télécharger 188.73 Kb.
|
Les grands philosophes de la responsabilitéHans Jonas. Sur le site québécois de l’Encyclopédie de l’Agora, ce dossier est consacré au philosophe juif allemand Hans Jonas et en restitue les idées essentielles (biographie en résumé, la vie et l’œuvre, bibliographie, documents associés). Hans Jonas est considéré «comme la référence majeure des courants écologistes et plus généralement de « tous ceux qui appellent à la méfiance systématique et au combat contre les tendances de la société moderne qu'ils voient soumise à la toute puissance de la technique ». Dans son ouvrage Le principe responsabilité, Hans Jonas aborde « les aspects éthiques de la technologie avancée en rapport avec l’environnement naturel, et notamment avec la vie humaine et l’ensemble de la biosphère ». Ce livre important reprend les concepts clés de l’éthique, de l’éducation, de la politique et de l’histoire. http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Hans_Jonas Paul Ricoeur. Ce document est extrait d’un mémoire allemand en théologie intitulé « L’influence du communautarisme en éthique contemporaine : pour une dialectique de la particularité et de l’universalité ». Le chapitre 4 est consacré à l’étude de la « petite éthique » du philosophe Paul Ricoeur, en opposition à la critique du philosophe Mac Intyre. Il précise les notions d’éthique, de morale et de sagesse pratique (le rôle des convictions), en distinguant la visée de la « vie bonne » (l’estime de soi), « avec et pour autrui » (la sollicitude), « dans des institutions justes » (le chacun). La démarche éthique de Ricœur peut se résumer par « la primauté de l’éthique sur la morale, la nécessité pour l’éthique de passer par le crible de la norme, la légitimité d’un recours de la norme à la visée éthique ». http://membres.lycos.fr/weickmans/Partie02_4.htm Emmanuel Levinas. Ce dossier est consacré au philosophe juif lituanien Emmanuel Levinas, dont l'œuvre vise à « montrer pourquoi l'éthique, qui trouve sa source dans l'expérience primordiale de la responsabilité pour autrui, doit être reconnue comme la vraie philosophie première ». Il présente les sources de sa pensée, sa vie, son apport conceptuel (l’éthique et autrui, le droit et l’Etat, la théologie), ses principales œuvres. Pour le philosophe Emmanuel Levinas, « l'éthique n'est pas recherche de perfectionnement ou d'accomplissement personnel mais la responsabilité à l'égard d'autrui à laquelle le moi ne peut échapper et qui est le secret de son unicité : personne ne peut me remplacer dans l'exercice de cette responsabilité ». Il restaure l'humanisme sur l'obligation dans laquelle chaque homme se trouve de veiller sur son prochain sans pouvoir prétendre à une quelconque réciprocité. http://perso.wanadoo.fr/sos.philosophie/levinas.htm#section5 A signaler : La responsabilité. - CNDP, 2001.- 1 vidéocassette VHS, 53 min + 1 livret (8 p.). Cette émission, reprise dans la collection « Côté télé », se propose de réfléchir sur les différentes significations du terme de responsabilité, selon les divers domaines au sein desquels cette notion prend sens. Il apparaît que le sens le plus courant, le sens juridique, n'est peut-être pas celui qui mérite d'être qualifié d'originaire. Les intervenants, des philosophes et des psychanalystes, démontrent que la responsabilité morale « naturelle » précède toute forme de responsabilité juridique. Cette vidéo est à demander à votre CDDP ; il est possible de l'emprunter (cette vidéo est référencée sous le code V4359). Aperçus historiques sur l’éducation morale et civique et recommandations ministérielles 2004 « L’éducation civique dans l’école française » / François Audigier. - Journal of Social Science Education n° 2-2002, février 2003. François Audigier est Professeur en didactiques des sciences sociales à l’Université de Genève. Résumé donné sur le site du journal : « L'éducation civique est revenue au premier plan de l'actualité depuis dix à quinze ans. Elle est actuellement une discipline scolaire obligatoire à l'école primaire et dans le premier cycle de l'école secondaire, le collège, soit neuf années d'une scolarité qui est en principe la même pour tous. Dans un premier temps, l'auteur présente les programmes de l'école primaire puis ceux du collège. Toutefois, entre les programmes officiels et ce qui est effectivement enseigné et construit dans les classes, les différences sont souvent très grandes. Ce que disent des enseignants de l'école primaire sur ce qu'ils enseignent et des élèves de collège apporte un autre regard sur l'éducation civique. Une rapide évocation de l'histoire de l'éducation civique dans l'école en France met en perspective les choix actuels et les problèmes propres à cette discipline, notamment sa difficile stabilisation. L'article s'achève sur la présentation de quelques unes des tensions et contradictions dont la prise en compte est nécessaire pour penser et mettre en œuvre l'éducation civique ». http://www.jsse.org/2002-2/france_audigier.htm Circulaire adressée par Monsieur le Ministre de l’Instruction publique aux instituteurs, concernant l’éducation morale et civique. / Jules Ferry. - Paris, le 17 novembre 1883. Dans cette circulaire, Jules Ferry adresse des recommandations aux instituteurs, concernant la mission pédagogique de donner aux élèves l’éducation morale et l’instruction civique. Il précise que « l'instruction religieuse appartient aux familles et à l'église, l'instruction morale à l'école » et rappelle que la loi du 28 mars 1882 est fondée sur des notions de devoir et de droit. L’éducation morale est présentée comme « la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité » et s’appuie sur différentes notions : le respect de la loi, la justice, la vérité, le dévouement, l’estime de soi. Pour Jules Ferry, l’éducation morale et civique doit faire changer le comportement des élèves, dans et hors de l’école. http://www.julesferry.com/julesferry2.html Le plan Langevin Wallon. Ce projet de réforme de l’enseignement a été soumis au Ministre de l’Education civique par une commission ministérielle d’étude, en 1946. Présentation donnée sur le site de l’association REVEIL, qui a mis en ligne le document en texte intégral : « Ce plan de réforme a été élaboré au lendemain de la seconde guerre mondiale par une commission ministérielle mise en place par Gustave MONOD. Il porte le nom des deux présidents de la commission, Paul LANGEVIN, Physicien, et Henri WALLON, Médecin et Psychologue, tous deux Professeurs au Collège de France à l'époque. Il représente un modèle de réflexion approfondie sur l'éducation et propose des orientations nouvelles pour l'époque et même pour aujourd'hui. Malheureusement, les gouvernements de l'après-guerre ne comprirent pas l'importance essentielle d'une réforme complète de notre École et le plan ne fut pas appliqué, même s'il inspira la création de l'enseignement technique, des classes nouvelles de l'enseignement secondaire (supprimées quelques années plus tard) et de la psychologie scolaire. Ce plan reste un texte de référence de nos jours, surtout par la profondeur de ses vues ». La partie 6 aborde l’éducation de l’homme et du citoyen. http://assoreveil.org/plan_l-w.html L'évolution des finalités de l'enseignement : de la morale… à l'éducation civique… à l'ECJS. Ce document réalisé par Gérald Attali, enseignant en histoire-géographie et formateur à l’IUFM d’Aix-Marseille, rassemble des textes significatifs sur l'histoire de l'enseignement de la morale, puis de l'instruction civique, enfin de l'éducation civique et de l'ECJS (éducation civique, juridique et sociale). Il précise, dans les textes officiels, les notions de : morale (sentiment du devoir, soumission à la discipline, maîtrise de soi, goût de l'effort et de l'initiative), instruction civique (former à la démocratie des esprits libres et des caractères droits), éducation civique (sens des responsabilités individuelles et collectives, esprit critique et pratique de l’argumentation), éducation civique, juridique et sociale (capacité construite à intervenir, ou même simplement à oser intervenir, dans la cité). http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/ecjs/reflexions/moraleecjs.htm Affirmation des valeurs de l'école et développement de la responsabilité des élèves : extrait de la circulaire n°2004-015 du 27 janvier 2004 concernant la préparation de la rentrée 2004 dans les écoles, les collèges et les lycées. Ce texte officiel précise les trois grandes priorités de la rentrée 2004. La troisième consiste à « faire vivre les valeurs de l’école et responsabiliser les élèves ». Dans ce cadre, l’autorité des personnels doit être clairement réaffirmée et rappelée dans les règlements intérieurs. Plusieurs actions sont mises en place pour développer la responsabilité des élèves : prévention de la violence et réduction de l’absentéisme, introduction de l'éducation à l'environnement et au développement durable, éducation à la sécurité routière, développement de la pratique du sport scolaire, promotion de la santé et de la prévention des pratiques à risque, poursuite du programme « Envie d'agir ». http://www.education.gouv.fr/bo/2004/6/MENE0400173C.htm Réflexions anciennes et actuelles sur l’éducation morale et l’éducation à la citoyenneté Jean Piaget. Ce document est un livre électronique qui s’intitule L’éducation morale à l’école : de l’éducation du citoyen à l’éducation internationale. Il regroupe en un seul volume les principaux textes sur l'éducation morale de Jean Piaget, épistémologue et psychologue suisse. Ce sont neuf conférences datant des années 1928-1944. Chacune approfondit un aspect différent de la même problématique. Il est notamment question de la méthode Piaget et de ses principaux concepts ainsi que des méthodes d’éducation morale à l’école et de leur efficacité pédagogique. Sont plus précisément analysés : le rôle de l’école dans la formation et la compréhension entre les hommes, le libre arbitre, l’altruisme, le désintéressement, le risque de manipulation des élèves, les fondements psychologiques de l’autonomie des écoliers, l’objectif de l’éducation internationale, la liberté de pensée, la liberté morale et la liberté politique. http://pst.chez.tiscali.fr/svtiufm/educmora.htm Nous vous signalons également un dossier consacré à Jean Piaget, sur le site québécois de l’Encyclopédie de l’Agora, qui en restitue les idées essentielles. Jean Piaget s’opposa à Emile Durkheim sur le rapport de l’individu et de la société, à la fois sur le plan théorique et sur les conséquences éducatives. http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Jean_Piaget Emile Durkheim. Sur le site de l’Université du Québec à Chicoutimi, ce dossier est consacré à Emile Durkheim, sociologue français qui « ramène les faits moraux aux faits sociaux, qu’il considère comme indépendants des consciences individuelles ». La page donne accès à une édition électronique du livre d’Émile Durkheim, L’éducation morale. Il revient sur la notion de morale laïque, puis précise dans une première partie les éléments de la moralité (l’esprit de discipline, l’attachement aux groupes sociaux, l’autonomie de la volonté). La seconde partie est consacrée à la constitution chez l’enfant des éléments de la moralité (discipline et psychologie de l’enfant, discipline scolaire, pénalité scolaire et récompenses, altruisme de l’enfant, influence du milieu scolaire…). http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/classiques/Durkheim_emile/education_morale/education_morale.html Célestin Freinet. Sur le site de la Fédération Internationale des Mouvements de l’Ecole Moderne, ce site propose l’édition électronique du livre de Célestin Freinet, qui s’intitule L’éducation morale et civique. Il se compose de différents chapitres consacrés notamment à : la formation morale et civique dans l’école du début du siècle, l’affectivité et le bonheur, l’éducation du travail, les outils pédagogiques, l’éducation civique (droit d’expression, droit d’association et vie coopérative, éducation à la responsabilité, la solidarité, la tolérance et le respect de l’autre…). Pour Célestin Freinet, la morale ne s’enseigne pas mais se pratique. L’enfant « ne se forme pas de l’extérieur ». Il faut donc faire évoluer le milieu scolaire. La pédagogie Freinet consiste à « éduquer et instruire les enfants en les responsabilisant : expliquer et adopter en commun des règles de vie et de fonctionnement dans la classe, déterminer des objectifs de savoir et laisser l'enfant déterminer le moment de formaliser ses acquisitions ». http://www.freinet.org/icem/archives/bem/bem5/bem5.htm#PREAMBULE Sur le même site, nous vous signalons une série de documents montrant la place de l’éducation à la responsabilité dans les pratiques actuelles de la méthode Freinet : - une intervention sur l’apprentissage de la citoyenneté et les domaines où le travail d’éducation est à conduire ; http://freinet.org/icem/dept/idem83/AJUDA/COOPCIT.HTM - un schéma sur l’éducation à la citoyenneté montrant les objectifs ou compétences qui lui sont liés ; http://freinet.org/icem/dept/idem83/AJUDA/CITE03.HTM L’éducation morale comme expérience. Gilberto Castorini, professeur de morale à Bruxelles et agrégé de philosophie, propose « un regard critique sur la pédagogie du cours de morale en Communauté française de Belgique, une réflexion personnelle menée avec des élèves du secondaire inférieur (niveau collège en France) sur l'éducation morale comme expérience de pensée et d'être ». Il définit le cours de morale comme « un laboratoire des attitudes » (écoute, prise de parole, confrontation, dialogue, réflexion) dans lequel l’enseignant se situe à la croisée entre l’action, la pensée et l’affectif. Comme la théorie n’est rien sans la pratique, il propose une éducation à l’engagement, qui se traduira par des actes. La dernière partie de l’article aborde une réflexion sur la pratique (l’autonomie, la prise de conscience de soi et sa propre identité, le vécu). Le thème de la violence a été étudié avec une classe de 3e secondaire (4e en France). L’on notera que cet article est paru dans la revue Diotime-L’Agora, éditée par le CRDP de l’académie de Montpellier. http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/agora/D016040A.HTM Narration et dialogue pour éduquer en morale. Sur le site de l’INRP, cette contribution de Lucille Roy Bureau et Claude Gendron présente une réflexion sur la question de soi et des dispositifs pour l’éducation citoyenne, civile et civique. Après quelques remarques sur la narration en tant que telle et les évolutions dans le domaine de l’éthique, les auteurs font part de leurs analyses : le récit et le dialogue se sont progressivement introduits dans l’enseignement moral. Résumé présenté par les auteurs : « Éduquer en morale dans un monde désenchanté, dont les cadres communs sont devenus problématiques, incite à renouer avec le questionnement philosophique sur la morale et sur l'éducation et à repenser nos pratiques. C'est dans cette optique que nous nous sommes intéressées au virage narratif proposé en éducation morale et à son expression dans les travaux des chercheurs américains en psychologie morale et dans ceux de la philosophe de l'éducation. ». http://www.inrp.fr/Acces/Biennale/5biennale/Contrib/Long/L350.htm L’éducation civique, colonne vertébrale de l’éducation à la citoyenneté. Ce document de François Audigier, chercheur à l’Université de Genève, présente l’éducation à la citoyenneté comme « un axe majeur de la contribution de l’École à la formation des jeunes générations et une aide à la pacification des relations sociales que ce soit dans ou hors de l’École ». Il aborde les trois domaines où se déploie l’éducation civique : la vie scolaire (règles de vie et règlement des conflits), la pluri ou l’interdisciplinarité, l’enseignement disciplinaire. L’initiation au Droit et aux droits est « le fil directeur des quatre années de collège à travers les concepts de droits de la personne et de droits du citoyen ». http://www.inrp.fr/zep/partheme/textes/vie/audigier.html F. Audigier est l’auteur de nombreuses autres contributions. Voir aussi, en particulier : - les publications du Conseil de l’Europe (http://book.coe.int/FR/) ; - « Enseigner la société, transmettre des valeurs », article paru dans le numéro 94 de la Revue française de pédagogie. Ce dernier article peut être consulté sur place au CRDP, allée de la Citadelle, à Montpellier. « La construction à l'école d'une identité de citoyen : obstacles et conditions » / Constantin Xypas (Université catholique de l'Ouest). - Le Télémaque n° 23, 2003. Résumé donné en début d’article : « Il existe deux obstacles et une condition à la construction d'une identité de citoyen à l'école. Le premier obstacle provient du décalage entre les représentations des adultes et des élèves concernant la citoyenneté. Le second, du décalage entre le dire et le faire, le modèle invoqué par les adultes et la réalité du terrain. Dans les deux cas, le litige porte sur l'exercice quotidien du pouvoir et sur l'attribution de la justice en cas de conflit. Comment remédier à ces décalages ? Une première solution consiste à partager le pouvoir avec les élèves. C'est la solution adoptée par certains établissements expérimentaux qui s'inspirent de la pédagogie institutionnelle. A défaut de pouvoir généraliser une réforme aussi radicale, nous préconisons de centrer l'éducation à la citoyenneté sur la lutte contre l'injustice au sein de l'établissement : qu'est-ce qui est juste, comment régler les conflits, comment instaurer des règles permettant le « vivre ensemble », comment faire fonctionner des instances de médiation et d'arbitrage ? ». Cette réflexion s’ouvre sur une analyse des significations modernes de la citoyenneté selon laquelle toutes nous ont été léguées par l’Antiquité greco-romaine. Le document est à demander en bibliothèque par le biais du prêt-inter ou à consulter sur place au CRDP, allée de la Citadelle à Montpellier. L'école est-elle encore le creuset de la démocratie : éducation à la citoyenneté : quand la main droite ignore ce que fait la main gauche. / Philippe Perrenoud. - Chronique sociale, 2003. L'école ne peut être plus vertueuse, sur le plan du respect des valeurs, que la société. Toutefois, elle peut participer à la construction de la démocratie à la condition qu'elle en ait les moyens. Un fonctionnement institutionnel scolaire plus démocratique s'impose. Un travail sur les valeurs fondamentales (effort de lucidité et pensée critique), une formation en sciences sociales et une initiation à la culture du débat en sont aussi les conditions nécessaires comme l'affaire de tous. Cet ouvrage a été acquis par le CDDP de l'Hérault (possibilité de prêt-inter centre pour les personnes abonnées à la médiathèque d'un autre CDDP). Le métier d'élève / René La Borderie. - Hachette, 1991. Résumé proposé par Laurent Rebuffe, sur un site personnel de CPE : « Le métier d'élève procède de la revendication identitaire des adolescents. L'institution scolaire y a répondu favorablement en reconnaissant des droits associés : droits à l'éducation, droits des élèves (surtout dans le secondaire), droits de l'homme et de l'enfant, droit au respect, à l'égalité.... Toutefois les élèves oublient souvent les contraintes qui en découlent : devoir de responsabilité, exigences de travail, rigueur, respects des autres et des règles... A ce titre l'éducation à la citoyenneté a un rôle important à jouer, car comme être élève, être citoyen ne peut que s'apprendre. Ici la vie scolaire rejoint le coeur du métier d'élève ». Cet ouvrage a été acquis par les CDDP de l'Aude, du Gard et de l'Hérault (possibilité de prêt-inter centre pour les personnes abonnées à la médiathèque d'un autre CDDP). L’éducation morale au-delà de l’éducation à la citoyenneté / Fouad Nohra. - Paris : L’Harmattan, 2004. Présentation de l’éditeur : « L'enseignement de la morale est, souvent, perçu comme une forme d'endoctrinement, un "système de commandement". C'est pourquoi de nombreuses voix se sont élevées, afin de revendiquer un enseignement moralement neutre. Dans le système éducatif français, on a souvent pensé l'éducation à la citoyenneté comme une issue à ce dilemme. Le problème réside, toutefois, dans l'oubli de la dimension philosophique. En faisant du développement moral l'objet d'une étude exclusivement "scientifique", on sacrifie l'exigence d'émancipation de l'individu au profit d'une seule fin : l'adaptation à la société ». Ce livre a été acquis par le Bibliothèque universitaire de Lettres de Montpellier. Il peut être acheté en librairie générale (13 €). A signaler : Une note de synthèse disponible sur le site du Rectorat de l’académie de Montpellier présente l’essentiel de la pensée de plusieurs auteurs (B. Charlot, J.-P. Obin, D. Schnapper, E. Debarbieux, R. Ballion, Ch. Vittali, P. Canivez, F. Dubet). http://pedagogie.ac-montpellier.fr/vie_etab/citoyen/auteurs/index.html L’éducation à la responsabilité dans les instructions ministérielles de 2006 Cieculaire n° 2006-051 du 27 mars 2006 : préparation de la rentrée 2006 Les indications suivantes sont données, dans un paragraphe spécifiquement consacré au sujet : « L’éducation à la responsabilité […] implique une nécessaire synergie de ses diverses composantes. Une éducation qui s’inscrit dans la vie même des établissements - L’éducation à la responsabilité doit permettre aux jeunes de s’intégrer dans la société et d’être, à l’âge adulte de vrais citoyens. Cela passe par le respect des autres, des règles et des valeurs de la République. C’est pourquoi la note de vie scolaire, mise en place à la rentrée 2006 dans les collèges, valorisera les comportements responsables et citoyens de l’élève au sein de l’établissement. Elle contribuera ainsi à lui donner des repères et à faire le lien entre la vie scolaire et la vie sociale. - Aujourd’hui, l’usage des technologies de l’information et de la communication implique une éducation à la responsabilité des utilisateurs. La montée en puissance de l’utilisation d’internet et l’extension rapide de l’usage des blogs nécessitent d’appeler l’attention des élèves, notamment ceux du 2nd degré, sur le respect des règles de bon usage (chartes d’utilisation de l’internet) et sur le respect de la réglementation en vigueur que l’on peut consulter sur http://www.educnet.education.fr - Les élections des représentants des élèves aux conseils de la vie lycéenne constituent un moment fort de débat et de réflexion sur la citoyenneté. Elles doivent intervenir avant la fin de la septième semaine de l’année scolaire 2006-2007. Les délégués académiques à la vie lycéenne (DAVL) nommés auprès des recteurs, en application de la circulaire n° 2005-124 du 26 juillet 2005, sont invités à veiller au bon fonctionnement des opérations de renouvellement des instances lycéennes. Une éducation qui participe à la formation des élèves dans quatre domaines principaux La mission de l’école est aussi de développer en faveur des élèves l’éducation à la responsabilité à travers le développement durable, l’égalité entre les hommes et les femmes, la santé et la prévention des comportements à risques. Dans chaque établissement scolaire, le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), propose un programme d’actions éducatives pour développer le plus tôt possible chez les élèves une prise de conscience et une réflexion destinées à favoriser l’adoption de comportements responsables au plan individuel et collectif. • Les questions de développement durable font désormais partie intégrante de la formation des élèves L’éducation à l’environnement pour un développement durable (EEDD) est généralisée dans le 1er et le 2nd degré. Sa mise en œuvre est accompagnée par un enrichissement régulier de la rubrique dédiée sur le site http://www.eduscol.education.fr. À cet égard est particulièrement signalée la mise en ligne de documents d’accompagnement co-disciplinaires ainsi que l’appui d’actions éducatives, telles que par exemple l’exposition “le développement durable, pourquoi ?” destinée à sensibiliser 10 millions d’élèves aux enjeux du développement durable. • Les principes de mixité et d’égalité entre les sexes ont été réaffirmés dans la loi pour l’avenir de l’école. Une nouvelle convention interministérielle 2006-2011 est en préparation pour réaffirmer la nécessité de développer une approche de l’égalité dans l’ensemble de la démarche éducative, notamment dans le cadre de l’orientation et de l’éducation à la citoyenneté. • La mise en œuvre du programme quinquennal de prévention et d’éducation relatif à la santé des élèves doit être poursuivie : - Ainsi, le développement de l’éducation à la santé à l’école, au collège et au lycée s’appuiera sur un nouveau guide “En savoir plus sur l’éducation à la santé” élaboré avec l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et diffusé à la rentrée 2006. - L’éducation à la sexualité est confortée au collège et au lycée. Dans ce cadre, la prévention du sida doit être systématiquement abordée. Après la diffusion d’un guide méthodologique pour les intervenants à la rentrée 2005, des recommandations pour l’école primaire seront diffusées à la rentrée 2006. - La lutte contre le tabagisme et la prévention des conduites addictives est renforcée par le suivi du programme de prévention des conduites addictives, par la généralisation de l’expérimentation pour les tranches d’âge 4ème - 3ème et par l’expérimentation du programme pour les tranches d’âge 1ère-Terminale. - L’éducation nutritionnelle s’inscrit dans le cadre des nouvelles orientations du Plan national nutrition santé 2 ; une circulaire interministérielle précisera les recommandations sur l’offre alimentaire à l’École et la lutte contre l’obésité. • L’éducation à la prévention des comportements à risques - La formation aux premiers secours, déjà initiée à l’école, s’étend au collège et au lycée : les dispositions du décret n° 2006-41 du 11 janvier 2006 publié au JO du 13 janvier 2006 seront précisées par une circulaire interministérielle en cours de publication. - L’éducation à la sécurité routière Dans le cadre de la mobilisation générale en faveur de cette grande cause, le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est engagé à renforcer son action dans la lutte contre l’insécurité routière. En 2006, l’acquisition d’une véritable culture de la sécurité routière prend une nouvelle dimension grâce à la mise en place de nouvelles modalités d’épreuves. La session 2006 de l’ASSR sera une étape intermédiaire avant le déploiement de la nouvelle application sous forme multimédia en janvier 2007 (TEST@SSR). Pour la session de mai et juin 2006, les épreuves pour tous les niveaux concernés sont adressées aux établissements sous forme de DVD vidéo. Il convient, à cet égard, de rappeler que tout élève quel que soit son lieu de scolarisation, doit pouvoir passer les attestations scolaires de sécurité routière, obligatoires pour pouvoir conduire un cyclomoteur ou se présenter au permis de conduire. Certaines ressources pédagogiques sont d’ores et déjà en ligne sur le site Éduscol. Compte tenu de ces évolutions, l’ensemble des textes réglementant l’éducation à la sécurité routière fait actuellement l’objet d’une rénovation. - L’éducation à la sécurité au travail L’éducation à la responsabilité doit permettre aux élèves, futurs citoyens, futurs employeurs ou salariés, d’y développer des analyses lucides et des démarches solidaires. Ainsi, ils pourront adopter, face aux divers risques, des conduites autonomes et adaptées, qu’elles soient prévoyantes ou réactives. Cette éducation concerne le domaine de la santé et de la sécurité, mais aussi celui du travail. Au lycée, les élèves des formations professionnelles et technologiques bénéficient d’un enseignement de santé et de sécurité au travail intégré aux référentiels de certification des diplômes professionnels et technologiques. Chaque lycée a la possibilité d’organiser de façon pluridisciplinaire cet enseignement, associé à chaque étape d’apprentissage d’un métier. Les connaissances en prévention acquises par les enseignants et les élèves permettent aussi d’améliorer la vie scolaire en développant des comportements responsables et citoyens. En tout état de cause, la formation de l’élève au sens des responsabilités implique un travail coordonné de tous les membres de la communauté éducative autour de l’apprentissage de la vie collective, du respect des valeurs civiques et du développement des comportements de solidarité. » http://www.education.gouv.fr/bo/2006/13/MENE0600903C.htm La note de vie scolaire Une circulaire relative à cette note est parue. Le site Eduscol la donne en lien avec une présentation de son contenu et de ses modalités d’attribution. La note de vie scolaire concerne les élèves de collège, de la sixième à la troisième. http://eduscol.education.fr/D0111/noteviescolaire.htm L'éducation aux comportements responsables au collège et au lycée Ce livret apporte une aide à la mise en œuvre d'actions dans quatre domaines prioritaires : éducation nutritionnelle, prévention des conduites addictives, éducation à la sexualité, formation aux premiers secours. http://eduscol.education.fr/D0060/education_comportements_responsables_pres.htm |