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CHAPITRE II : LES AUTEURS CLASSIQUESIntroduction : les auteurs : Smith, Ricardo, Malthus, Say, Stuart Mill I) Le libéralisme d’Adam Smith (Recherches sur la richesse, 1776) A) L’importance de la recherche de l’intérêt personnel et des échanges Économie de marché : nécessité d’un revenu pour survivre et donc production dans le but d’obtenir un revenu qui permettra d’acheter d’autres produits. B) La recherche de l’intérêt personnel et le bien publicIci, il est question de l’investissement (I) de capitaux pour acheter machines (capitalisme) et recherche de profit. L’investissement, pour être rentable, doit être fait par particuliers donc propriété privée. Si chacun recherche le plus grand profit possible, alors bonheur public. I privés + propriété privée + liberté des échanges = libéralisme économique. C’est par le biais de la « main invisible » (marché, providence, hasard) qui guide les échanges que les intérêts privés confluent vers bonheur public. C) L’intervention nécessaire de l’État
D) La valeur d’usage, la valeur d’échange des marchandises et sa traduction sur le marché par le prix Si la valeur d’échange dépend de la quantité de travail, le prix, lui, dépend du jeu de l’offre et de la demande sur le marché. L’offre (O) vient des entreprises qui réunissent machines et travailleurs pour la production de marchandises. La demande (D) peut venir des consommateurs (biens de consommation), des entreprises (matières premières et machines) ou de l’étranger.
II) L’optimisme des classiques mais aussi leurs inquiétudesA) L’optimisme des classiquesLes vertus de la concurrence qui permet d’innover, de lutter contre le passé, de produire plus, d’améliorer les produits et d’obtenir les meilleurs prix. L’épargne (S) qui représente la partie du revenu des entrepreneurs qui n’est pas consommée donne lieu à I (ou accumulation du K) qui permet de disposer de machines qui permettent d’obtenir une division du travail ou spécialisation des travailleurs et d’augmenter leur rendement (ou productivité du travail.) Chaque travailleur produisant davantage, il en résulte une hausse de la production, cette hausse étant la croissance économique. Smith conscient de l’injustice du système (travailleurs dominés et abrutis) mais considère qu’il est efficace. B) L’optimisme avec la loi des débouchés de SayChaque produit s’échange, en définitive, contre d’autres produits parce que celui qui vend un produit et obtient de l’argent ne veut pas garder cet argent (l’argent n’est pas thésaurisé) et donc achète des produits fabriqués par d’autres. Ceux-ci, à leur tour, avec l’argent ainsi gagné, vont acheter d’autres produits. Il n’y a donc pas de risques de surproduction généralisée et donc, il n’y aura pas de licenciements et pas de chômage. Tout ceci ne se vérifie que si est respectée la concurrence et notamment si l’État n’intervient pas dans les échanges. La monnaie est neutre pour l‘économie ; elle ne sert qu’à faciliter les échanges et peut être considérée comme un « voile. » Il peut y avoir surproduction d’un produit (O>D) mais, dans ce cas, il y a forcément une production insuffisante dans une autre branche. Pour que l’équilibre (O=D) se rétablisse, il faut laisser jouer la concurrence : dans la branche où O>D, baisse des prix, baisse de la production, départ de certains travailleurs et de certains capitaux qui vont se diriger vers les branches où O Point de vue de Say critiqué par Malthus et Keynes (voir plus loin) : dans le système de Say, la monnaie ne sert que d’intermédiaire ; elle n’est pas désirée en tant que telle et n’est pas thésaurisée. C) Le pessimisme à plus long terme : l’économie stationnaire de RicardoLa répartition des revenus chez les classiques : la valeur de la production donne lieu au versement de rentes foncières qui vont aux propriétaires fonciers, de profits qui vont aux entrepreneurs et de salaires qui vont aux travailleurs. Ces différents revenus sont complémentaires si bien que si la part des rentes, par exemple, augmente, la valeur de la production restant constante, la part des revenus des 2 autres groupes sociaux va baisser. Or, avec la hausse de la population que l’on peut observer, nécessité de mettre en culture nouvelles terres pour produire aliments (céréales notamment) ce qui entraîne une augmentation de la rente des propriétaires fonciers et donc des prix des produits agricoles. Cette dernière hausse entraîne une hausse nécessaire des salaires puisque les produits agricoles sont la consommation principale des travailleurs et les deux hausses se traduisent par la baisse des profits. Les entrepreneurs ne seront plus incités à investir et risques donc d’une situation où il n’y a plus de croissance : état stationnaire. Une des solutions envisagées par Ricardo : laisser entrer librement de l’étranger les produits agricoles quand ils sont moins chers qu’en Grande Bretagne(défense du libre échange.) CHAPITRE III : LES AUTEURS NÉO-CLASSIQUES |
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