Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle-même; Qui est sans limites, ni restrictions. S’oppose à relatif





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Absolu


Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle-même ; Qui est sans limites, ni restrictions. S’oppose à relatif.

Qui possède en soi sa propre raison d’être, indépendamment de toutes conditions.

  • En ce sens, la métaphysique désigne l’être existant par lui-même, c’est-à-dire Dieu comme cause de soi.

  • Selon la métaphysique kantienne, l’absolu désigne la chose en soi car elle est indépendante de toutes représentations subjectives ;

  • L’absolu s’oppose au relatif. Existant en soi et par soi, l’absolu est en dehors de toutes relations.

Remarque On peut dire alors que des expressions comme pouvoir absolu ne sont pas satisfaisantes, dans la mesure où un pouvoir s’exerce sur des personnes et se trouve donc menacé par ceux qui à un moment donné pourraient le contester.

Une vérité absolue existerait elle, en dehors du point- de vue humain qui est relatif par essence. Si une telle vérité pouvait exister, comment l’homme pourrait-il la connaître ?

Abstraction


Opération qui consiste à isoler par la pensée un élément d’une représentation.

  • L’abstraction permet de détacher un élément d’une partie alors que cet élément n’est jamais donné seul dans la réalité, la pensée abstraite ne tient pas compte du concret.

  • Abstraire, c’est retirer mentalement à une chose des qualités particulières pour ne retenir que des qualités communes avec d’autres choses.

  • Chez Kant, l’abstraction fait partie des actes de l’entendement qui produisent les concepts.

Remarque Attention au sens courant du mot abstraction = qui n’a pas de réalité matérielle, et donc ne peut se représenter facilement, parce que ce sens courant n’est qu’une conséquence du sens premier du terme. Ainsi le chêne et le marronnier peuvent être regroupés sous la catégorie « arbre » si l’on ne tient pas compte des particularités concernant leur forme globale, la forme de leurs feuilles, l’essence de leur bois et parce qu’ils ont en commun des particularités générales, qui caractérisent l’arbre par rapport à d’autres réalités. Entre arbre, chêne, marronnier, le terme arbre est le plus abstrait.

Absurde


Qui est contraire à la raison, qui s’oppose au bon sens.

  • La logique distingue le faux de l’absurde. Un raisonnement absurde renferme une contradiction interne, alors qu’un raisonnement faux n’est pas nécessairement contradictoire.

  • Pour l’existentialisme, l’absurde est un concept central. Il caractérise l’existence qui échappe à toute tentative de justification et à laquelle il est impossible de donner un sens ; (Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus)

  • En logique, la démonstration par l’absurde consiste à prouver de manière indirecte qu’une proposition est vraie en montrant que sa négation conduit à une contradiction.

  • Démonstration par l’absurde : en mathématique, procédé qui consiste à démontrer indirectement la vérité d’une proposition, en montrant que sa contradictoire est fausse, parce qu’elle entraîne des conséquences absurdes.

Rmq Nous voyons par exemple que l’idée d’un cercle carré est absurde, car la propriété « carré » contredit l’essence du cercle. En effet l’essence du cercle consiste à avoir l’ensemble de ses points équidistants d’un centre, ce qui n’est pas le cas du carré.

L’existence humaine peut être considérée comme absurde, car nous ne savons pas pourquoi nous avons été créés, ni même si une telle question admet une réponse. (Et il est même probable que non)

Un acte peut être considéré comme absurde, si nous ne comprenons pas dans quel but il est fait ou s’il nous semble évident qu’il aura pour conséquence un but contraire à celui qui est voulu par son auteur.





Accident


Ce qui arrive de façon fortuite, contingente, et qui peut revêtir un caractère déplaisant.

  • La métaphysique désigne par ce terme ce qui existe en une chose de façon contingente et aléatoire.

  • Un accident désigne aussi ce qui peut être modifié, disparaître sans entraîner la destruction d’un sujet ou d’une chose.

  • Le terme désigne enfin ce que fait un être, ou ce qui lui arrive, indépendamment de son essence.

acquis

Ce qui n’est pas donné immédiatement.

  • L’acquis s’oppose à ce qui est inné, à ce que l’on possède dès la naissance.

  • Les caractères acquis s’ajoutent à la nature d’un être au cours de son existence.

  • Ce terme désigne ainsi l’ensemble des connaissances acquises par un individu, fruit d’une éducation, d’une expérience ou d’un effort personnel.

acte

Etymologie, du latin agere : faire, agir.

Définition 1 Ensemble de mouvements coordonnés et effectués de manière volontaire, afin de produire un effet posé sous forme de but par notre volonté.

Définition 2 Ensemble de mouvements plus ou moins contrôlés par notre conscience et dont l’enchaînement produit un effet, plus ou moins voulu.

Exercice ou manifestation d’une faculté.

  • Selon Aristote, l’être en acte, par opposition à l’être en puissance, est l’être pleinement réalisé. La fleur est ainsi acte du bouton qui est puissance du fruit.

  • L’acte pur, ou Dieu, est l’être qui ne comporte rien en puissance.

Acte gratuit

Désigne un acte qui serait volontairement accompli sans motif ni raison.

Rmq : Dans Les caves du Vatican d’André Gide, Lafcadio décide de commettre un acte gratuit, en jetant d’un train un voyageur. Lire le passage (Gallimard, le livre de poche p : 197). Lafcadio pense et décide qu’il peut commettre un « crime immotivé », ce qui constitue déjà en soi un motif ! De plus il veut aussi mettre à l’épreuve sa capacité à ne pas renoncer à une action à cause des risques qu’elle comporte. (On pourrait en effet le voir jeter le voyageur du train. Finalement il fait intervenir le hasard puisqu’il n’y a aucun rapport entre le fait de compter jusqu’à un nombre, de voir du feu et de commettre un crime. Seulement nous pourrions considérer que cette « règle du jeu » qu’il se donne, a bien été pour lui un motif pour passer à l’acte.

acte manqué

Acte par lequel un individu substitue involontairement une action imprévue à une action délibérée ;

* à travers des actes tels que l’oubli ou le lapsus, un individu révèle, selon Freud, la réalité d’un désir inconscient. Freud interprète les actes manqués comme un compromis entre une tendance manifeste et une tendance latente. Il y a comme la perte du contrôle de notre conscience sur l’action que nous voulions accomplir.

En acte/

En puissance

Définition : Termes désignant l’état d’un être qui est potentiellement présent sous une certaine forme (en puissance.) avant d’être effectivement réalisé (en puissance).

Exemple : la plante est en puissance dans la graine, en acte quand après avoir poussé, elle est arrivée au stade de pouvoir se reproduire.

Action

Etymologie : latin agere = faire, agir

Définition : le fait, pour un être humain ou une réalité matérielle, d’exercer un effet durable qui cherche à modifier (qui modifie) ce qui l’environne, jusqu’à en changer la nature.

Rmq : On parle d’action humanitaire, et on parle aussi de l’action de la rouille sur les métaux, la première a pour but de changer les conditions de vie de populations qui souffrent, en tentant de faire reculer ou même de supprimer le fléau qui les fait souffrir. La seconde c’est une réaction chimique qui transforme la nature des métaux, mais qui bien sûr n’est pas volontaire.

actualisation

Passage de la puissance à l’acte.

*Se dit de ce qui était virtuel, possible, et qui devient réel, réalisé, effectué..




agnosticisme

Doctrine selon laquelle l’essence du réel demeure cachée et reste pour nous inconnaissable ;

  • L’homme ne pouvant aller au-delà des apparences sensibles, la réalité du monde reste pour lui inconnaissable.

  • L’agnosticisme est à l’origine du positivisme d’Auguste Comte ;

  • On désigne également par agnostique celui qui juge la question de Dieu impossible à élucider.

aliénation

État de ce qui est asservi, dominé, spolié.

  • Le sens premier de ce terme est juridique : il signifie cession d’un bien en échange d’un autre.

  • Avec Marx notamment, le terme prend une connotation politique et économique. Il désigne l’état d’un individu, le prolétaire, qui devient l’instrument de la société industrielle et cesse de s’appartenir pour devenir l’esclave du capital.

  • Ce terme est enfin utilisé en psychiatrie pour désigner les troubles mentaux où le sujet devient étranger à lui-même et au monde qui l’entoure.

allégorie

Du grec allos = autre et agoreuein = parler en public.

Image ou récit imagé qui a pour fonction d’exprimer une idée ou une pensée, afin de la faire comprendre plus facilement.

  • L’allégorie présente toujours un double sens, littéral ou figuré. Ce dernier peut être religieux, moral ou philosophique.

  • Les philosophes ont souvent utilisé ce procédé pour présenter un problème métaphysique. Les éléments narratifs, sont alors des métaphores qui correspondent terme à terme au développement de l’idée à exprimer.

  • Un exemple célèbre d’allégorie est celui de la caverne, dans la République, de Platon.

Rmq : La représentation d’un squelette, tenant une faux et un sablier, est couramment utilisée en peinture :

L’allégorie proposée est celle de la mort. Elle met en image une réalité qui par définition échappe à notre connaissance, puisque, lorsque nous sommes, la mort n’est pas là, et lorsque la mort est là, nous ne sommes plus.(Voir la Lettre à Ménécée d’Epicure)

Cette image ne nous permet pas de connaître vraiment ce qu’elle représente. En effet, elle représente l’écoulement du temps qui nous mène inéluctablement à la mort (le sablier) et le devenir de notre corps après notre mort (le squelette), mais elle ne peut pas nous représenter la mort elle-même.

altérité

Caractère de ce qui est autre.

* L’altérité s’oppose à l’identité.

altruisme

Dévouement à autrui

  • La morale altruiste a pour finalité le bien de nos semblables.

  • Le terme a été créé par Auguste Comte pour désigner ce qui s’oppose à l’égoïsme : le sentiment désintéressé, l’amour d’autrui.
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