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![]() ![]() ![]() 13ème Conférence nationale UFR DOSSIER 1/ Rapport d'introduction de F Legrand 2/ Réunion des Secrétaires régionaux : intervention de F Legrand 3/ Intro à la discussion de l'atelier sur la continuité syndicale de Jean Gaspéroni 4/ Synthèse de l'atelier par Francis Breux 5/ Intro à la discussion de l'atelier sur l'activité professionnelle et en territoire de Pierre Chevrot 6/ Synthèse de l'atelier par Patricia Marion 7/ Intervention dans le débat général de Cathy Cau du Bureau de l'UCR 8/ Commission nationale élue 9/ Séance de clôture : intervention de Christian Mathorel Secrétaire général de la Fédération 10/ Séance de clôture : intervention de Cathy Cau 11/ Synthèse de la 13ème Conférence par Eliane Rouger 12/ Note d'orga après la Conférence de Francis Breux 13/ Tableau de syndicalisation 2015 au 11 octobre 2015 Fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT 263, rue de Paris - Case 545 - 93515 Montreuil Cedex - Tél. : 01 48 18 54 00 - Fax : 01 48 59 25 22 - C.C.P. Paris 20376 D http://www.cgt-fapt.fr/- e-mail : ufr@cgt-fapt.fr 1/ Rapport d'introduction de Francis Legrand Je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue. Nous allons faire de ces 3 jours, trois jours d’intense réflexion pour nous donner une dynamique supplémentaire à l’activité déployée dans les sections pour la défense des intérêts des retraités. 3 jours également de confrontation, d’échange et de fraternité. Cette 13ème conférence et toute la qualité d'activité syndicale qu'elle va susciter dans les semaines et mois à venir est un moment fort qui va contribuer à donner plus de poids à notre syndicalisme retraité. Elle se situe dans la construction du 51ème congrès confédéral dont la préparation se veut sur le lieu du travail, au plus près des salariés et avec le plus grand nombre de syndiqués, une préparation pleinement associée au développement des luttes. Notre conférence entre dans le cadre de notre 35ème congrès fédéral qui s'est donné des orientations pour notre activité en direction des salariés en activité et en retraite. 1/ Le pouvoir d'achat : poursuivre et élargir notre action avec détermination. A/ Le pouvoir d'achat des pensions est en baisse constante. Pour autant le conseiller social de la Présidence qui recevait l’intersyndicale venue déposer les 100000 CP a parlé de revalorisation des pensions au 1er octobre de …0,1% (1€ par mois pour une pension moyenne).Une provocation de plus de ce gouvernement à laquelle il faut répondre comme il se doit : une nouvelle journée d’action unitaire est décidée le 24 novembre. Faire plus fort pour être entendu. Avec le blocage de toute revalorisation des retraites principales et complémentaires depuis maintenant plusieurs années les conséquences sont lourdes pour l'ensemble des retraités, voire désastreuses pour certains. L'indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'autonomie (CASA), la suppression de la ½ part pour les veuves et les veufs, l'augmentation de la CSG amputent gravement les pensions. La TVA frappe lourdement. De plus en plus de retraités sont devenus contribuables. A coups de ponctions sur les pensions et de reports successifs de départ à la retraite, le gouvernement s'enorgueillit d'avoir ramené le régime des retraites du privé excédentaire en 2016. (Maurice Jarre de la Savoie dans sa contribution aux débats donne 2 exemples flagrants : 2 retraitées veuves qui ne paient pas d'impôts et qui voient leurs prélèvements de CSG majorés de 47€ et 73€ par mois.) Selon une étude de la DREES (direction de la recherche au ministère des affaires sociales) l'écart entre la pension et le dernier salaire se creuse. Une baisse plus forte encore pour les salariés du service public. Principale raison de ce décrochage la réforme Balladur de 93. (Un exemple parmi d'autres : Roger Domard des Postaux de Paris nous signale 2 adhésions de retraités avec des pensions entre 800 et 950€) B/ Pour changer cette réalité, la CGT a des propositions : notre campagne « augmenter les salaires, les minima sociaux, les pensions, c'est urgent, nécessaire et juste », la carte pétition « les retraités disent çà suffit » recueille des centaines de milliers de signatures. Elles suscitent autant voire plus de discussions autour de nos propositions. Plus de 4000 signatures recueillies par 33 sections. C’est en dessous de la réalité de notre activité. (Avec les infos données dans la conférence : pour 42 sections 6100 CP signées). Dans chaque section regarder le nombre de signatures des syndiqués, des sympathisants, les initiatives prises aux portes des restaurants, dans des établissements.... Plus de 100 000 CP déposées à la Présidence. C'est à valoriser dan toutes nos réunions pour poursuivre et faire plus sur le PA ! Un développement des luttes sur le pouvoir d'achat au cœur de la lutte de classe, porteur de perspectives ! Voilà de sérieux points d'appui pour les suites qui seront données aux journées d'action des 1ers et 8 octobre. Les UCR ont fixé une nouvelle date de mobilisation : le 24 novembre 2015. Proposition : réunir les collectifs de sections pour tirer les enseignements des actions des 1ers et 8 octobre, et voir comment élargir le 24 novembre. Il nous faudra poursuivre et multiplier les rencontres avec les salariés, les retraités. Aucune autre organisation syndicale ne mènera cette activité à notre place. C/ Ajouter les coups donnés par le patronat aux régimes complémentaires ARRCO et AGIRC sous forme de mesures d'économie. Au cours des négociations de ces derniers mois, le MEDEF bloque toute discussion en refusant toute contribution supplémentaire des entreprises et tente d'imposer des abattements sévères sur les pensions pour tout départ avant 65 ans, dans le but déclaré de contraindre à reporter l'âge de départ. C'est là que la CFDT, soutenue par FO, propose parmi plusieurs mauvaises mesures d'économie, un prélèvement de 4% sur les pensions des futurs retraités et une hausse de … 0,06% des cotisations patronales. C'est ce que Laurent Berger appelle « des efforts partagés entre employeurs et salariés ». Dans sa pétition la CGT rappelle que les causes premières du déficit de nos régimes complémentaires sont le manque d'emploi et l'insuffisance des salaires. Elle demande notamment l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Résultat de ces coups portés à notre régime de retraite et de l'assommoir médiatique qui l'accompagne, selon un sondage du CREDOC, les retraites sont le premier sujet d'inquiétude des Français 47% contre 22% il y a 20 ans. 41% contre 21% en 92 considèrent que les retraites devraient être augmentées en priorité. Dans le même sondage 80% des personnes interrogées pensent que la prise en charge des frais de santé doit rester un monopole d’Etat. D/ Des niveaux de retraite au-dessous du seuil de pauvreté Plus de 8OO OOO retraités sont au-dessous du seuil de pauvreté. 10% dont une majorité de femmes seules perçoivent une pension inférieure à 6OO€ par mois. Vivre ou survivre avec un tel niveau de pension ? Car les inégalités perdurent : le salaire moyen masculin est supérieur de 32% au salaire moyen féminin. L'augmentation du nombre d'annuités exigées pour une retraite à taux plein avec les décotes pour carrière incomplète va encore aggraver ces inégalités. Affreuse réalité que l'on entend sur les marchés ces derniers mois en faisant signer la carte pétition unitaire des UCR et associations de retraités. Quand ils acceptent de se confier car ces retraites de misère contribuent au repli sur soi. Repli que l'on retrouve dans le pourcentage de réponses à l'enquête de Vie Nouvelle dont seulement 2,41% des réponses viennent de retraités avec un SMIC au moment du départ, 5,99% avec un salaire entre 1000 et 12OO€. Même constat dans les réponses au questionnaire de l'UFR. La revendication d'un minimum de pension au niveau du SMIC à 1700€ fait l'unanimité. Un nombre important de retraités réclame le minimum de pension à 18OO€ voire plus. SMIC : Dans le cadre des débats sur la mise à jour des repères revendicatifs confédéraux, la CEF a demandé qu'il soit réévalué à 2000€brut pour une durée hebdomadaire de travail de 32H. A propose des moyens à se donner pour développer notre campagne sur le pouvoir d'achat des pensions, 2 propositions : I/ Avec l'intervention du camarade de Vie Nouvelle nous aurons un débat sur son utilisation, sa diffusion dans notre UFR. Ce rapport s'inspire des derniers numéros. Comment mettre notre journal à disposition d'un plus grand nombre de retraités pour qu’ils s’approprient nos analyses, nos propositions? Comment peut-il accompagner notre activité ? Cette activité de communication combien importante aujourd'hui pour progresser réclame impulsion et suivi. Nous pouvons porter sa diffusion à un tout autre niveau (voir la brochure orga) Proposition : à chaque section de désigner un animateur VN. Nous pourrions à nouveau les réunir dans le 1er semestre 2016. II/ Nos camarades de LSR ne retrouvent pas toujours ces retraités qui vivent avec de modestes pensions dans les multiples activités trop méconnues qu'ils développent alors que celles-ci leur permettraient de changer leur quotidien, leur apporter convivialité et la fraternité, sans développer ici la richesse de l'activité de LSR. Si nombre de syndiqués et militants de notre UFR se retrouvent dans les associations LSR, nous pouvons travailler mieux les convergences d'activité entre nos 2 organisations. Michel Denieault y reviendra pour la direction de LSR. Proposition : rencontrer les associations LSR, initiatives communes Ce constat sur la pauvreté de certains retraités nous donne de grandes responsabilités. Quelles dispositions prendre dans nos départements pour rencontrer ces retraités avec de basses pensions ? Rappelons qu'une grande partie est fonctionnaire, dans un proche avenir un grand nombre de contractuels vont accéder à la retraite, avec combien de pension ? Ils et surtout elles ont toutes leur place à prendre dans la CGT et dans l'action. Encore nous faut-il trouver les moyens de les rencontrer. N'est ce pas un premier défi à relever ? Notre campagne relancée début 2013 (souvenez-vous 1 quatre pages diffusé à 1 million d'exemplaires) est à poursuivre. Ne faut-il pas dénoncer cette réalité des pensions à partir d'exemples concrets pris dans le département alors qu'on présente les retraités, les retraités fonctionnaires encore plus, comme des privilégiés ? Campagne de dénigrement menée en particulier par ceux qui s’autorisent des millions pour leur retraites dorées. Insupportable ! Révoltant ! 2/ Dans une même démarche revendicative et de syndicalisation, développer notre activité professionnelle et en territoire A propos des contacts à multiplier avec les retraités pour les écouter, faire connaître nos propositions revendicatives, apporter les éléments de confiance nous aurons un débat en atelier sur notre activité professionnelle et en territoire. Il donnera des pistes d'activité pour notre activité à venir. La section de Loire atlantique nous dit : « UFR et USLR ne s’opposent, bien au contraire, mais se complètent harmonieusement pour couvrir entièrement notre champ revendicatif. Celle de Haute Garonne ajoute : « Les UFR, de par les sections professionnelles, coopèrent avec les USR sur le plan départemental et avec les USRL et collectifs locaux sur le plan de la localité afin de mieux affirmer les convergences et l'activité entre intérêts professionnels, généraux et de proximité ». Gilbert Terrisse précise : « Ce n'est pas l’évolution des structures qui sera le remède miracle. Faisons fonctionner celles qui existent, en utilisant au mieux les forces à partir des communes, du quartier des territoires.... Avec notre présence dans les USR et dans les ULSR il nous faut donner à notre activité une toute autre ambition : gagner dans une même démarche revendicative un plus grand nombre de syndiqués à s'investir dans la proximité de leur territoire vers les retraités d'autres professions et en direction de leurs anciens collègues de travail. Nos collectifs de direction de section doivent s'imprégner de ce double aspect de notre activité pour n'en faire qu'une, au service du déploiement de la CGT retraités dans la profession et dans les territoires. 3/ Le coût du capital premier responsable de cette crise capitaliste La baisse de l'euro et du pétrole, les salaires pressurés, l'emploi à son plus bas niveau... les grands groupes ont explosé leur niveau de profit au premier semestre : 38 des grands groupes du CAC 40 ont réalisé 39,5 Mds€ de bénéfice net. Près de 11 Mds€ de plus qu'en 2O14 à la même période. Au bénéfice, si on peut dire, des actionnaires et des salaires des hauts dirigeants. Parmi ces grands groupes Orange qui voit ses bénéfices en hausse de 89,2%, mais zéro augmentation de salaire, 6000 emplois supprimés dans le monde dont 3500 en France l'an dernier. Orange a touché 190 M€ de CICE entre 2013 et 2014, 33M€ de crédits impôts recherche sur 3 ans. 41 Mds€ seront versés aux entreprises d'ici 2017, 50Mds€ d'économie des dépenses publiques, pour ne citer que ces quelques chiffres. C'est la double peine, pour reprendre une formule consacrée : à la baisse de pourvoir d'achat s'ajoute une hausse des coûts des services publics notamment la santé, les transports ….une véritable casse de nos services publics. Notre campagne sur le coût du capital voit à partir de ces quelques chiffres toute sa justification. Elle est à poursuivre pour s'adresser au delà des militants, aux syndiqués pour se donner les moyens de multiplier les contacts avec les retraités. Cette politique et ses conséquences sur notre quotidien produit du découragement, du repli sur soi, le rejet du politique pour se tourner vers l'abstention ou le FN, la méfiance envers le syndicalisme y compris le nôtre. Nous ne devons pas relâcher notre campagne sur le FN. Et s’il tente de se donner une image relookée. Le Front national n’est pas un parti comme les autres et nous entendons le combattre L'intervention de Charles Sancet pour Libé PTT nous apportera un retour sur le passé et les dangers pour notre démocratie d'un tel détournement du mécontentement. 4/ Donner toute sa dimension à notre conception du syndicalisme Les luttes sont mises sous l'éteignoir, les idées alternatives à cette politique soumises à un véritable tir de barrage des médias. Les militants, l'activité revendicative sont lourdement sanctionnés (la journée d'action du 23 septembre). Gouvernement et Patronat veulent un syndicalisme d'accompagnement, de professionnels de la négociation. A propos des violences à Air France. 3000 licenciements après les 15000 déjà subits par les salariés ce n’est pas violent ? Il y a de quoi à exprimer sa colère et même plus que ça. Comme l’a exprimé le secrétaire général de la CGT si « la CGT ne cautionne pas ce genre d’incident » elle ne condamne pas et considère qu’il y a « besoin d’un débat sur la conception du dialogue social ». Philippe Martinez a également indiqué qu’il y a une exaspération forte qui devrait inquiéter les pouvoirs politiques plutôt que de jeter de l'huile sur le feu". Le communiqué adopté au CN des 8/9 oct. ajoute « Pour la CGT FAPT, dans ce contexte, aucune sanction disciplinaire ou poursuite judiciaire ne doit être prononcée à l'encontre des salariés ». |
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