Vœux du Maire 2014 : Mutualisation des moyens et des dépenses entre la Ville de Choisy-le-Roi et le Centre Communal d’Action Sociale M. Lemarchand : Cette mutualisation nous permet de couvrir en termes d’appel d’offres l’ensemble des événements des 8, 10, 11, 12 et 13 janvier 2014.
Ce groupement de commandes nous permettra de réduire les dépenses liées aux prestations de sonorisation, d’éclairage et de vidéo.
M. le Maire : Ces groupements de commandes sont devenus habituels depuis 2009.
Pas d’observations ?
La délibération est adoptée à l’unanimité.
Syndicat Intercommunal d’Etudes du Pôle Orly – Rungis : Retrait de la Commune de Choisy-le-Roi M. Athéa : Choisy-le-Roi participe au Syndicat d’études du pôle Orly-Rungis depuis 2004 avec les villes d’Ablon-sur-Seine, de Chevilly-Larue, d’Orly, de Rungis, de Thiais et de Villeneuve-le-Roi.
Dans la mesure où nous avons fait le choix d’entrer en Communauté d’agglomération avec Ivry-sur-Seine et Vitry-sur-Seine, notre participation au SIEPOR n’a désormais plus d’intérêt. Nous avons donc décidé de nous retirer du syndicat.
Le comité syndical du SIEPOR a pris une délibération le 13 juin 2013 pour approuver la sortie de la Ville du syndicat.
M. le Maire : Avez-vous des questions ?
Mme Baron : SIEPOR a été créé par sept communes limitrophes dans le but de valoriser le territoire et de l’améliorer. A présent, nous nous retirons de ce pôle Orly-Rungis car la Ville n’y trouve plus d’intérêt suite à la création de la Communauté d’agglomération. Cependant, le pôle comptait de grandes entreprises telles qu’Air France, Abbott et le MIN de Rungis entre autres. A mon sens, la cohérence du territoire était plus présente que dans la Communauté d’Agglomération. De plus, elle était plus équilibrée car elle était plus riche en politiques différentes, alors que cette nouvelle Communauté d’Agglomération – entre soi – me semble être un danger au niveau du développement économique, du développement culturel, et du cadre de vie pour notre Ville. Il va de soi que la Communauté d’agglomération définira ses domaines de compétence et rediscutera certainement ses marchés selon un seul point de vue socialo-communiste. Nous nous isolons de plus en plus. C’est ma façon de penser.
M. Athéa : Pour information, le SIEPOR est un syndicat d’études alors que la Communauté d’agglomération est une organisation qui doit mettre en place des projets. C’est totalement différent.
Mme Baron : Le problème est qu’il n’y a que le Parti de gauche, il n’y a plus la diversité du pôle. Il faudrait s’élargir quelque peu.
M. le Maire : Madame Baron, nous n’abandonnons pas le travail en commun avec les villes que vous citez, au contraire, nous allons plus loin, car nous allons jusque dans l’Essonne avec le Grand Orly dans le cadre d’un déploiement. Le SIEPOR, depuis deux ou trois ans, vous l’avez remarqué, n’a plus d’activité et n’a même plus de budget. Autant décider de s’en retirer.
Pourquoi n’a-t-il plus d’activité ? Lorsque nous sommes arrivés à la conclusion d’une possibilité de territoire – vous parlez des gens dans leurs diversités –, les villes de Rungis, dont j’apprécie le Maire, de Thiais, de Chevilly-Larue, d’Orly, qui sont des villes extrêmement riches (Thiais l’est moins maintenant), se sont tournées vers nous et nous ont dit : « Si vous voulez venir avec nous, passez donc à la caisse », autrement dit : « Votons une taxe additionnelle », que nous avons donc été obligés de payer. Nous en avions d’ailleurs discuté au Conseil. De plus, il y avait des divergences entre Monsieur Hervy, Monsieur Viens et moi-même. D’un côté, Gaston Viens était pour une intercommunalité avec une fiscalité propre, Chevilly-Larue était contre et d’un autre côté Richard Dell’Agnola était contre une Communauté d’agglomération mais pour une Communauté de communes. Comment travailler pour le développement de nos villes avec tous ces points de divergence ? De fait, plus personne n’a fait travailler ce syndicat qui avait pourtant bien travaillé et qui pouvait nous aider dans le Grand Orly et dans le CDT.
Y a-t-il des abstentions ?
La délibération est adoptée à la majorité avec 30 voix pour et 7 abstentions.
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