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![]() La structure de marché précise les hypothèses relatives aux comportements des individus et aux interactions possibles sur le marché. La structure du marché est caractérisé par le nombre d’individus présent sur ce marché (multitude d’un acheteur et de vendeur = concurrence). La concurrence se caractérise également par l’absence de barrière à l’entrée et à la sortie du marché. Sur un marché, se rencontre l’offre et la demande d’un bien, l’étude du marché d’un bien est une analyse en terme d’équilibre partiel.
Section 1 – Demande, offre et équilibre de marché Lorsque le prix augmente, le consommateur se détourne du produit d’où une baisse de la demande (il peut le substituer). Lorsque le prix augmente, davantage d’entreprises rentrent sur le marché. I La demande et la courbe de demande A – Définition et facteur explicatif La demande traduit les intentions d’achat d’un bien face aux prix de ce bien. Le premier déterminant d’un bien est son prix. Chaque agent à une demande pour tout niveau de prix possible du bien. Si on additionne les demandes individuelles pour tous niveaux de prix possible du bien, on obtient la demande total adressée au marché. La demande est une fonction décroissante du prix : elle dépend également du revenu, du prix des autres biens, du goûts des consommateurs. B – Construction de la courbe de demande et prix de réserve Pour construire la demande, il faut connaître se que chaque individu est disposé à payer pour obtenir le bien. Cela revient à connaître le prix maximum qu’un acheteur est prêt à payer pour obtenir le bien : ce prix est appelé le prix de réserve et noté ![]() Si le prix du marché est supérieur au prix de réserve, soit ![]() Soit un marché de logement locatif. On connaît les dispositions à payer de six individus (loyer maximum qu’ils sont prêts à verser) :
![]() ![]() S ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 1 2 3 4 5 6 Quantité Si le nombre d’intervenants sur le marché est important et que les prix varient faiblement, la courbe de demande est continue. On peut donc modéliser le comportement de demande par une fonction de demande continue. La fonction de demande est noté : D = f(p) ou QD = f(p) Lorsque ![]() ![]() ![]() La demande n’existe que pour un prix inférieur au prix de réserve. Pour savoir si une fonction est croissante ou décroissante, il faut calculer sa dérivée soit : ![]() Généralement, on retient des fonctions de demande linéaire de la forme y = ax + b avec f’(x) = a. Soit D(p) = 250 – 10p ![]() ![]() On suppose que 250 – 10p = 0 soit ![]() ![]() Pour p = 0, D = 250 Pour p = 25, D = 0 ![]() ![]() 2 ![]() ![]() 1 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 10 ![]() 0 50 100 150 250 q Si le p > 25, personne n’achète le bien. Par contre lorsque p < 25, de plus en plus de consommateurs sont disposer à acheter le bien. On suppose que chaque consommateur n’achète qu’une seule unité de bien. Pour P0 = 10, 150 individus sont disposer à acheter ce bien mais certains d’entres eux étaient disposer à le payer plus cher. En réalité, seul le dernier était prêt à le payer 10. ![]() Ce sont les consommateurs qui ne sont pas prêt pour donner 10 pour acquérir le bien. C – Les variations de la courbe de demande Il faut distinguer :
On se place sur le marché du bien B1 avec P1 On suppose B2 avec P2 substituable à B1 P ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() P ![]() ![]() ![]() D’1 D1 D’’1 ![]() 0 Q0 Q1 Hyptohèse :
Conclusion :
Section 2 – L’offre et la courbe de l’offre A – Définition et facteurs explicatifs L’offre d’un bien décrit les quantités que les vendeurs souhaitent vendre pour tout niveau de prix possible de ce bien. Donc elle résume les intentions de ventes. L’offre d’un bien est une fonction croissante de son prix. Sur un marché, l’offre total est égale à la somme des offres individuelles. L’offre est une fonction croissante du prix toute chose égale par ailleurs : cela signifie que d’autres facteurs influencent l’offre comme :
B – Construction de la courbe d’offre Il existe un prix minimum qui incite les producteurs à offrir le bien. Cela signifie que, si le prix du marché passe en dessous de ce prix minimum, les entreprises n’offrent pas le bien. Ce prix correspond à un prix de rentabilité : cela signifie qu’il est lié au coût de production des entreprises. Ce prix peut être différent selon les entreprises. Si le nombre d’entreprises est important sur le marché et si les prix peuvent varier de façon infiniment petite, la courbe d’offre est continue. On peut modéliser le comportement d’offre par une fonction d’offre continue. Soit S = f(p). Toute chose égale par ailleurs, l’offre est une fonction croissante du prix soit ![]() Soit S(p) = -350 + 40p Donc il existe un prix de rentabilité tel que p < pr l’offre devient nulle. Donc pr = 8.7 ![]() Pour tout niveau de prix est supérieur au prix de rentabilité, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir offrir le bien. Pour ![]() ![]() ![]() Pour P0 = 12, il y a 130 unités de bien offerte sur le marché mais certaines entreprises étaient disposées à offrir le bien à un prix inférieur à 12. C – Les variations de la courbe d’offre Il faut distinguer :
Toute modification d’un facteur explicatif qui entraîne une augmentation de l’offre se traduit par un déplacement vers la droite de la courbe de l’offre. Toute modification d’un facteur explicatif qui entraîne une diminution de l’offre se traduit par un déplacement vers la gauche de la courbe de l’offre. ![]() Hypothèse : 1) Amélioration de la productivité du facteur travail. Donc le prix minimum diminue et les quantités offertes augmentent. 2) Le prix des facteurs travail de l’entreprise. Donc cela diminue l’offre sur le marché. Ainsi, les quantités offertes diminuent Section 3 – L’équilibre du marché Sur le marché d’un bien, offre et demande évolue de façon contraire par rapport aux variations de prix. Le marché est en équilibre lorsque Offre = Demande. Graphiquement, l’équilibre se situe au point de rencontre de la courbe d’offre et de la courbe de demande. Il se forme ainsi sur le marché un prix d’équilibre qui permet de déterminer les quantités échangées. Reprendre l’exemple précédent Soit S = 3 ![]() ![]() ![]() Donc le prix d’équilibre soit p* = 800 ; Q* = 3. On parle d’allocation d’équilibres. Soit S(p) = -350 + 40p et D(p) = 250 – 10p Donc p* = 12 Pour trouver Q* ? Q* = S(p*) = D(p*) Donc q* = -350 + 40 * 12 = 130 Donc {p*=12 ; q*=130} Le prix d’équilibre ainsi formé est unique ; cela signifie que graphiquement, il existe qu’un seul prix qui égalise l’offre et la demande. Cet équilibre signifie qu’il y a coordination entre l’offre et la demande. Ce mode d’allocations est basé sur un système de marché concurrentiel. Les prix coordonnent les décisions ; pour arriver à l’équilibre, il existe un mécanisme d’ajustement. Sur un marché concurrentiel, la flexibilité des prix assure l’ajustement de l’offre et de la demande. Les prix « incitent » c-a-d qu’ils font réagir l’offre et la demande. Donc sur un marché concurrentiel, les forces du marché permettent d’arriver à l’équilibre. ![]() Au prix d’équilibre, certains consommateurs sont exclus, ceux qui ne sont pas disposé à payer ce prix. D’autres étaient disposer à payer un prix plus élevé. Pour les entreprises, certains ne proposent pas le bien car le prix est trop bas. Mais d’autres entreprises étaient disposées à vendre le bien moins cher. Surplus du consommateur : la différence entre le prix effectivement payé et le prix de réserve. Le prix que les consommateurs auraient été disposés à payer pour obtenir le bien. Le surplus est positif pour tous les consommateurs sauf le dernier. Si on suppose que chaque consommateur n’achète qu’une seule unité de bien, on peut calculer le surplus de chaque unité de bien consommé. Le surplus du dernier consommateur est nul puisque le prix d’équilibre correspond à sa disposition à payer le bien. Graphiquement, le surplus total des consommateurs correspond à la surface entre le prix payé et la courbe de demande. On appelle le surplus des producteurs la différence entre le prix reçu et le prix de réserve c'est-à-dire le prix où les producteurs sont prêts à accepter pour produire le bien. Graphiquement, il correspond à la surface entre le prix reçu et la courbe d’offre. Le surplus global est la somme de surplus des consommateurs et du surplus des producteurs. |
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