Principes generaux contexte et objectif general





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T
HERMIQUE


SOMMAIRE

Ce document s’appuie entre autres sur le site www.rt-batiment.fr

  1. PRINCIPES GENERAUX

    1. contexte et objectif general


A l’issue du Grenelle Environnement, en 2007, deux lois ont été votées la loi Grenelle I et II.

Ces deux lois servent désormais de base à l'élaboration de l'ensemble des mesures nécessaires à la mise en place de la politique énergétique de la France, et notamment les principes de la RT 2012.
Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, la RT 2012 applicable aux constructions neuves sera renforcée afin de réduire les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre.
Elle s'attachera à susciter une évolution technologique et industrielle significative dans le domaine de la conception et de l'isolation des bâtiments et pour chacune des filières énergétiques, dans le cadre d'un bouquet énergétique équilibré, faiblement émetteur de gaz à effet de serre et contribuant à l'indépendance énergétique nationale.
    1. Grandeurs thermiques



SHONRT : surface de plancher hors œuvre nette au sens de la RT d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment.

Cette surface n’est pas calculée de la même façon pour tous les types de bâtiments (habitations, autres que habitations…), voir Arrêté du 26 octobre 2010.
La SHONRT  d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment à usage d'habitation est égale à la surface hors œuvre brute de ce bâtiment ou de cette partie de bâtiment après déduction :


  • Des surfaces de plancher hors œuvre des combles et des sous-sols non aménageables ou non aménagés pour l'habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial

  • Des surfaces de plancher hors œuvre des toitures-terrasses, des balcons, des loggias, des vérandas non chauffées ainsi que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée ou à des niveaux supérieurs

  • Des surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments ou des parties de bâtiment aménagés en vue du stationnement des véhicules

  • Dans les exploitations agricoles, des surfaces de plancher des serres de production, des locaux destinés à abriter les récoltes, à héberger les animaux, à ranger et à entretenir le matériel agricole, des locaux de production et de stockage des produits à usage agricole, des locaux de transformation et de conditionnement des produits provenant de l'exploitation.



La SHONRT  d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment à usage autre que d'habitation est égale à la surface utile de ce bâtiment ou de cette partie de bâtiment, multipliée par un coefficient dépendant de l'usage défini ci-dessous :


USAGE DU BATIMENT ou de la partie de bâtiment

COEFFICIENT MULTIPLICATEUR

Bureaux

1.1

Enseignement primaire

1.1

Enseignement secondaire (partie jour)

1.2

Enseignement secondaire (partie nuit)

1.2

Etablissement de la petite enfance

1.2


Figure : Valeurs du coefficient multiplicateur pour le calcul de la SHONRT  d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment à usage autre que d'habitation

  • Définitions concernant les parois :


Conductivité thermique d’un matériau :  en W/m.K. Ce coefficient mesure la quantité de chaleur qui traverse une paroi.

Sa valeur est faible pour les matériaux isolants et importante pour les matériaux conducteurs. Les facteurs influençant la conductivité thermique d’un matériau sont :

  • Son poids volumique

  • Sa teneur en eau

  • La taille de ses pores d’air

  • La nature du solide les renfermant



Résistance thermique R : capacité isolante de la paroi définie par un coefficient R, exprimé en m².K/W.

Un matériau à fort pouvoir isolant thermique a une résistance thermique élevée (et inversement).


(avec U : coefficient de transmission surfacique de la couche, Rsi : résistance superficielle vis-à-vis de l’intérieur et Rse : résistance superficielle vis-à-vis de l’extérieur).
Pour une couche thermiquement homogène, c’est-à-dire composée de matériaux ayant à peu près les mêmes valeurs de conductivité thermique (à l’exception des lames d’air et avec un flux de chaleur perpendiculaire au système, on aura :

(avec e : épaisseur de la couche en mètre et  : conductivité thermique du matériau composant la couche en W/m.K)

Résistances superficielles : Rsi : résistance superficielle vis-à-vis de l’intérieur et Rse : résistance superficielle vis-à-vis de l’extérieur, exprimées en m².K/W.

Leurs valeurs sont définies dans le tableau ci-après :

chêne
Figure : Valeurs des résistances superficielles selon la méthode de calcul Th-U de la RT.
Nota : La résistance thermique totale d ‘une paroi contenant une lame d’air fortement ventilée s’obtient en négligeant le résistance thermique de la lame d’air et de toutes les couches situées entre la lame d’air et l’ambiance extérieure, et en appliquant une résistance thermique superficielle égale à Rsi sur la surface intérieure de la lame d’air.

Remarque : une lame d’air est fortement ventilée lorsqu’il s’agit de lames d’air dont les orifices d’ouverture vers l’ambiance extérieure sont supérieures ou égales à :

  • 1500 mm² par mètre de longueur comptée horizontalement pour les lames d’air verticales

  • 1500 mm² par m² de superficie pour les lames d’air horizontales.



Coefficient de transmission surfacique U : mesure l’aptitude d’un système à laisser passer la chaleur, exprimé en W/m².K.

Le calcul du coefficient U fait la distinction entre plusieurs types de paroi :

  • Parois opaques : parois donnant sur l’extérieur ou sur un local chauffé. Ces parois sont caractérisées par un coefficient Up




  • Parois vitrées : ces parois sont caractérisées, entre autres, par un coefficient Uw qui prend en compte la menuiserie et l’élément de remplissage.

Ponts thermiques intégrés : Ils sont générés par l’interruption ou la dégradation de l’isolation au sein de la paroi. Une valeur appelée Delta U : U  permet de prendre en compte ces ponts thermiques intégrés à la paroi dans le calcul du coefficient de transmission surfacique U des parois opaques. Elle est définie selon :



Pour une paroi d’ossature bois, les ponts thermiques linéiques sont dus essentiellement à l’ossature primaire et à l’ossature secondaire, et les ponts thermiques ponctuels sont dus essentiellement aux croisements entre l’ossature principale et l’ossature secondaire.

Ces valeurs de sont prises en compte dans les valeurs de Up données dans la partie parois du présent site www.catalogue-construction-bois.fr.
Coefficient de transmissions thermiques linéiques :  (Psi) exprimé en W/m.K. Ce coefficient permet de quantifier l’effet d’un pont thermique linéique.
Coefficient de transmissions thermiques ponctuelles :  (Ki) exprimé en W/K. Ce coefficient permet de quantifier l’effet d’un pont thermique ponctuel.

Ponts thermiques de liaisons : Ils sont généralement dus à l’interruption de l’isolation au niveau des liaisons entre les parois du bâtiment. L’interruption de l’isolation constitue un chemin privilégié pour la fuite de la chaleur vers l’extérieur du bâtiment.

Ex : liaison mur/mur, liaison mur/plancher bas…



  • Définitions concernant les ouvrages :


Ratio de transmission thermique linéique moyen global : RATIO. Ce ratio est la somme des coefficients thermiques linéiques multipliés par leur longeurs respectives, pour l’intégralité des ponts thermiques linéaires du batiment, dus à la liaison d’au moins deux parois, dont l’une au moins est en contact avec l’extérieur ou un local non chauffé. Ce ration ne doit pas excéder 0.28 W/ m²SHONRT.K.


Coefficient de transmissions thermiques linéiques moyen des liaisons entre les planchers intermédiaires et les murs donnant sur l’extérieur ou un local non chauffé : 9 exprimé en W/m.K. Ce coefficient ne doit pas excéder 0.6 W/ml.K.


Température intérieure conventionnelle : Tic. C’est la valeur maximale horaire de la température opérative intérieure dans un local. Cette valeur doit être inférieure à une Tic réf théorique dans un bâtiment non climatisé. Elle est exprimée en degrés Celsius (°C).

Cette valeur se définit niveau par niveau, elle dépend de :

  • L’inertie

  • Des facteurs solaires des baies

  • Des protections mobiles


Besoins bioclimatiques du bâti : Bbio. Ce coefficient permet d’exprimer l'exigence d'efficacité énergétique minimale du bâti. Il tient compte de la conception du bâti. Il s’exprime sans unité. L’objectif est de limiter les besoins en énergie (de chauffage, de refroidissement, d’éclairage artificiel) en optimisant la conception du bâtiment (compacité, isolation thermique, ventilation performante, limiter les apports internes, se protéger des apports solaires…).

Voir PARTIE E : EXIGENCES DE PERFORMANCES GLOBALES.
Consommation énergétique : Cep. Cette valeur correspond à la consommation conventionnelle en énergie primaire liée à 5 usages :

  • Chauffage

  • Refroidissement

  • Eau chaude sanitaire

  • Eclairage

  • Auxiliaires (pompes, ventilateurs,…)

Cette valeur s’exprime en kWhep / (m²SHONRT x an)

Elle est modulée en fonction du type de bâtiment et de sa catégorie (climatisé ou non), de la zone climatique, de l’altitude, de la surface du logement et du contenu carbone des énergies.

Voir PARTIE E : EXIGENCES DE PERFORMANCES GLOBALES.
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