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I) La production et la circulation marchandesChacun possède ses outils de production, fabrique en vue de vendre sur le marché une marchandise dont la valeur est M contre de l’argent (A) avec lequel il achète d’autres produits de même valeur (M.) M-----A-----M A) Comment est assurée la coordination des activités des différents individus ?Par le marché qui sanctionne l’utilité du travail dépensé dans la production des marchandises. Si la production n’est pas utile, le produit n’est pas vendu. B) Le caractère double du travail et de la valeurA un travail concret précis (celui du menuisier, par exemple) correspond un produit (table) qui a une valeur d’usage (VU), pour celui qui l’achète. Mais si les produits peuvent être échangés, c’est qu’ils ont quelque chose de commun, une dépense de travail abstrait, qui leur donne leur valeur d’échange (VE.) Celle-ci se mesure par le nombre d’heures de travail socialement nécessaires pour fabriquer le produit, le travail qualifié ou complexe pouvant être considéré comme un multiple du travail simple ou non qualifié. C) Derrière le rapport entre les choses se trouve un rapport social entre les individus qui les produisent. Marx parle du FÉTICHISME de la MARCHANDISE. II) La production capitalisteA) La circulation capitaliste : A---(MP + F de W)----M----A’Elle débute par le capital A qui a été accumulé auparavant et qui est détenu par le capitaliste. Celui-ci achète des machines et des matières premières (MP) sur lesquelles il va faire travailler les salariés dont il achète la force de travail (F de W.) Sans ces machines, les travailleurs salariés qui n’ont pas de moyens de production ne pourraient pas travailler. Mp et F de W ont la même valeur d’échange que A. Les ouvriers, en utilisant les machines, produisent une marchandise dont la valeur est M. Cette marchandise est vendue sur le marché contre de l’argent A’ qui a la même valeur que M. Le « mystère » de la production capitaliste c‘est que A’ représente une valeur qui est supérieure à celle que le capitaliste a mise au départ dans l’achat de Mp et de F de W, c’est-à-dire A. La différence de valeur entre A’ et A est égale à la plus value. B) La force du travail et la plus-valueLes 2 aspects de la force de travail, sa valeur d’usage et sa valeur d’échange. La valeur d’échange de la force de travail se mesure comme la VE de toute autre marchandise : valeur des biens et services socialement nécessaires pour produire et reproduire la force de travail. Cette valeur évolue historiquement et dépend de chaque société. La valeur d’usage de la force de travail est spécifique car elle permet à celui qui l’achète, le capitaliste, d’obtenir, en l’utilisant, une valeur supérieure à celle que lui coûte l’achat de la force de travail. C’est la plus value (pl.) En effet, le capitaliste peut utiliser la force de travail, 12 h par ex dans la journée, alors que la valeur de cette force n’est égale qu’à 6h. La différence est de 6 heures de surtravail produisant de la plus-value qui appartient au capitaliste. Le taux de plus-value est alors égal à (pl/valeur de la force de travail)x100, soit ici (6/6) x 100, c’est-à-dire 100%. Il peut être augmenté en allongeant la durée de la journée de travail (plus-value absolue) mais limites physiologiques et en augmentant le rendement du travailleur ou productivité du travail (plus-value relative). C) La valeur d’une marchandise : c + v + plLa valeur d’une marchandise est égale à la somme de 3 éléments : la valeur des machines et des matières premières utilisées par le travailleur et que son travail permet d’incorporer à la marchandise. Il s’agit de c, capital constant ou encore résultat d’un travail antérieur ou travail mort. La valeur de la force de travail nécessaire pour produire la marchandise que Marx appelle capital variable, v : les travailleurs sont payés par le capitaliste (donc capital) et variable parce que la force de travail crée plus de valeur qu’elle n’en contient. pl est la plus value qui, bien que produite par les travailleurs revient au propriétaire du capital. |
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