Les strategies d’orientation des filles et des garçons post-baccalaureat s j. Fontaine*, C. Fontanini**, D. Ohana
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| COLLOQUE 9 LES FEMMES DANS L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : ETUDIANTES ET ENSEIGNANTES TABLE RONDE : Les trajectoires féminines vers et dans l'enseignement supérieur J. FONTAINE, C. FONTANINI, C. OHANA Les stratégies d'orientation des filles et des garçons post-baccalauréat S…………………………………………… A. CORDIER Les trajectoires biographiques attendues de deux génération de normalien(-nes) de l'ENS de Fontenay/St Cloud et relation à l'altérité……………………. C. GAUTHERON-BOUTCHATSKY Héritage familial et mobilité chez des normalien(-nes) de l'ENS de Fontenay/St Cloud………… M. TEFIANI Scolarisation des filles et diplômées de l'enseignement supérieur…………………………………………………. LES STRATEGIES D’ORIENTATION DES FILLES ET DES GARÇONS POST-BACCALAUREAT SJ. FONTAINE*, C. FONTANINI**, D. OHANA***Nous allons vous présenter les résultats de 2 enquêtes concomitantes menées en 1995/96, mais au moment de leur réalisation, elles ont été conduites tout à fait indépendamment. L’une a fait l’objet d’une thèse (C. Fontanini – 1999), l’autre était une commande sociale de la part de la direction de l’Ecole Normale Supérieure d’Ulm (section scientifique). Les deux recherches ont été réalisées dans la même direction : Pour tenter de comprendre pourquoi les filles sont encore si peu nombreuses (1) dans les classes préparatoires scientifiques à dominante mathématiques et physique (2), nous avons étudié les choix d’orientation post-baccalauréat des filles en terminale scientifique (3) en les comparant à ceux des garçons afin de saisir pourquoi les filles dotées globalement d'un meilleur bagage scolaire que leurs homologues masculins, se détournaient encore largement de cette filière d’excellence et de prestige. En effet, les filles ont un taux de réussite au baccalauréat scientifique (bac S depuis 1995) de plus en plus élevé et toujours supérieur à celui des garçons. (4) De plus, entre 1985 et 1998, le nombre de filles en terminale scientifique a plus que quadruplé (5) et leur représentation dans l’effectif global des élèves est passée de 33,7 % à 41,7 %, soit une croissance de 8 %. Par contre, on constate que 16 % des garçons détenteurs d’un bac S en 1998 se sont engagés en classe de mathématiques supérieures à dominante mathématiques et physique contre seulement 7 % de filles détentrices du même bac. (6) Pourquoi les filles possédant un bac scientifique sont donc plus de deux fois moins nombreuses que les garçons (possédant le même bac) à s’engager en classe de mathématiques supérieures à dominante mathématiques et physique ? * Maître de Conférences (HDR) – Département Sciences de l’Education - Université Rennes 2 ** ATER - Département Sciences de l’Education – Université Bordeaux 2 *** Chargée de cours – Département Sciences de l’Education – Université Rennes 2 L’objectif des deux recherches était d’identifier avec précision, les raisons qui déterminent le choix des filières post-baccalauréat, section S, chez les jeunes gens. Les circonstances étaient particulièrement favorables pour effectuer ces deux enquêtes à la rentrée 1995-1996, puisqu’un nouveau système se mettait en place :
terminales ;
la même date. Méthodologie :
Hypothèse des 2 recherches : A partir du modèle éducatif sexué qu’il reçoit, dès sa plus tendre enfance, chaque individu intériorise des normes et des valeurs sociales (faits de contraintes et de libertés) qui participent à la construction de ses représentations sociales. Ces représentations sociales induisent chez l’adolescent, puis chez l’adulte des projets d’avenir (familiaux et/ou professionnels), qui engagent chacun à mettre en place des stratégies sexuées, en particulier le choix de filières à l’école et/ou post-baccalauréat. Présentation des résultats : Les résultats s’établissent en trois temps prenant en compte principalement le champ d’influence des contextes familiaux et socioculturels, la construction des identités sexués dans leur rapport au savoir, enfin la lecture des stratégies sexuées mises en place. Au vu des similitudes et des écarts établis, ces trois temps de l’analyse permettent de prendre position quant à l’objet de nos recherches. Pour plus de clarté, nous présentons les résultats des deux enquêtes de manière globale. |
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