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III) Les contradictions de la production capitalisteA) Le taux de profit moyenComme les classiques, Marx considère qu’il y a une péréquation (égalisation) du taux de profit entre les différentes branches de l’économie puisque les capitalistes qui ont des taux de profit bas déplacent leurs capitaux vers celles ou les taux sont plus élevés à condition bien sûr que mobilité des capitaux et des travailleurs. Le Taux de profit moyen dans une société est le rapport du Total des plus-values sur le total des capitaux constants et variables multiplié par 100, soit Taux de profit moyen = (PL/C+V) x 100. B) La baisse tendancielle du taux de profitLa concurrence entre capitalistes les pousse à augmenter les rendements des travailleurs et donc leur productivité. Cela ne peut se faire sans des investissements en machines donc sans une hausse de capital constant ou mécanisation. Celle-ci entraîne une augmentation moins rapide du nombre de travailleurs, donc de V, que des machines qu’ils sont appelés à utiliser, donc C. Le rapport (Capital/Valeur de la force de travail) augmente. Comme Taux de profit = (PL/C+V)x100 = ((PL/V) / (C/V+1))x100 (si on divise par V) et que C/V augmente, le Taux de profit moyen baisse. Ainsi chaque capitaliste, en essayant d’augmenter son profit, tend à faire baisser le Taux de profit moyen. Cette baisse est une tendance contre laquelle s’exercent de nombreuses forces ; pour qu’il y ait crise dite de suraccumulation, il faut que le taux de profit soit considéré comme tellement bas que les capitalistes ne soient plus incités à produire. Cela ne suffit pas à faire s’effondrer le Mode de Production Capitaliste, il faut, de plus, que le prolétariat renverse le pouvoir de la bourgeoisie. C) Les contradictions qui peuvent exister entre le secteur 1 de l’économie (secteur des biens d’équipement ou machines achetés avec plus-value épargnée entre les mains des capitalistes qui permet d’investir) et le secteur 2 (biens de consommation achetés par les capitalistes avec plus value non épargnée mais surtout par travailleurs avec leur salaires.) Le secteur 1 tend à se développer davantage que le secteur 2 à cause de la recherche de profits (voir B) alors que comme salaires faibles et que Capital constant augmente plus vite que Valeur de la force de travail, faible progression de la consommation des ouvriers (Marx parle de paupérisation et de sous-consommation ouvrière) et cela conduit à crises périodiques de surproduction de 1. CHAPITRE V : LA PENSÉE ÉCONOMIQUE DE KEYNESIntroductionA) Le contexte historique dans lequel écrit Keynes- Le chômage en Angleterre et les années 20 : chômage semble permanent en Grande Bretagne après la guerre. Pour économistes néoclassiques, il devrait être automatiquement corrigé avec baisse du salaire réel (salaire nominal tel qu’il figure sur la feuille de paie dont il faut déduire la hausse des prix), prix du travail, puisque le chômage correspond à un excès d’offre de travail (venue des travailleurs) par rapport à la demande de travail des employeurs ; comme O>D, le retour à l’équilibre O=D se fait par baisse du prix, donc baisse du salaire réel (en enlevant donc le mouvement des prix car, pour néoclassiques comme pour Say, économie doit être étudiée sans tenir compte des prix puisque la monnaie n’est qu’un voile.) Si le salaire réel ne baisse pas, c’est qu’il y a des rigidités à la baisse du salaire réel (refus des syndicats d’accepter baisse des salaires et existence d’allocations de chômage qui permettent aux travailleurs de rester sans travailler plutôt que d’accepter de travailler à un salaire plus faible) contre lesquelles il faut lutter. Il faut donc libérer le marché du travail et ainsi laisser les salaires réels baisser. Pour Keynes, mauvaise solution car baisse des salaires entraîne baisse de la production, baisse des profits et moindre incitation à investir pour les entrepreneurs donc moins de production etc... La Révolution russe et la nécessité, si le capitalisme veut survivre, d’avoir à la fois du libéralisme politique et de la justice sociale. Celle-ci, pour Keynes, ne peut être obtenue en laissant simplement fonctionner le marché ; il faut faire intervenir l’État. B) Ouvrages de Keynes et auteurs qui le suiventTraité sur la monnaie en 1930 et Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie en 1936. |
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