les DOM-COM).

La gendarmerie mobile est surnommée « la jaune » en raison de la couleur de ses insignes, qui reprennent la tradition de l'arme à pied.

L'unité de base de la gendarmerie mobile est l'escadron.

Depuis 2012, la gendarmerie mobile compte 108 escadrons[10], commandés chacun par un capitaine ou un chef d'escadron. L'échelon supérieur est le groupement de gendarmerie mobile qui comprend entre quatre et neuf escadrons.

Chaque escadron dispose d'une double dotation en véhicules : fourgons bleus et véhicules kaki. Les escadrons du groupement blindé de Gendarmerie mobile de Satory sont également dotés de véhicules blindés à roues de la Gendarmerie (VBRG).

L'échelon supérieur au groupement est la région zonale de gendarmerie. Chacune des sept régions zonales correspond à une zone de défense et de sécurité et supervise plusieurs groupements de gendarmerie mobile.

Garde républicaine

Article détaillé : Garde républicaine (France).

La garde républicaine est chargée de missions de sécurité et d'honneur au profit des hautes autorités de l'État et des institutions. Elle est la seule force armée autorisée dans les palais nationaux. Les gardes sont présents à l'Élysée, au Sénat et à l'Assemblée nationale, au palais de justice, à Matignon et dans les principaux ministères. Les missions de sécurité - au profit de l'état mais également du public - représentent 80% des missions de la garde.

La garde républicaine est composée d'un état major, de deux régiments d'infanterie, d'un régiment de cavalerie et de formations musicales : l'orchestre de la garde républicaine et le chœur de l'Armée Française . L'escadron motocycliste est attaché au premier régiment ainsi que la musique de la garde; la fanfare de cavalerie fait partie du régiment de cavalerie. Les sept pelotons d'intervention de la garde républicaine (PIGR) renforcent régulièrement, de manière ponctuelle, les forces de police et de gendarmerie, lors de missions de maintien de l'ordre, de transferts particuliers, ou d'interpellations par exemple.

Commandement de la gendarmerie outre-mer

Le commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM) est un état-major du niveau Région Zonale qui administre les personnels implantés en outre-mer, en ambassades et en opérations extérieures. Les escadrons de gendarmerie mobile (EGM) déplacés pour renforcer le dispositif territorial ultra-marin ou en OPEX (opérations extérieures) passent également sous son commandement pendant le temps de leur affectation.

Jusqu'au 19 mars 2013, les forces de gendarmerie prévôtales étaient également sous son autorité mais depuis cette date, elles sont devenues un commandement directement rattaché à la direction générale de la gendarmerie nationale.

Gendarmerie outre-mer

La gendarmerie départementale est présente dans tous les départements et collectivités territoriales d'outre-mer. Elle compte 3503 personnels (182 officiers, 2755 sous-officiers, 432 volontaires et 134 personnels civil[11]. Les gendarmes servant en outre-mer sont le plus souvent des gendarmes départementaux, affectés pour une durée de trois à quatre ans.

On trouve ainsi un commandement de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie, pour la Polynésie française, la Réunion, Mayotte, la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Outre les missions traditionnelles exercées en métropole, le gendarmerie d'outre-mer assure dans certains territoires des fonctions et missions particulières (syndic des affaires coutumières, examinateur du permis de conduire, fonctionnaire huissier...).

Les unités territoriales

  • cent soixante et une brigades de gendarmerie territoriales

  • vingt et une compagnies

  • deux postes permanents (Ile du Salut et Les trois mare).

Les unités spécialisées

  • 16 Brigades motorisées (Bmo)

  • 6 Escadrons départementaux de la sécurité Routière (EDSR),

  • 20 Pelotons de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG),

  • 12 Brigades Nautiques (BN),

  • 15 Brigades de Recherches (BR) et 8 Sections de Recherches (SR),

  • 4 Brigades de Prévention de la Délinquance Juvénile (BPDJ),

  • 1 Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM),

  • 6 Brigades de Renseignement Judiciaire (BDRIJ),

  • 5 Sections Aériennes de Gendarmerie (SAG) et 6 Brigades de Gendarmerie des Transports Aériens (BGTA),

  • 6 Pelotons d'Intervention Outre-Mer (PIOM).

Il existe également un Peloton de Surveillance et d'Intervention à Cheval (PSIC) à Népoui (Nouvelle-Calédonie).

Les unités de maintien de l'ordre et de renfort de sécurité publique générale

  • 16 escadrons de gendarmerie mobile, relevés tous les 3 mois.

  • deux état-majors de groupement de gendarmerie mobile.

Ambassades

Les gardes de sécurité ont pour mission générale d'assurer la sécurité des locaux diplomatiques ou consulaires et de contribuer à la protection des informations qui y sont traitées. Cette mission est partagée avec la police nationale.

Groupement des opérations extérieures

Rattaché au CGOM, le groupement des opérations extérieures (GOPEX) est constitué de personnels affectés pour 5 ans en son sein. Il procure à la gendarmerie nationale une capacité de projection en tous temps et en tous lieux au profit des instances internationales (ONU, EU....).

Les opérations relevant de sa compétence incluent :

  • missions de maintien de la paix et autres opérations extérieures

  • missions au sein de la force de gendarmerie européenne (FGE ou Eurogendfor, qui regroupe la France, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal).
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