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3.1.3. Premiers résultats des entretiens auprès des partenairesOnze partenaires sud ont été rencontrés. Les entretiens font ressortir certains aspects : les raisons qui conduisent le partenaire à faire appel au Volontariat, l’évolution de leur demande et la capacité de l’association d’envoi à y répondre, les problèmes contractuels avec l’association d’envoi, l’apport du volontaire au projet, enfin, les principaux problèmes rencontrés par le volontaire.
Les 11 partenaires rencontrés ont mis en avant les motivations les conduisant à recourir au volontariat. Chaque partenaire a exprimé plusieurs motivations. Tableau 15 : les motivations des partenaires à prendre un volontaire
Les motivations exprimées par les partenaires sont par ordre d’importance :
Tous les partenaires ont eu plusieurs fois (3 à 4 fois) recours à un volontaire auprès d’une association d’envoi. Les partenaires qui demandent un ou des volontaires pour la troisième fois disent qu’ils font évoluer et souvent parviennent à préciser davantage leur demande. Pour certains cela se fait avec l’appui de l’association d’envoi. Il arrive en revanche que la demande du partenaire soit toujours formulée de la même manière, alors que les enjeux principaux auxquels il doit faire face, ont changé. La définition du poste dans le cadre d’une relation à distance avec l’association d’envoi, qui ne maîtrise pas non plus toutes les nouvelles données, ne facilite pas non plus les choses. Une telle situation met en porte à faux le volontaire qui ne comprend pas pourquoi il est confronté à certains obstacles. Une autre difficulté pour un partenaire surchargé de travail est de faire porter par le volontaire des tâches supplémentaires. Une telle situation est souvent vécue comme valorisante pour ce dernier, mais ce n’est pas toujours le cas.
Hormis les problèmes, souvent complexes, de définition du poste, les problèmes de prise en charge financière peuvent se poser pour le partenaire. L’incapacité d’un partenaire à prendre en charge l’indemnité du volontaire ont amené à faire deux contrats pour le partage des coûts. Les partenaires en difficultés financières font la comparaison avec les volontaires japonais pour lesquels tout est pris en charge. |